Le poisson d'avril de Macron et de l'exécutif Castex - Le Maire et autres …

C'est la bonne surprise du premier avril de la part de Macron et de ses courtisans énarques qui squattent les ministères de Matignon, Bercy et autres. Après les quolibets « gratuits » que les Français connaissent dont le « président de tous les Français » a eu occasion de leur adresser lors de ses voyages, (surtout depuis l'étranger ) du type :

« le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler », ou en y en rajoutant d'autres lors de ses cinq années… « Ils foutent le bordel, alors qu'ils devraient traverser la rue pour trouver un boulot » - « une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien » - « le mépris social pour les '' illettrés '', les '' fainéants ''  » ou encore devant la reine de Danemark, Margrethe II, où il a comparé les Danois, de « peuple luthérien » ouvert aux transformations, et les Français à des « Gaulois réfractaires au changement ». etc.

Aujourd'hui, Emmanuel Macron et « les siens », proposent la bouche en cœur, de « baisser le prix du carburant à la pompe de 15 centimes dès le 1^er avril et cela pendant quatre mois…

Après des mois d'une inflation due à la montée du baril de brut, aucun effort n'a été fait de leur part afin de baisser les taxes qu'ils empochent sur le compte des usagers. ( c'est un racket organisé par nos gouvernants actuels, qui protègent surtout les grandes fortunes du pays, les pétroliers et leurs amis banquiers )

Il en est de même pour l'ensemble des énergies, fioul de chauffage des particuliers ou industriel, gaz, électricité et autres, ou rien n'est prévu, à l’exception de quelques « têtes vertes » qui demandent aux particuliers de baisser le chauffage de 2°C pour compenser les coûts, ou du commissaire européen Thierry Breton, mis en  place à Bruxelles par Macron, qui préconise à Bruxelles « l'embargo total du gaz et pétrole russe », sans se préoccuper des températures hivernales dans les pays du Nord européen qui font partie de l'UE.

Par contre, il serait plus proche d'importer du gaz de schiste, produit chez ses amis américains, une production rappelons-le qui empoisonne les nappes phréatiques ( encore un autre « énarque » alimenté par les banquiers !)

Macron et Castex annoncent un « cadeau » de 15 centimes de réduction sur les carburants à la pompe, « c'est la bonne surprise du premier avril » pour l'ensemble des Français, ( particuliers ou entrepreneurs ) proposée par ces énarques de palais, et cela à quinze jours de la présidentielle, jusqu'à fin juillet, (après les législatives…).

Si cela n'est pas de la publicité électorale, on ne comprend plus !

J. Castex n'a pas oublié de faire comprendre aux citoyens le « quoi qu'il en coûte »  de l'opération, c'est-à-dire une perte de deux milliards pour les caisses « malades » de l’État !

Mais, prennent-ils encore une fois les Français pour des « demeurés » ?                   Qui en plus des noms d'oiseaux repris ci-dessus, les font passer pour des ignorants...

Ces 15 centimes qu'ils « offrent généreusement » représentent une perte de deux milliards d'euros pour Bercy : Quel malheur !

Mais depuis novembre 2021 alors que le carburant coûtait à la pompe 1,50 €/litre, celui-ci est passé au 12 mars 2022 à 2,20 ou 2,40 €/litre. C'est-à-dire de 80 à 90 centimes d'€ en moins de quatre mois, dont l’État s'est goinfré des 60 % de taxes diverses.

* Alors qu'il y a encore quelques temps de cela, l'augmentation du prix du baril de brut était dûment répercutée à la pompe un mois après, et que les pompistes étaient tenus d'augmenter les prix après avoir fait le plein de leurs citernes... Aujourd'hui, la spéculation les « autorisent » à augmenter du jour au lendemain de 20 centimes le litres de carburant sans autre « procès », et avec la bénédiction d'un gouvernement qui empoche les taxes. Une attitude gouvernementale, des producteurs pétroliers, des grandes surfaces commerciales ainsi que de la haute finance qui frôle de très près l'escroquerie protégée... 

* Si, à raison de 10 centimes supplémentaires par semaine jusqu'au 1^er avril, combien le carburant sera-t-il vendu avant la remise promise ?

* Quelles seront les proportions de « 15 centimes, valant deux milliards », vont-ils ponctionner aux Français jusqu'en juillet 2022 ?

* Combien d'augmentation verra-t-on sur le prix à la pompe pendant les quatre mois de réduction ?

* Quelle sera la répercussion des prix sur le transport des produits de première nécessité et sur l'alimentation ?

Alors, de qui se moquent-ils jusqu'aux élections ? et après ?

après ?