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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Non, Jean-Michel Blanquer ne fait pas d'erreurs …

18 Janvier 2022, 15:28pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Des promesses et toujours la casse du service public en résultat final.Des promesses et toujours la casse du service public en résultat final.
Des promesses et toujours la casse du service public en résultat final.

Des promesses et toujours la casse du service public en résultat final.

Conspué pour sa gestion catastrophique de la pandémie à l'école, Jean-Michel Blanquer plaide pour « l'erreur humaine » Piège : on trouve chez lui aussi peu d'erreurs que d'humanité.

« Je ne suis pas parfait. »  Cette révélation, J-M Blanquer l'a délivrée au lendemain de la grève du 13 janvier. Parti en croisade contre le « wokisme » au nom du refus de l'américanisation de notre société, il s'est pourtant livré à un « mea culpa » très américanisant, maquillant en « erreur humaine » une stratégie délibérée.

Car J-M Blanquer ne fait pas d'erreurs.

Ancien recteur, ancien directeur général de l'enseignement scolaire, il connaît la maison comme sa poche et il a été choisi pour cela.

Il a fait toute sa scolarité au très élitiste et très catho collège Stanislas, un soubassement idéologique qui se manifeste par ses liens sulfureux et mal masqués avec des associations ultra-cathos et/ou proches de l'extrême droite comme SOS Éducation ou Espérance banlieues, militante du privé hors contrat.

Pas mal pour un pourfendeur autoproclamé du « séparatisme .»

Pas d'erreur. Celui que les stylos rouges ont surnommé « Jean-Mytho » pour son rapport distant à la vérité applique son programme avec méthode depuis 2017 : affaiblir, désespérer, casser le service public d'éducation pour que, dans les failles ainsi créées comme autant de promesses de profits, s'engouffre le privé.

L'école obligatoire à 3 ans ? Un financement public pour de nouvelles écoles privées. La « continuité pédagogique » sans logiciels publics capables de l'assumer ? Une aubaine pour l'EdTech qui prend le « marché » du numérique éducatif.

Les rémunérations stagnantes, l'attractivité en chute libre qui mine le recrutement, le management vertical et harcelant, la maltraitance globale des personnels, les démissions qui explosent ?

Des stratégies façon France Télécom pour se débarrasser des agents trop attachés au service public.

* Les réformes du bac, général et professionnel, qui diminue les heures de cours au détriment de l'avenir des lycéens.

* Parcoursup, qui les empêche de définir librement leur projet ?

Autant d'aubaines pour les vendeurs d'orientations et de formations. Chaque fois que J-M Blanquer respire, c'est l'agonie du service public de l'éducation qu'il exhale.

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