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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Quand l'Union européenne se fait berner sur les vaccins anti Covid-19 ayant pour cause l’incompétence des technocrates désignés par les États, qui sont même dans l'incapacité d'établir un contrat commercial en bonne et due forme !

4 Mars 2021, 11:22am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Au nez et à la barbe de l'UE
Au nez et à la barbe de l'UE

Au nez et à la barbe de l'UE

Quand les sérums filent à l'anglaise.

 

Au prix de quelques paris qui pourraient se révéler dangereux, Boris Johnson double ses voisins et vaccine à grande vitesse. Son gouvernement, fort d'un contrat très contraignant, a réussi à obtenir les doses prévues d'AstraZeneca.

La perfide Albion a encore frappé. Avec près de vingt millions d'injections de vaccins au total, fin février, le Royaume-Uni caracole largement en tête de l'Europe.

Sa gestion de la crise pandémique a été calamiteuse : avec 120 000 décès, contre      85 000 en France, selon le décompte arrêté au 20 février 2021, le pays est aussi loin devant ses voisins pour son nombre de morts de la Covid-19.

Mais, sur la stratégie de vaccination, Boris Johnson a de quoi fanfaronner aujourd'hui.

 

Procédure accélérée.

Sur fond de sortie de son pays de l'Union européenne (Brexit), le premier ministre conservateur semble avoir fait tous les paris gagnants, procédure accélérée pour les autorisations de mise sur le marché «  en urgence » des premiers vaccins depuis le début du mois de décembre 2020- soit trois à quatre semaines avant l'Union européenne -, hasardeux renvoi à trois mois – au lieu de trois à quatre semaines – de l’indispensable seconde injection afin d'élargir au maximum le nombre de personnes recevant la première, habile préemption sur quelques-uns des sérums, comme celui du franco-autrichien Valvena, qui devront être livrés en priorité Royaume-Uni, etc.

 

Pour Johnson, il est encore trop tôt pour célébrer bruyamment la « suprématie » de sa stratégie sur celle de l'UE : des scientifiques s'inquiètent, par exemple, de la faille temporelle entre les deux inoculations, arguant notamment que le variant britannique du coronavirus pourrait profiter du temps donné pour « apprendre » à déjouer la protection vaccinale.

Ce n'est qu'une hypothèse, mais jour après jour , depuis l'explosion du scandale sur les livraisons différées du vaccin AstraZeneca – le plus attendu de tous pour une vaccination massive – pour les pays de l'UE, elle devient plus convaincante : la réussite actuelle du Royaume-Uni tient, pour beaucoup, à son propre contrat avec la multinationale Anglo-suédoise .

Dans ce document, bien plus long que celui conclu par la Commission européenne (46 pages contre 34), un tas de clauses permettant aux autorités britanniques d'obtenir ce qui est refusé à Bruxelles. AstraZeneca s'engage à ce qu'aucun autre contrat avec d'autres entités ne l’empêche de remplir ses obligations vis-à-vis du Royaume-Uni.

* Une disposition que les spécialistes technocrates de l'UE n'a, elle, pas fait figurer dans son accord commercial !

 

Quand l'UE se fait rouler !

Le texte britannique consacre de longs développements à la chaîne de fabrication et d'approvisionnement réservée au Royaume-Uni quand Bruxelles n'évoque la question que de manière globale :

or, ce sont bien les défaillances des sous-traitants européens qui ont créé la pénurie pour l'UE, tandis que les usines anglaises et galloises continuaient de tourner à plein régime pour fournir la Grande-Bretagne, tout en continuant de recevoir des matières premières indispensables arrivant du continent.

Un circuit d'autant plus choquant pour beaucoup de capitale européennes que, sur la base de ces mêmes contrats, la Commission européenne a d'ores et déjà versé 336 millions d'euros à AstraZeneca pour soutenir toutes les étapes de production, pendant que le Royaume-Uni ne règle, lui, ses factures à la multinationales qu'à posteriori, trente jour après les livraisons.

 

De quoi penser que les Européens se sont fait rouler dans la farine !

C'était à l'époque de Margareth Thatcher et de John Major...C'était à l'époque de Margareth Thatcher et de John Major...
C'était à l'époque de Margareth Thatcher et de John Major...

C'était à l'époque de Margareth Thatcher et de John Major...

Rappelons-nous les bévues de la

Commission européenne lors des dernières décennies


* Pour une économie de chauffage à la cuisson des carcasses d'animaux, c'est sous Thatcher et Major que se déclara la crise sanitaire de la « vache folle ».

Une crise sanitaire qui dura de 1986 à 2000, sans que ces mêmes technocrates de Bruxelles, n'aient réussi à prendre les initiatives rapides afin de contrer une maladie animale, qui s'est transmise à l'humain en 1996 (Creutzfeldt-Jacob) qui fit plusieurs centaines de morts dans le monde.

Ce n'est qu'en 2002, que la France annonce qu’elle lève l’embargo sur le bœuf britannique ( 16 ans plus tard ! )

En février 2013, cette même « Commission européenne » annonçait que les poissons d'élevage pourraient dès l'été être nourris avec des farines de porc et de volaille (interdites depuis plus de dix ans)

 

 

 

 

 

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