L'Ecologie à la française.

A quelques mois du sommet à Paris pour sauver notre « Planète »

Que peut donc faire un Ministère de l’Ecologie, à part de pouvoir rémunérer son Ministre, les directeurs de cabinets et employés qui grattent du papier et des plans sur la comète à longueur de journées?

En effet, après le limogeage de Delphine Batho qui a eu le tort de critiquer la baisse du budgetdu ministère de l’Ecologie, cette dernière comme Philippe Martin qui l’a remplacé n’ont pas eu de temps pour faire leur preuve, dans un ministère qui manque et manquera toujours de moyens pour fonctionner correctement.

A ce jour, lorsque l’on parle écologie, c’est un problème qui porte surtout sur la pollution de la voiture de « monsieur tout le monde » qui roule au fuel et qui pollue !

Mais, ces chers écolos et Ministres ne se sont jamais penchés sur les voitures « grand standing » les 4x4 qui polluent nos Villes (pollution sonore, vitesse et CO²) et qui comptent plusieurs dizaines de chevaux fiscaux sous le capot.

Il est plus facile de frapper fort sur la petite citadine de 5 ou 6 CV qui sert surtout aux travailleurs pour faire le trajet "route-boulot- dodo" et qui a pour seule cause le manque de transports en communs adaptés aux secteurs industriels et zones commerciales ou artisanales.

Aucun élu, encore moins aucun gouvernement n’a à ce jour eu le courage de toucher aux lobby des constructeurs qui mettent sur le marché ces « Machines à tuer » de plus en plus puissantes.

Il suffirait à nos Ministres et élus de taxer les firmes automobiles qui mettent sur le marché ces engins de mort qui roulent jusqu’à 300 km/h et plus, alors que dans les pays européens le plus souvent la vitesse ne peut excéder 130.

Mais les tricheurs sont sous le capot et ils profitent de « l’imbécillité des gouvernants » pour continuer de mettre sur le marché leurs engins meurtriers que sont les grosses cylindrées qui  doublent tout le monde sur les autoroutes sur la troisième ou quatrième voie.

Dans les années antérieures que beaucoup d’entre nous avons connues, les transports en commun étaient assurer par la SNCF par des trains « brouettes » qui assuraient le transport des ouvriers et employés de l’industrie sur les rayons de plus de 50 km de leurs communes et pour les ruraux, la correspondance était assurée par des bus navettes jusqu’aux gares.

En ces temps, la voiture était un « luxe » et elle était taxée à 33%. Aujourd’hui, avec la défaillance flagrante de cette même SNCF depuis des décennies, qui préfèrent investir sur les lignes TGV- Eurostar ou Thalys,  la disparition des postes de surveillances en gares, des voies et même de la surveillance des wagons par des agents assermentés, ce problème n’est plus d’actualité.

Elle a donné sa préférence sur des lignes plus rentables et investir sur les lignes TGV- Eurostar ou Thalys, 

Alors l’Etat, sous la houlette de ses ministres bien pensants, (voir Messieurs Macron et Sapin) pour faire rentrer l’argent qu’il dépense sans vergogne se retourne sur le petit employé qui est dans l’obligation de rouler par ses propres moyens jusqu’à son lieu de travail. C’est là qu’il intervient avec des radars fixes ou transportés afin de taxer par un PV les vitesses supérieures à 5 ou 10 km/h,  cela majoré par une perte de points sur le permis de conduire avec pour risque de perdre l’emploi.

Mais qui donc a besoin aujourd’hui pour se rendre au travail, d’un 4x4 Rand Rover Range Sport de 16 CV fiscaux, qui roule jusqu’à 310 km/h, de la Maserati Granturismo  de 37 CV fiscaux d’une vitesse allant à 295 Km/h ou encore d’une Ferrari 488 GTB de 62 CV fiscaux qui ne  roule « elle » qu’à  310 KM/h ?

N’est-ce pas la faute à nos gouvernants de tous poils qui laissent faire ou à ce constructeurs qui magouillent jusqu’à tromper les Etats sur la pollution de leurs machines infernales. Ils profitent du manque de réaction de ces derniers pour nous mettre sur nos routes de vraies armes de guerre ! 

Il est préférable d’écouter Monsieur Macron, Ministre « Tous corps d’états » qui autorise les services « longues distances » de bus (non polluants certainement) et qui auront un autre impact sur la circulation routière,  Tant dans la dangerosité sur l’impact circulation que sur la pollution, tout cela pour combler les lignes de chemins de fer fermées depuis des décennies et dont la SNCF continue encore aujourd’hui le massacre au nom de la rentabilité. 

Cette société est tellement accrochée à rentabiliser qu’elle en oublie la sécurité de ses lignes (manque de vérificateurs sur les aiguillages et sur l’entretien des traverses) 

- voir l’accident de Brétigny sur Orge en est une preuve sanglante malheureusement.