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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

«  RÉVOLUTION THATCHÉRIENNE »

23 Septembre 2021, 16:22pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Pour exister , la droite promet du sang et des larmes !

 

En attendant de se départager, les « ténor » de la droite et candidats à l'investiture dévoilent plusieurs propositions d'un futur programme. Décomplexé par le président Macron, le camp LR promet d'aller encore plus loin dans l'ultralibéralisme et la casse sociale.

 

Le candidat n'est pas trouvé, mais il sera quoi qu'il arrive très à droite. Ce 25 septembre les militants Les Républicains « LR parti issu des organisations qui l'on prédécédé au pouvoir et qui se sont rebaptisé d'un autre sigle après chaque problèmes politico- financiers, ils sont les héritiers du RPR et des emplois fictifs de la Ville de Paris etc. remplacé par l'UMP de Sarkozy, les fausses factures, le Bygmalion et autres » se réunissent en congrès pour décider de comment désigner le représentant de cette droite dite « classique » à la présidentielle de 2022.

Deux options devraient être soumises aux votants : l'organisation d'un vote destiné aux sympathisants et aux militants ou seulement aux encartés. En bref, une primaire ouverte ou fermée, à laquelle devraient participer Valérie Pecresse (ex(LR), Michel Barnier, Eric Ciotti, Philippe Juvin et Denis Payre. Mais pas Xavier Bertrand, qui fait toujours cavalier seul.

En attendant, chacun peaufine son programme, le parti également, qui a diffusé un « pré programme » intitulé « Protéger, libérer, rassembler » L’extrême droitisation du débat a bien sûr contaminé cette droite qui nourrit la surenchère sécuritaire et anti-migratoire. Plus de tabou sur le « régalien »… Et sur l'économie non plus.

 

« il nous faut porter un véritable projet de droite, sans s'excuser, sans complexe », a par exemple soutenu Michel Barnier devant les députés LR réunis à Nîmes le 8 septembre. « La priorité, c'est d'amorcer un grand tournant libéral pour la France, la seule solution qui n'a pas été essayée depuis quarante ans », assure même, sans ironie, le secrétaire général des jeunes Républicains, Théo Michel.Comme lui, ils sont plusieurs, dont le président du parti, Christian Jacob, à évoquer une « révolution thatchérienne » :

« L 'État a pris sur nos vies des dimensions apocalyptiques, il y a aujourd'hui trop de taxes, trop de normes, trop de charges sociales » résume le patron du LR ;

 

LE CONCOURS LÉPINE DU PLUS LIBÉRAL…

Une course à l'échalote ultralibérale que Christophe Ramaux, membre des économistes atterrés, observe avec inquiétude : « Il y a un concoure Lépine à droite pour savoir lequel sera le plus libéral, lequel reviendra le plus aux mesures des années 1980/1990.

C'est à dire des baisses des impôts pour les entreprisses, baisse des dépenses publiques… Ce sont pourtant de vieilles recettes qui ont fait preuve de leur injustice sociale et leur inefficacité » » précise le chercheur du Centre d'économie de la Sorbonne, pour qui la France est è « contre-courant », alors que l'intervention publique augmente partout dans le monde.

La faute, notamment à Emmanuel Macron, qui mène indéniablement une politique économique de droite depuis quatre ans. Or, pris en étau entre lui et Marine Le Pen, LR et ses alliés doivent se démarquer et cherche à maintenir le chef de l’État sur leur gauche en avançant encore plus loin de curseur de l'ultralibéralisme.

Cette stratégie pousse même le chef de file des députés LR, Damien Abad, à dire, sans rire, que la France sort de « dix ans de socialisme », pointant du doigt une augmentation des dépenses publiques, pourtant due à la crise sanitaire.

En réalité, cette droite, si elle est élue, poursuivra le travail de sape entamé par le président actuel . « Le gouvernement a déjà fait un choc libéral colossal, rappelle Christophe Ramaux. Il a fait baisser les recettes publiques de l'ordre de 50 milliards d'euros par an de façon pérenne. C'est une stratégie bien connue qui consiste à affamer la bête en baissant les recettes.

«  Sous Emmanuel Macron, cette stratégie passe par la baisse des impôts sur les sociétés ( qui représente 10 milliards d'euros ), la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des contribuables, qui coûte 8 milliards d'euros au budget de l’État, la baisse des impôts sur la production, ou encore la suppression de l'ISF ...

« L'étape suivante , ce sera de constater le déficit, les dettes, et d'alerter sur le besoin impérieux de réduire les dépenses » conclut l'économiste.

 

Baisse drastique des dépenses publiques.

Dans le programme du LR annoncé par Christian Jacob le 4 septembre dernier, comme dans les déclarations des différents candidats à l'investiture, les deux pans de cette stratégie sont clairement supprimés. D'une part, tous avancent comme priorité de « libérer les entreprises de « l'excès de fiscalité ». LR veut diviser les impôts de production par deux (Xavier Bertrand par trois) supprimer les cotisations sociales sur la participation, intéressement., le premier emploi d'un jeune, celui d'une personne de plus de 55 ans : exonérer d'impôts les successions et les donations.

 

* Valérie Pecresse, Philippe Juvin et Denis Payre ont également évoqué des baisses de l'impôt sur le revenu - SANS LES CHIFFRER…

 

Dès lors, il faudra donc faire des économie en réduisant les dépenses publiques. « Faisant face à un mur de dettes, nous devons adopter une trajectoire de redressement des finances publiques » avance Christian Jacob.

Le président de LR veut aussi consacrer des « cagnottes budgétaires » au remboursement de la dette et baisser drastiquement les « dépenses sociales ». Alors que les inégalités ne font qu'exploser, la droite veut revoir les aides, les plafonner à 75 % du Smic, et conditionner cette « nouvelle allocation sociale unique » à « une activité d’intérêt général » ou une création d'entreprise.

Tout en propageant le fantasme selon lequel « l'assistanat rapporte parfois plus que le travail et l'effort », comme écrit dans le pré-programme présidentiel, la droite veut aussi appliquer la réforme de l'allocation -chômage d'Emmanuel Macron, voire aller plus loin.

Xavier Bertrand a même avancé qu'il serait « impératif de réduire progressivement les montant des allocations »

 

PECRESSE : L'emploi publique sous la hache.

Des économies seraient donc faites sur le dos des plus pauvres, mais aussi sur les fonctionnaires, dont de nombreux postes sont en danger. Valérie Pecresse a promis «  un grand plan de suppression » pouvant aller jusqu'à 500 000 emplois.

Notamment en supprimant de nombreuses normes sociales et environnementales. C'est l'un des principaux chevaux de bataille de cette droite, prête à bafouer les devoirs de chacun face aux inégalités et au réchauffement climatique, au nom de la compétitivité.

Par ailleurs, LR souhaiterait créer un « nouveau statut public » , se rapprochant du privé, secteur dans lequel le parti veut « permettre à chaque entreprise de fixer le temps de travail par referendum interne » Exemple parmi d'autres de la dangereuse « réforme du Code du travail » que le parti défend.

« Il s'agit d'une politique de classe, résume l'économiste Christophe Ramaux. Une droite qui exhibe de façon assez franche sa volonté de faire des nouveaux cadeaux aux riches, aux entreprises, en assurant que cela « bénéficiera à tous ».

 

Et pourtant, l'histoire nous a toujours prouvé le contraire.

 

 

 

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