Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

COMMENT LES AUTRES PAYS PLANQUENT LEURS CHÔMEURS

9 Novembre 2015, 18:07pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Ailleurs, c'est beaucoup mieux....

Ailleurs, c'est beaucoup mieux....

Extrait de l'HUMANITE DIMANCHE du 5 novembre 2015

 

                                                         *****

De nombreux pays affichent des taux de chômage flatteurs, mais se débrouillent en réalité pour faire sortir les demandeurs d’emplois de leurs statistiques.

C’est ce que l’on appelle le « chômage déguisé »

En clair, il s’agit des personnes officiellement classées comme en emploi ou inactives (et donc dispensées de s’inscrire à Pôle emploi), mais dont la situation réelle s’apparente au chômage*.

Les techniques utilisées sont variées.

On peut ainsi faire sortir les salariés du marché du travail, en attendant par exemple les dispositifs de préretraites ou de congés maladie de longue durée. Les personnes concernées ne sont plus comptabilisées dans la population active, qui regroupe les personnes en âge de travailler, travaillant ou en recherche d’emploi.

Au milieu des années 2000, des économistes ont ainsi calculé que 20% des Danois étaient sortis du marché du travail par le biais de ces deux dispositifs.

L’autre méthode, plus brutale, consiste à accroître à l’extrême la flexibilité du marché du travail, en sommant les chômeurs de prendre un emploi à n’importe quel prix.

L’Allemagne, dont le modèle économique est vanté par tous les libéraux, excelle en la matière.

Outre-Rhin les gouvernements successifs vantent le faible niveau de chômage,  (moins de 5%) mais ces bons chiffres ont été obtenus au prix d’une précarisation massive du salariat.

Près de 7 millions de salariés sont réduits à accepter des « mini jobs » payés 450 euros maximum par mois.

En un peu plus de dix ans, le nombre de salariés à temps partiel a augmenté de presque 10%, passant à 28% de la population active, contre 17% en France.

Cela s’explique essentiellement par les différentes réformes visant à inciter les chômeurs à accepter n’importe quel poste, sous peine de voir leurs allocations drastiquement réduites.

Au Royaume-Uni, les contrats « zéro heure » connaissent un boom inquiétant.

Le principe est simple : les patrons ne sont pas tenus de garantir une durée de travail  minimale et informent les salariés d’une semaine à l'autre du nombre d’heures à effectuer.

Un million et demi de travailleurs sont concernés.

Obligés de se rendre disponibles à tout instant, il leur est très difficile de rechercher un autre emploi pour obtenir un salaire décent.

En attendant, le gouvernement britannique pavoise : la précarité pour tous permet de contenir le taux de chômage en deçà de 6 %.

"Obtenir de bons résultats en matière d’emploi, finalement, ce n’est pas sorcier."

 

* Voir  Jérôme Gautié. « le Chômage » Editions La Découverte, 2009.

                                                         *******

 

Il faut savoir aussi:

 

JUSTICE.

 

Le patron du Medef poursuivi devant les prud'hommes.

 

L'Ex directeur de la communication du Medef, mis sur la touche au moment de l'élection de Pierre Gattaz, attaque l'organisation patronale pour licenciement abusif.

Il faut dire que Monsieur Anton Molina était un proche de l'ex dirigeante du Medef Laurence Parisot.

Le licencié réclame 750 000 eoros de dommages et intérêts.

P. Gattaz va avoir une nouvelle raison de détester le CODE DU TRAVAIL! 

 

L'Huma Dimanche

 

 

 

 

Commenter cet article