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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Les CADEAUX aux banquiers...

11 Octobre 2010, 09:00am

Publié par Jean-Claude

Affaire-Kerviel.jpg

Nous connaissons tous les cadeaux que le gouvernement a largement distribué aux grandes familles argentées de la « France d’en haut ».

Il vient de distribuer, sans vergogne, des chèques de plusieurs millions d’euros en « remboursement » de trop perçu d’impôts, aux familles fortunées (en argent) et riches en scandales (voir les affaires Bethencourt etc.).

Ces remboursements n’existent pas pour les ouvriers et cadres moyens.

Le gouvernement a renfloué, il n’y a pas si longtemps de cela, les grandes entreprises qui délocalisent la fabrication des matériels dans les pays à faibles revenus (Cf. Renault, PSA, etc.), les banques en faillites, afin de surmonter  la « Crise », cela sur des fonds dits « secrets » car les caisses étaient et sont toujours vides pour les classes laborieuses du pays.

Nous voici arrivés soi-disant aux portes de sorties de cette crise ; pas pour l’ouvrier ni l’emploi, mais toujours pour la même classe « des nantis du Fouquet’s ».

Après le scandale du « Crédit Lyonnais » dont nous remboursons toujours le «Trou » avec nos impôts, maintenant, c’est « l’Affaire Kerviel » et ses 5 milliards disparus dans les jeux boursiers de la Société Générale. Ce dernier se retrouve seul « lampiste » reconnu coupable.

è DERNIERE NOUVELLE : voici ce qui est paru le 9 octobre dernier sur « Le Parisien.fr » :

« La Société Générale a récupéré 1,69 milliards d’euros (…) c’est-à-dire que son préjudice ne peut en aucun cas être de 4,9 milliards » vient d’assurer l’avocat de Kerviel sur France Info.

« Elle a trompé le tribunal en ne l’informant pas de cette récupération d’impôt, c’est tout à fait scandaleux, cela se rapproche de l’escroquerie au jugement, c’est-à-dire qu’on demande au tribunal d’ordonner le paiement de sommes qui ont déjà été payées », a-t-il ajouté. La réponse de l’avocat de la Société Générale sur Europe 1, ayant donc un autre son de cloche. »

Il n’empêche qu’en dehors de la bagarre d’avocats, les dindons de la farce sont toujours les mêmes, à savoir les contribuables que nous sommes et qui doivent régler grâce à un dispositif fiscal permettant aux sociétés  de bénéficier d’une déduction d’impôts en cas de « pertes exceptionnelles ».

Pauvres banques !

Si les petites entreprises qui font des pertes sur des chantiers qui ne lui sont pas payés en temps, qui payent des agios sur les découverts et qui sont mis en faillites par ces mêmes banques en cas de découverts prolongés, pouvaient bénéficier des mêmes avantages que ces banquiers véreux, il y aurait peut-être un peu plus d’emplois sur le marché du travail.

 

Jean-Claude QUILLET-VILETTE

(Photo : Reuters)

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