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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Assurance chômage :

2 Octobre 2021, 20:39pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

pendant que les actionnaires milliardaires doublent les dividendes empochées, c'est aux travailleurs pauvres, en CCD ou en travail partiel, de régler la note !
pendant que les actionnaires milliardaires doublent les dividendes empochées, c'est aux travailleurs pauvres, en CCD ou en travail partiel, de régler la note !
pendant que les actionnaires milliardaires doublent les dividendes empochées, c'est aux travailleurs pauvres, en CCD ou en travail partiel, de régler la note !

pendant que les actionnaires milliardaires doublent les dividendes empochées, c'est aux travailleurs pauvres, en CCD ou en travail partiel, de régler la note !

La « macronie » dirigée par Castex passe en force, avant d'endormir les travailleurs par des promesses électoralistes et des « blocages » de prix de première nécessité début 2022 avant la « présidentielle » ! ,

Les syndicats préparent leur riposte.

Jeudi soir, le gouvernement, pressé de faire passer sa réforme, a envoyé aux partenaires sociaux un nouveau projet de décret pour une entrée en vigueur des mesures dès le 1er octobre. Malgré un calendrier contraint, les syndicats font front commun.

Ni le Conseil d’Etat, ni les syndicats n'arrêtent Jupiter et sa bande. (projet mis en place par Delevoye et les amis de l'Elysée le « Fonds de pension » américain BlackRock » A quelques mois de l’élection présidentielle de 2022, Macron semble bien décidé à faire passer l’une des plus emblématiques réformes du quinquennat. La réforme de l’assurance chômage,  qui devait entrer en vigueur le 1er juillet, qui avait subi fin juin un camouflet de la part du Conseil d'Etat qui l’avait suspendue, s’inquiétant d’une situation économique incertaine.

Jupiter et ses amis américains  du Fonds de pension « BlackRock »
Jupiter et ses amis américains  du Fonds de pension « BlackRock »

Jupiter et ses amis américains du Fonds de pension « BlackRock »

Durcissement des règles de calcul

La juridiction avait été saisie en référé par plusieurs syndicats, unanimement opposés à ce projet, qu’ils jugent pénalisant pour les demandeurs d’emploi. La juge des référés de la plus haute juridiction administrative avait alors estimé que «les incertitudes sur la situation économique ne permett[ai]ent pas de mettre en place, à cette date, ces nouvelles règles». Seulement deux mois et demi plus tard, le gouvernement estime que l’horizon économique s’est dégagé et a donc fait parvenir jeudi soir aux partenaires sociaux le nouveau projet de décret.

Quasi identique à celui du 30 mars, ce dernier vise à durcir, dès le 1er octobre, les règles de calcul de l’allocation-chômage. Concrètement, à compter de cette date, cette dernière serait calculée en prenant en compte non pas les seuls jours travaillés, mais aussi les jours non travaillés. La réforme prévoit aussi de modifier la durée minimale de travail conditionnant l’ouverture des droits, qui passerait de quatre à six mois consécutifs de travail. Selon une estimation de l'Unedic réalisée au printemps, près de 1,15 million de demandeurs d’emploi risqueraient de voir leur indemnité chômage chuter de 17 % en moyenne. Parallèlement, la «durée théorique d’indemnisation» serait allongée (quatorze mois en moyenne contre onze avant la réforme). Les perdants seront principalement les travailleurs alternant contrats courts et périodes d'inactivité. Or au deuxième trimestre de cette année, les contrats de moins d’un mois représentent 58 % des embauches.

 

«Escroquerie intellectuelle»

Pour la ministre du Travail, l’amélioration sur le front du marché de l’emploi depuis le mois de mai est un motif suffisant pour opérer ce coup d’accélérateur. La note de présentation du décret pointe notamment le «vif rebond de l’emploi depuis le mois de mai», avec un taux de chômage qui s’est établi à 8 % de la population active au deuxième trimestre 2021 et un emploi salarié privé qui dépasse son niveau d'avant crise (265 100 créations nettes d’emploi par rapport à mars 2021). « Tous les indicateurs convergent vers une reprise forte et durable », poursuit la note. Ce que l'on veut c'est encourager le travail, donc que ceux qui peuvent travailler davantage le fassent, de faire que ce soit toujours plus intéressant de travailler que d’être au chômage», a argumenté Elisabeth Borne sur le plateau des 4 Vérités de France 2 vendredi.

Mais pour les syndicats, il s’agit surtout d’un passage en force, toujours basé sur une démonstration qu’ils jugent biaisée. «Il s’agit d’une escroquerie intellectuelle» gronde Denis Gravouil, le représentant de la CGT au bureau de l’Unédic. « Les aider à retrouver du travail ? Personne ne trouve du travail parce que ses allocations-chômage passent de 900 à 600 euros », insiste-t-il. «

Comme l’a noté le Conseil d’Etat, ce n’est pas en diminuant les droits à une indemnisation chômage des salariés confrontés aux contrats courts qu’on va résoudre le problème des contrats courts», renchérit Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière (FO) au micro de France Info, vendredi. Le délégué syndical FO rappelle que le système du bonus-malus pour les entreprises qui abusent des contrats courts, n’entrera, lui, en vigueur qu’en septembre 2022, soit après l’élection présidentielle.

«Etouffer la contestation»

Si ce décret n’est pas une surprise pour les syndicats, le cégétiste Denis Gravouil regrette de se retrouver dos au mur. « Au printemps, nous avons eu trois mois pour mettre en place notre contestation, là nous n’aurons que quelques jours », s’agace-t-il. « La méthode du gouvernement est une fois de plus scandaleuse : le gouvernement a passé l’été à faire pression sur le conseil d’Etat et le décret définitif paraîtra au dernier moment pour étouffer la contestation», s’indigne son syndicat dans un communiqué. 

Pour autant, les syndicats n’ont pas dit leur dernier mot. Outre la journée de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale du 5 octobre, à l’appel de la CGT, de la FSU et des organisations de jeunesse visant à dénoncer les « projets de régression sociale » du gouvernement, les centrales n’abandonnent pas le terrain juridique.

Les syndicats CFDT, CGT et Force ouvrière qui attendent également une décision du Conseil d’Etat sur le fond, ont confirmé vendredi être prêts à déposer un nouveau recours contre le décret qui leur a été envoyé jeudi soir.                                                                                                                         Des recours groupés sont en préparation, tout comme des actions «fortes», assure le représentant de la CGT. Si la CFDT attend lundi prochain pour se prononcer sur le sujet, son secrétaire général, Laurent Berger, a laissé peu de doutes sur la suite envisagée par la centrale : « Le décret, il est le même. Nous, on a toujours considéré que c’était une réforme injuste. Donc on continuera de le combattre. » 

Mais si des discussions sont déjà « en cours » entre syndicats, le dépôt des recours ne pourra se faire qu’après parution au Journal officiel. De quoi resserrer encore l’étau.

 

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