Macron : Un mensonge d’État de plus ?
UN JEUNE QUI COMMENCERA SA VIE PROFESSIONNELLE À 16 ANS, COTISERA PENDANT 48 ANS POUR PRENDRE UNE RETRAITE À 64 ANS... UN AUTRE, QUI RENTRERA DANS LA CARRIÈRE PROFESSIONNELLE À 25 ANS, APRÈS SES ÉTUDES, POURRA BÉNÉFICIER DE SA RETRAITE À TAUX PLEIN A 68 ANS !
Six années de Macronie et de mensonges pour faire avaler au « peuple de rien », celui qui l'a installé par défaut à l'Elysée, toutes ses lois antisociales, au seul bénéfice du grand patronat et de ses amis banquiers.Six années (voir plus, avec les années chez Hollande) qu'il mène la République française à la dérive, au bénéfice d'une extrême droite qu'il affectionne... car après Macron, que restera-t-il du Macronisme ?Dès le mois d'août 2022, Macron après des élections législatives aux résultats mitigés qui ne lui ont pas donné de majorité absolue, il envisageait un amendement dans le cadre du budget de la Sécurité sociale sur la réforme des retraites.Alors, ils parlent, lui et ses acolytes, du déficit des caisses de retraites afin de passer en force le passage de l'âge du départ à 64 ans. Mais que cachent-ils par ce mensonge d’État ?Rappelons ici l'article rédigé par Isabelle Raymond de Radio France, publié le 17 septembre 2022Depuis qu’Emmanuel Macron l’a évoqué le 13 septembre dernier en devant les journalistes de la presse présidentielle, le sujet revient en force dans le débat public. Le président n’exclut pas de remettre la réforme des retraites sur la table dès le mois prochain, par le biais d’un amendement au budget de la Sécurité sociale. Une réforme pour éponger le « déficit du système de retraites » mais aussi pour financer d'autres dépenses.Les arguments ont bien changé depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron. Il voulait, à l'époque, mettre en place un système universel à points, « plus juste et plus équitable ». ( sous l’influence de Delevoye, des cabinets de conseil américains ou encore de son ami le multi- milliardaire américain L- Douglas Fink, le patron de BlackRock. )L’argumentaire cette fois est différent. L’exécutif s’appuie tout d’abord sur le rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR), publié le 15 septembre 2022, qui prévoit une nouvelle dégradation des comptes...Entre 7,5 et 10 milliards de déficit à l’horizon 2027. Entre 12,5 et 20 milliards d’euros de déficit du système de retraite, d’ici 2032.Le premier argument est donc budgétaire.Les mesures d'économoes recherchées par le gouvernement se trouvent là.D'où une réforme nécessaire, que ce soit en repoussant l'âge légal de départ à la retraite, à 64 ans, voir 65 , ou en augmentant la durée de cotisation.Aucune de ces deux portes n’est désormais fermée. Une autre voie en revanche est exclue : pas question de baisser le niveau des pensions de retraite.De l'argent pour financer la transition écologique, l'école et la santéMais cette manne financière ne serait pas uniquement destinée au système de retraite, et c’est précisément en cela que le discours a clairement évolué par rapport au premier mandat d’Emmanuel Macron.Aujourd’hui les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Les retraités représentent 14% du PIB, de la richesse nationale créée en une année.Pourquoi ne pas flécher cet argent vers d’autres dépenses, s’interroge tout haut le président de la République : des dépenses urgentes et nécessaires comme l’école, la santé et la transition écologique, propose Emmanuel Macron.( Les seniors peuvent travailler jusqu'à la mort afin de financer ce que Macron ne veut pas payer. Alors, va-t-il ajouter à son programme de démolition de la retraite, le financement par les « vieux » de l'armement national ou européen ? )Un changement de paradigme qui mérite d’être saisi par le débat public.