Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Une nouvelle réforme de l'assurance-chômage qui fait l'unanimité contre elle…

30 Mai 2024, 16:49pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Lorsque Bercy décide, une réduction de 10 milliards d'euros sur les dépenses de l’État, c'est Attal et son gouvernement qui frappent au portefeuille des salariés, des cadres moyens, des retraités et des plus précaires afin «d'essayer » de renflouer la dette de plus de 1 000 milliards d'euros supplémentaires, que Le Maire et le macronisme ont creusé en sept années au pouvoir. Ils leur restent encore deux années de pouvoir pour encore aggraver la dette de la France. La ponction ne s'arrêtera pas là, Bercy a déjà annoncé 20 milliards d'économies pour 2025 (sans augmentation d'impôts, mais des taxes et augmentations sans fin, des produits nécessaires et énergies utiles à la vie des citoyens Français.)  

Une nouvelle réforme de l'assurance-chômage qui fait l'unanimité contre elle…

A ce niveau de mesures scandaleuses, les leaders syndicaux n'étaient pas assez nombreux pour lister les régressions sociales contenues dans le nouvelle réforme de l'assurance-chômage.

« C'est la cinquième réforme que la macronie impose depuis 2017.      Mais quel est le problème de Macron et des ses associés vis-à-vis des chômeurs? » se demande Sophie Binet au vu des 3,6 milliards d'euros d'économies par an que l’exécutif entend réaliser sur le dos des privés d'emploi en durcissant les nouvelles règles d'indemnisation.

(Huit mois travaillés nécessaires sur les vingt derniers et non plus six mois sur les vingt-quatre derniers). Personne ne se comptait dans le chômage, comme le fait croire le gouvernement. Le problème est que cette réforme va ajouter de la précarité à des personnes déjà en précarité », soupire la secrétaire générale de la CGT, qui va attaquer le décret devant le Conseil d’État ? D En échos , son homologue de Force Ouvrière , Frédéric Souillot, revient sur l’argument des « offres d'emploi d'emploi non pourvues » servant de justificatif à l'exécutif pour diminuer l'accès des chômeurs aux droits à l'indemnisation ;

« Elles restent stables : il y en avait 320 000 en 2018. Il y en a 400 000 aujourd'hui. Et il s'agit d'emplois à temps partiel subi. Il faudrait prendre deux temps partiels pour remplir le frigo. » (à la condition d'avoir des horaires compatibles pour les deux).

A ses côtés, Marylise Léon attaque els institutions du premier ministre. « L'objectif est budgétaire. Mais l'assurance-chômage est bénéficiaire est n'est pas une variante d'ajustement ; Ce sujet mérite un débat démocratique », demande le patronne de la CFDT, qui soutien, au diapason de l'intersyndicale la proposition de loi déposée par les députés Liot , attendue à l'assemblée nationale le 6 juin et visant à protéger l'Unedic.

« Revendiquer une punition collective est méprisable », résume François Hommeril, président de la CFE-CGC, qui dénonce »cette façon de gouverner au coin du bar, de méconnaître la réalité des chômeurs. Quand des salariés qui ont travaillé toute une vie se retrouvent au chômage, ils ne sont pas là par plaisir ? »

                                                                                                             L'HUMANITE Magazine

Commenter cet article