L’imprévision se paie tôt ou tard !

Voilà le type d'alignement qu'on peut trouver dans une commune qui possède moins de financement que Saint-Saulve !

Il y a des choses que les Saint-Saulviens doivent connaître. Il convient en effet de se soucier de l’avenir de notre commune et de nos impôts locaux et ceci malgré les ricanements perceptibles dans les rangs de la majorité municipale lors du dernier conseil municipal, notamment concernant ce qui est écrit sur ce présent blog. Sont-ils contrariés par ce qu’il s’y écrit, alors que les propositions ou les réflexions de l’opposition municipale lors des conseils sont systématiquement éludées ou détournées le plus souvent ?

Lors du dernier conseil municipal, il nous a ainsi été présenté un compte budgétaire prévisionnel « équilibré », ceci grâce à une manne financière due au rattrapage de taxes de Vallourec et de la Clinique du Parc. Cet argent, tombé du ciel, ne reviendra malheureusement pas tous les ans et pour la municipalité il va falloir faire face prochainement à l’arrivée massive d’enfants, issus des récentes constructions au Marais de Saint-Saulve (500 logements construits ou en prévisions de construction) et à celles prévues rue Jean-Jaurès, rue Victor-Hornez, rue Roger-Salengro, sans compter les immeubles construits et constructions prochaines à l’arrière de la résidence Gustave-Flaubert.

L'École a été mise sur le côté des prévisions budgétaires, la municipalité restant en cela cohérente avec la politique du précédent gouvernement qu’elle a toujours approuvé et soutenu. N’oublions pas que notre maire a voté à l’Assemblée Nationale toutes les lois restrictives que son ami Borloo et le gouvernement dont il était le numéro 2 a mis en œuvre. N’oublions pas non plus que ce même gouvernement a mis en oeuvre les coupes sombres dans l’effectif enseignant et la suppression de classes à tous les niveaux de l’école. Ces suppressions ont touché aussi et à moindre importance toutes les écoles confessionnelles de tous niveaux. 

Qu’allons-nous faire, si dans les proches années qui arrivent, plusieurs centaines d’enfants de tout âge arrivent dans notre crèche municipale, nos écoles maternelles et primaires ?

Ou faudra-t-il aller chercher les fonds ?

Faudra-t-il recourir à des crédits à taux X et donc à des impôts supplémentaires ?

* Des dépenses somptuaires ont été engagées par la commune - ne serait-ce que pour la rénovation coûteuse du tennis, qui ne touche qu’une certaine catégorie de Saint-Saulviens et autres joueurs venant de l’extérieur), alors que pour les autres associations municipales les subventions ont été gelées, voire supprimées.

* Pourquoi aller traiter des marchés publics pour la tonte des gazons à des entreprises privées (celles-ci laissant le plus souvent les coupes sur le terrain) ?

* Pourquoi prévoir la mise en œuvre d’un gazon synthétique au stade de foot, alors que beaucoup de stades professionnels n’en sont pas équipés ? Est-ce pour éviter l’entretien d’un gazon naturel dont le personnel municipal pourrait s’occuper, à moins qu’il n’en soit pas « capable » ?

* Ou encore le marché d’élagage des arbres de la rue Henri-Barbusse, toujours par entreprise privée ? Un élagage qui ressemble plutôt à un alignement de troncs sur la route du cimetière Saint Roch...

Voici ci-dessous le genre d’alignement des troncs de tilleuls, rue Henri-Barbusse :

Voici ci-dessous la coupe exécutée sur des platanes par les employés municipaux d'une commune française quasi-similaire à celle de Saint-Saulve, mais qui a beaucoup moins de moyens financiers.

La ville n’a-t-elle pas de personnel qualifié dans les 87 agents techniques qu’elle emploie pour exécuter ce genre de travaux ?

Rappelons ici l’achat il y a quelque temps d’un chariot télescopique « dernière génération » avec nacelle pour deux personnes pouvant s’élever à huit mètres et « en principe devant servir à l’élagage des arbres » (article VDN du 23 mai 2009) et autres travaux, devant ainsi permettre une réorganisation des services techniques !

À quoi sert donc ce matériel onéreux à l’achat, et coûteux à la maintenance, s’il ne sert pas ou si peu ?

Sachant que même les illuminations de Noël sont exécutées par une société privée actuellement sous contrat de maintenance pour sept années, qui en assure aussi la pose et la dépose (VDN du 05/12/2009).

Faut-il ainsi croire que les agents municipaux n’ont pas beaucoup d’estime aux yeux de l’élite municipale ?