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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

LA RUÉE VERS L’IODE

11 Mars 2022, 16:17pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Après la "Covid" les labos remettent -ils ça avec l'iode...
Après la "Covid" les labos remettent -ils ça avec l'iode...

Après la "Covid" les labos remettent -ils ça avec l'iode...

Emmanuel Macron a décidément le don pour semer la panique.

* En 2020, nous étions en guerre « contre un ennemi invisible ». Le 4 mars, le président s’est dit « extrêmement préoccupé des risques » sur la sûreté nucléaire « qui résultent de l’invasion russe ».

Depuis, la demande de comprimés d’iode augmente en pharmacie.
L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire prévoit l’administration d’iode entre 6 à 12 heures après un accident. Sont concernés les habitants résidant à 20 kilomètres d’une des 19 centrales françaises, dont l’identité est communiquée par EDF aux officines.
L’iode stable empêche la thyroïde d’absorber l’iode radioactif cancérigène.

Mais la prise préventive, ou au-delà de 24 heures après l’exposition, génère des effets secondaires plus graves que les bénéfices attendus. Et l’iode ne protège pas des autres éléments dangereux tels que le strontium-90 ou le césium-137.

Ces deux isotopes radioactifs génèrent à long terme des pathologies reconnues au titre de maladies professionnelles chez les personnes ayant participé aux essais nucléaires menés par la France à Moruroa ou en Algérie.

Leucémies, cancers des poumons ou des os.

Rejetés dans l’air, ils se fixent sur les minéraux, les couches superficielles du sol et contaminent la chaîne alimentaire. En cas d’ingestion, le système immunitaire, les reins, les fonctions de la reproduction sont endommagés, générant des malformations congénitales.
L’Observatoire des dispositifs de reconnaissance et d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Obsiven) dénonce l’altération du génome et la transmission génétique des maladies radio-induites sur plusieurs générations.

Sans parler de la destruction de l’environnement, quand le dernier rapport alarmant du Giec paru le 28 février est passé totalement inaperçu.  Les Français achètent en Belgique ou en ligne des comprimés d’iode au prix moyen de 30 euros la boîte. Et la France en envoie en Ukraine.

Après le Covid, les firmes pharmaceutiques trouvent le moyen de faire du fric sur la menace atomique.

                                                              par Lydie Lymer - docteure en médecine

 

 

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