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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La viande pour notre "futur"!

24 Juillet 2015, 06:22am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Mille vaches - pompes à lait et surfaces" habitables!Mille vaches - pompes à lait et surfaces" habitables!Mille vaches - pompes à lait et surfaces" habitables!

Mille vaches - pompes à lait et surfaces" habitables!

Un rumsteck estampillé « Viande de France » pour nos enfants !

 

Qu’allons-nous manger dans quelques années avec l’estampillage « Viande de France » que les grandes surfaces pourront mettre à l’étale de leurs boutiques ?

 

A ce jour pour les petits et moyens exploitants, la viande bovine est sous payée depuis des décennies. Les grandes surfaces tirent toujours plus vers le bas les prix de la viande et du lait, d’années en années; quitte à faire disparaître ce qui reste du petit et moyen élevage qui pratique une production saine, malgré l’obligation pour eux de passer par certains produits à base d'OGM, imposés par l’Europe et l'Oncle Sam.

 

Il est utile de faire savoir aux consommateurs que nous sommes, qu’il faut à un bovin :   un hectare de prairie en moyenne par an pour se nourrir; les aliments doivent apporter à l’animal, l’eau, les glucides (sucres), les protéines (pour la formation des muscles et le renforcement des os), les lipides ( acides gras etc.), les minéraux (eau et sels minéraux) et les vitamines ( suivant la liste conforme à l’annexe I et II du règlement européen n° (CE) 1925/2006), tous ces ingrédiants étét utiles à leurs fonctions vitales et leur croissance)

 

Les grandes surfaces et leurs centrales d’achats ont déjà bien entrepris la démolition des petites et moyennes structures paysannes et cela depuis plusieurs décennies, tant sur le niveau viande bovine que laitière.

 

Depuis 1949 toute variété de semence mise sur le marché doit obligatoirement être inscrite sur le catalogue géré par l’Office communautaire des variétés végétales  (OCVV) dont le siège est à Angers. Sachant que les grandes multinationales semencières, producteurs d'herbicides, insecticides et autre organisme génétiquement modifié (O.G.M), que ces vendeurs  ne sont autres que : Bayer, Limagrain, Monsanto, Pioneer, Vilmorin ou Syngenta, tous réunis au sein de « l’Union française des semenciers », ont ainsi fortement appuyé le texte de loi.

Aujourd'hui, aucun agriculteur ne peut échapper à la réglementation mise en place en 1949 la loi qui considère la reproduction de semences à la ferme, sans payer la « dîme moderne » à leurs propriétaires, comme une contrefaçon.

La récolte pouvant être alors saisie.

 

Nous pouvons à cette lecture voir ce que nous trouvon  aujourd'hui dans nos assiettes, ne serait-ce au niveau de la viande bovine et des produits laitiers transformés.

N’en doutons pas, cela s’aggravera aujourd’hui avec les fermes « intensives » leurs 500 ou 1000 bovins, (soit 1000 hectares) dont la nourriture et la traite se feront en batterie et en box, avec des produits et vitamines à base d’OGM, ces dernières ne voyant pas sur leurs carrières « laitières » un mètre carré de verdure.

 

Elles seront réformées après 3 ou 5 ans de bons et loyaux services, ces industriels ne pouvant perdre d’argent à l’engraissement de l’animal après sa « retraite ». Cette viande n’en doutons pas sera réglée à faible prix par les centrales d’achats de nos grandes surfaces et nous retrouverons cette « barbaque » avec l’étiquette « VIANDE  FRANCAISE »

 

Rien ne dérange ces industriels du lait et de viande bovine « grande quantité » mais sans qualité et la viande comme le lait seront transformés par les grands groupes agroalimentaires et les  grands groupes "oubliront" les petits exploitants.

Car le plus gros de leur bénéfice sera de récupérer le méthane animal, d’en faire tourner des turbines et de vendre l’électricité à bon prix à EDF.  

 

C’est aux gens de la FNSEA et aux syndicats agricoles de faire le ménage contre ces ramasseurs de « pognons » en les rayant de leur liste de meneurs et en refusant la main mise depuis 1949 par les producteurs d’OGM (type Monsanto) et autres protégés par l’UE et l'Oncle Sam. Tout cela, avant que nos petits producteurs ne se voient dans l'obligation d'expédier leurs productions en Asie ou en Afrique du Sud à leurs frais!

 

Car sachons que la santé publique, le bien être des animaux, l’alimentation de nos enfants, ne comptent pas pour ce genre de rapaces européens et  internationaux

 

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