À Saint-Saulve, enfin une commission pour discuter des rythmes scolaires !
Pour la ville de Saint-Saulve, une commission des affaires scolaires est prévue pour ce vendredi 11 octobre 2013 ; cette commission discutera de l’ouverture d’une nouvelle classe à l’Ecole élémentaire des Beaux-Monts.
C’est cette ouverture de classe et l’arrivée d’un nouveau professeur des Écoles qui avait mis en émoi Madame la Maire. Cette dernière, prévenue par Madame l’Inspectrice Académique le vendredi avant la rentrée des classes, se trouvait « coincée » par cet appel, alors que le Rectorat avait déjà prévu l’ouverture d’une classe supplémentaire dès le mois de mai dernier. Mais par « manque d’argent », on ne pouvait ouvrir une classe en plus à l’École du Moulin Rouge !
Allez comprendre...
Bref, nous allons « enfin » parler des rythmes scolaires pour la rentrée 2014. Et ce même si à la ville de Saint-Saulve, qui a tous les atouts pour recevoir les enfants dans ses différentes activités périscolaires existantes, il a été préférable de repousser les nouveaux rythmes scolaires à une année supplémentaire.
Les conseils « des patrons de l’UMP » voulant étouffer dans l’œuf la loi mise en place par le Ministre de l’Education Nationale, la ville de Saint-Saulve et sa maire UMP, comme toutes ces communes UMP et de la droite rétrograde, ont-elles suivi depuis plus d’un an maintenant les recommandations de Monsieur Coppé (le chanoine de Meaux), qui lance à ce jour une campagne politicienne contre ce projet à quelques mois des Municipales ?
Il est pourtant « URGENT » de penser à ces bambins et enfants de 3 à 11 ans qui font actuellement quatre jours complets de bourrage de crânes au nom de la loi Darcos (un des leurs), loi combinée par le gouvernement Sarko/Fillon qu’ils ont soutenu. Il faut se rappeler qu’avant 2008 et cette loi de casseur d’études scolaires, la semaine de neuf demi-journées (27 h) existait avec des cours le samedi matin.
Sachant que tous les enfants ne vont pas à l’École au pied de leur maison et que pour certains d’entre eux. Compte-tenu de la distance à faire pour si rendre. Compte-tenu aussi des ramassages scolaires. Bref, en considérant ces différents facteurs, le réveil se fait entre 6h30 et 7h30 et le retour pour certains d’entre eux se fait vers 18h au plus tôt (cela, sans parler des études surveillées).
Pour rappel, nos instituteurs et professeurs des écoles ont connu la semaine de neuf demi-journées avant 2008 (27h par semaine) et même cinq jours, du lundi au samedi soir (sauf le jeudi) de 8h30 à 16h30 avec 2 heures de pause méridienne (soit 30 h), plus les études surveillées jusqu’à 18h sauf le samedi (études payées par les municipalités, petites ou grandes).
Faut-il ainsi continuer le bourrage de crâne des enfants et même de leur imposer de se lever très tôt le matin pendant cinq journées d’affilées, afin de respecter au détriment des enfants le bien-être de certaines familles qui pourront se permettre financièrement de partir en week-end ? Ou faut-il laisser la journée du mercredi pour le repos et la coupure nécessaire, laissant le choix aux parents et enfants de faire de cette journée les activités périscolaires qui les intéressent ?
Il est quand même inadmissible de permettre à l’enseignement privé, de toutes confessions (dites agréées) - qui se trouve être sous l’autorité du même Ministère de l’Éducation Nationale alors qu’ils vivent de nos impôts pour le règlement des salaires de leurs professeurs et des subventions réglées par nos communes pour le nombre d’enfants fréquentant ses écoles - de se voire dispenser de suivre la même loi républicaine que celle imposée à l'enseignement public ; alors que la Loi de 1905 séparant l’État et l’Église est toujours d’actualité !
Quant aux ressources à mettre en jeu pour les activités périscolaires des lundi, mardi, jeudi et vendredi, le coût pour les familles qui laissent les enfants à la cantine pourrait être réduit ; sachant que le mercredi, les parents travaillent mais que le samedi, les enfants pourraient sortir des cours dès 12 heures (à voir !).
Alors, Mesdames et Messieurs les vingt huit conseillers de la droite saint-saulvienne, arrêtons là les « mascarades politiciennes » et les ficelles tirées par vos dirigeants parisiens et pensons sérieusement au bien-être de nos enfants pour leurs permettre de suivre un cursus sérieux dans des études qui leur seront nécessaires pour la rentrée dans le monde du travail.