Trop de "boulot" pour les bouleaux à Saint-Saulve

Aucune maladie, aucun chancre, aucun champignon et pourtant: "Ecologie à la Saint-Saulvienne"!

Du « boulot » pour des bouleaux gênants,

pour qui, pour quoi ?

Pour faire suite aux commentaires de lecteurs du blog, des questions sont posées suite à un abattage sauvage d’une allée de bouleaux formant écran de verdure et mur naturel anti-bruits avec l’avenue de l’Europe et les résidences des « Alouettes, Bernanos et autres »

Des questions qui ont été posées par une pétition de riverains, mais qui restent comme souvent « sans réponse » !

Commentaires de riverains concernant ce fait d’abattage sans autre procès !

"d'enb bas" : le 06/04/2015 22:04

il est nécessaire de prévoir le bois de chauffage pour l'hiver prochain, mais pas pour le peuple de la France d'en bas

"chtiencolère" du 27/03/2015 18:16

Et qu'en est-il des bouleaux de l'avenue de l'Europe ? Pourquoi 25 ont-ils été abattus ?

"Chtiencolère" du14/05/2015 16:11

Les bouleaux (en pleine forme pourtant) ont été coupés (tous) sur demande en mairie par deux riverains qui se sont plaints..... des feuilles dans leur jardin !!! 

Alors la question reste toujours posée:

Quels sont le ou les protagonistes qui ont réclamé cet abattage?

Quel a été le rapport entre la Ville et les riverains pour prendre une telle décision? 

Par quoi remplacer cet écran de verdure va-t-il être remplacé dans de plus brefs délais ?

Après l’étonnement compréhensible de l’abattage sans raison des arbres longeant l’avenue de l’Europe à Saint-Saulve, les riverains se sont sentis totalement « dénudés » de leur intimité résidentielle.

En effet, du jour au lendemain, la mise à zéro de cette haie d’arbres formant écran entre le passage intense de l’avenue de l’Europe le fond des résidences surplombant la rue de l’Europe les a totalement renvoyés plus de 40 années en arrière.

Ce mur de verdure amoindrissait, il faut le dire, les nuisances sonores et visuelles dues  au  passage intense des motos, voitures, camions, bus à longueur de journées et tard le soir ; ce qui n’était pas le cas loin de là  lors de la construction du lotissement et l’ouverture de cette avenue.

Qui a pris cette décision sans avoir l’obligeance d’en aviser les riverains en leur demandant leur avis ? Il faut dire qu’avec une majorité de 30 élus (soit 91% du conseil municipal) on se sent peut-être au-dessus de ce genre d’obligation ! Certains se posent même la question de savoir si ce n’est pas en prévision de l’hiver prochain que cet élagage a été décidé ! (voir les commentaires reçus sur le blog)

En tout cas, et malgré une pétition lancée par les riverains mécontents, rien n’a été évoqué au dernier conseil municipal du 26 mars dernier. Ont-ils seulement eu droit à un entretien et quelles sont les « promesses » qui en sont sorties dans ce cas ?

Alors, y aura-t-il une compensation urgente en prévision pour réduire ce mur naturel anti-bruits, qui a été détruit pour des raisons qui restent vagues, à savoir le pollen des bouleaux ou les feuilles qui s’amoncellent sur les pelouses en automne. (étant une autre allergie au boulot !)

Le pollen, nous le trouvons sur tous les arbres et arbustes gênants, voir les fleurs de haies de troènes, les lilas, jasmin, frênes à fleur, forsythias et toute la famille des oléacées. Faudra-t-il que nos élus en arrivent à interdire un jour pour remplacer ou faire replacer ces arbres par du béton ?  Iront-ils à demander aux cultivateurs qui récoltent le « colza » de s’abstenir de semer leurs fleurs jaunes ?

Tout gêne, surtout dans des villages qui ont trop vite grandi et dont les élus doivent faire plaisir aux amis afin de ne pas éparpiller leurs voix ! Nous vivons dans un monde mécontent de tout, le pollen, les cloches d’Eglise gênant la tranquillité du citoyen, des chats errants, des coqs de la basse cour, (ou pour les habitants qui décident de demander l’installation d’un poulailler dans leur parcelle.)

« Le Coq » de l’histoire à Saint-Saulve est, que, pour obtenir cette autorisation de travaux, ils doivent  indiquer qu’il n’y aura pas de « coq » dans la basse cour !!!

D’autres allergies sont dues aux plumes de pigeons et autres, alors faudra-t-il parler un jour du nombre de tourterelles sauvages ou des merles qui poussent leurs cris l’été des quatre ou cinq heures le matin ou aux pigeons bisets qui envahissent les monuments et clochers ? (Certaines communes commencent à en faire la chasse).

Heureusement que nos villes ne sont pas en bordure de la mer, car il y aurait certainement revendications sur les fientes des mouettes, goélands ou cormorans  qui bombardent façades, voitures et autres !

Y aura-t-il un jour des plaintes contre le meuglement gênant de vaches de la ferme ? ( Il faut savoir qu’en montagne les cloches des troupeaux  gênent énormément les Parisiens expatriés).

Nos élus municipaux majoritaires prendront-ils un jour des mesures sur tous ces points afin de faire plaisir à deux ou trois amis aux oreilles sensibles ou qui ont peur de ratisser ou de balayer les feuilles devant la porte ou sur leur pelouse ?

Pourtant certaines constructions qui ressemblent plutôt à des verrues en centre ville et qui servent en principe de « ferme » ne gênent pas nos chers élus malgré les « coqs anglais » qui poussent leur chant à longueur de journées.

Il est à croire que ,pour de pareils bâtiments, les rats qui doivent être gros comme des lapins ne dérangent pas le voisinage !  

Le malheur est que beaucoup de plaignants s'aperçoivent quelques temps après les élections qu'ils ne se sont pas déplacés pour faire valoir leurs voix et être enfin écoutés ou alors, ils n'ont pas choisi la bonne enveloppe...

Nos dépositaires du "droit de faire" devraient au nom de "l'Ecologie municipale" lire

"Ravageurs et phytopathologie des forêts et plantations" étude en 2 volumes de l'IUFRO/FAO