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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La grande braderie des fleurons tricolores

8 Février 2022, 13:34pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

2017 fermeture de l'usine "automotive  d'Amiens - La vente d'Alstom à l'américain GE - La fermeture de Whirpool Amiens pour délocalisation à à Lodz, en Pologne - la braderie d'Alcatel-Lucent au finlandais Nokia etc; etc.2017 fermeture de l'usine "automotive  d'Amiens - La vente d'Alstom à l'américain GE - La fermeture de Whirpool Amiens pour délocalisation à à Lodz, en Pologne - la braderie d'Alcatel-Lucent au finlandais Nokia etc; etc.
2017 fermeture de l'usine "automotive  d'Amiens - La vente d'Alstom à l'américain GE - La fermeture de Whirpool Amiens pour délocalisation à à Lodz, en Pologne - la braderie d'Alcatel-Lucent au finlandais Nokia etc; etc.2017 fermeture de l'usine "automotive  d'Amiens - La vente d'Alstom à l'américain GE - La fermeture de Whirpool Amiens pour délocalisation à à Lodz, en Pologne - la braderie d'Alcatel-Lucent au finlandais Nokia etc; etc.

2017 fermeture de l'usine "automotive d'Amiens - La vente d'Alstom à l'américain GE - La fermeture de Whirpool Amiens pour délocalisation à à Lodz, en Pologne - la braderie d'Alcatel-Lucent au finlandais Nokia etc; etc.

Depuis quelques semaines, le gouvernement Macron veut pousser EDF à racheter la branche nucléaire d'Alstom à l'américain Général Electric (GE) qui a décidé de s'en débarrasser.

Un virage stratégique tardif, visant à « redorer » le blason de la macronie…

«  Rappelons que l'américain GE a supprimé 600 postes d'ingénieurs à Levallois avant de licencier à tour de bras : 8000 emplois ont été supprimés en Europe ! »

Mais qui ne suffira pas à effacer le reste de son bilan. En quelques années, l'ancien ministre de l'Economie aura bradé plusieurs groupes tricolores à des multinationales venues faire leur marché dans l'Hexagone, avec des conséquences funestes en termes d'emplois et de savoir-faire.

En 2015, le ministre Macron défend ainsi le rachat par le finlandais Nokia d'Alcatel-Lucent (télécoms), en s'abritant derrière un curieux argument ; « une vision romantique ou classique de l'approche française aurait été de dire ; '' c'est une entreprise française, ne laissons personne l'attaquer, bloquons toute fusion'' . »

La « modernité » exigeait donc de se coucher devant Nokia… Sept ans plus tard, l'argument n'a toujours pas convaincu Laurent Richard (CGT) , qui travaille sur le site Nokia à Nozay, dans l’Essonne.

« Macron a bradé Alcatel-Lucent, affirme-t-il. Nous sommes devenus une boite de prestations pour Nokia : toutes les décisions stratégiques sont prises en Finlande , tous les profits sont rapatriés là-bas ?

Quand aux emplois, ils ont été laminés ; lors du dernier plan social, un ingénieur sur trois a été licencié ! »

 

Pour caractériser la politique industrielle du chef de l’État, le syndicaliste invoque un mélange d'idéologie et d'inculture :

« En bons ultralibéraux, Macron et ses ministres sont persuadés que c'est le marché qui doit faire les choses. Par ailleurs, je pense qu'ils ne connaissent rien de l'industrie. »

En 2015, Emmanuel Macron expliquait qu'il voulait construire un « géant des télécoms européen », alors même que la stratégie de Nokia toujours été nationaliste. En nous rachetant, le groupe a récupéré notre portefeuille clients, plus fourni que le sien, et mis à profit notre R&D pour développer ses produits. »

L'« économie française ne se réduit pas à ses « fleurons ». Et un gouvernement ne peut pas se désintéresser des entreprises en difficulté, dont les faillites fragilisent le tissu productif et dévastent le territoire

En la matière, Emmanuel Macron aura coulé ses pas dans ceux de ses prédécesseurs ; à chaque fois qu'une entreprise en carafe menace de faire les gros titres, il s'agit de dénicher un repreneur privé « qui licenciera le moins de monde possible... » ou , plus exactement, le plus tard possible.

 

En avril 2017, dans l'entre-deux-tours de la présidentielle, le candidat Macron se rend sur le site de Whirlpool (machines à laver), à Amiens, ( sa ville natale ) menacé de fermeture. Face aux salariés, il s'engage à ne pas laisser tomber, en aidant à trouver un « repreneur solide » ; « sur ce volet-là, on ira au bout du dossier de recherche de repreneur, avec le dossier qui est un vrai dossier industriel, qui reprend le plus d'emplois et de matière pérenne. '' PÉRENNE'' ! »

 

Le président « jure » qu'il s'est fait berner .

Las ! Le terme de « pérennité » n'est pas vraiment approprié pour décrire la suite de l'histoire ; Le site est confié à un industriel spécialiste dans la fabrication de boîtes aux lettre, Nicolas Decayeux.( président du Medef de la Somme)

Un an après, l'aventure se conclut par une liquidation judiciaire et le licenciement de 180 salariés, malgré de millions d'euros de subvention publique.

Decayeux se retrouve dans le collimateur de la justice pour détournement de fonds – le montant de son salaire ( plus de 200 000 euros par mois ), notamment, intrigue les enquêteurs.

Emmanuel Macron « jure encore une fois » que tout le monde s'est fait berner par l'industriel, lui compris.

 

Que reste-t-il aujourd’hui de Whirpool ?

Une vaste friche industrielle, 17 hectares de hangars vides et d'allées envahies par les mauvaises herbes, un spectacle de désolation qui soulève le coeur de François Gorlia (CGT) à chaque fois qu'il y retourne. « J'ai l'impression de voir une tombe qui n'a pas été entretenue…

Le site est complètement à l'abandon, aucune entreprise ne s'y est installée. Tout cela nous a fait du mal, ça a brisé des couples, ça a tué des gens. »

Emmanuel Macron ? Ne me parlez pas de ce mec-là ! S'énerve l'ancien salarié. Il est venu en 2017, le même jour que Marine Le Pen. Il a promis des choses, donné des millions d'euros au « repreneur » et, un an après, tout le monde était licencié. »

Pour sa future campagne, Emmanuel Macron a repris son « slogan » : Il sera le candidat-président de la « reconquête industrielle ». Mais pour les anciens de Whirlpool, comme ceux de Nokia, d’Alstom ou d'autres encore, ces mots risquent de sonner étrangement creux !

Hugh Bailey l'homme de Macron chez Général Electric France et ses milliers de licenciements.
Hugh Bailey l'homme de Macron chez Général Electric France et ses milliers de licenciements.

Hugh Bailey l'homme de Macron chez Général Electric France et ses milliers de licenciements.

             Affaire Alstom et l'américain General Electric...

 

Comme pour toutes le affaires sous cette  Ve République: 

Un  « fusible »  qui sautera bientôt ?

 

Pourtant ses « amis » de la droite dite  « Républicaine » qui sont dans « l’opposition », et qui voudraient le remplacer prochainement à l'Elysée, ceux-là même qui ont voté toutes ses lois scélérates, ne sont pas tous de l'avis de Jupiter !

En 2019, le député Olivier Marleix (LR) d'Eure-et-Loir a saisi la justice afin d'enquêter sur les circonstances de la vente du pôle énergie d'Alstom à l'américain General Electric en 2014, s'interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie.

 

Hugh Bailey était conseiller au cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy, quand l’Etat a autorisé le rachat d’Alstom par le groupe américain G.E. Nommé patron de General Electric France, le parquet de Paris a ouvert la semaine dernière une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêt.

L'ouverture de l'enquête fait suite à un signalement de la députée (Génération Écologie) Delphine Batho. Dans ce courrier, la députée des Deux-Sèvres dénonçait le fait que Hugh Bailey ait rejoint General Electric France, d'abord en tant que directeur des affaires publiques puis en tant que directeur général France depuis avril, alors qu'il avait eu à traiter des dossiers relatifs à cette entreprise lorsqu'il travaillait au ministère de l'Economie.

Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales s'intéressent au parcours de cet ancien membre du cabinet Macron à Bercy.

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