Lorsque les abstentionnistes laissent la place libre à la droite et à son extrême !
Les vilains petits canards qui jusqu’alors restaient muets ou presque dans certaines communes dont ils avaient ou n’avaient pas la direction, se lâchent et imposent leur loi !
Après avoir catalogué nos Sapeurs Pompiers d’armée mexicaine (armée où il y a plus de chefs que d’hommes et armée de trop payés pour le travail fourni) le nouveau président du Département J-R LECERF, part avec son équipe sur un principe afin de remonter les caisses du Département, de majorer les taxes d’habitation et foncières. A les écouter le Département est aussi victime du manque de « dotations de l’Etat ».
Rappelons ici que la baisse de ces dotations ne date pas de l’arrivée de Monsieur Hollande, mais que c’est déjà au temps de Balladur (1993/1995),
Octobre 1993 :
Devant les présidents des conseils régionaux, réunis en congrès à Toulon, Edouard Balladur s’engage à "réexaminer" plusieurs points de désaccord entre l’État et les collectivités locales en matière de financement, dont la réduction de la dotation de compensation de la taxe professionnelle.
Décembre 1995 :
Promulgation de la loi de finances pour 1996 qui définit un pacte triennal de stabilité financière (à la fois des dépenses et des ressources) des collectivités locales.
12 juin 1996 :
Dans le cadre d’un débat à l’Institut de la décentralisation sur les finances locales, Jean Arthuis, ministre de l’économie et des finances, appelle les collectivités locales à participer à "l’effort de redressement" des finances publiques et annonce l’amputation des budgets de la dotation globale d’équipement (DGE) et de la dotation de compensation de la taxe professionnelle (DCTP).
Emplo:
Les députés renforcent les obligations des demandeurs d'emploi et les sanctions applicables en cas de manquement.
Polices Municipales:
La coopération entre police municipales est « envisageable », indique la nouvelle ministre déléguée à m’Intérieur, Marie-Josée Roig.
Personnes Agées:
Perspectives de veillissement à différents échelons et selon les différents types de territoires: Colloque européen de septembre 2005.
De l’AMF ;
(tiré de l’édition du 1er décembre 2004=
Favorable aux conclusions d'un rapport parlementaire, J-P Raffarin approuve les conclusions d’un rapport parlementaire qui propose notamment de modifier la durée des contrats de plan Etat-région de sept à neuf ans, avec des périodes de trois ans à l'issue desquelles des ajustements pourraient être décidés.
"Il a accueilli favorablement ces propositions" et souhaité que la concertation se poursuive en vue d'une décision en Comité interministériel d'aménagement du territoire au printemps 2005, selon un communiqué de Matignon publié après la remise du rapport de la Délégation à l'aménagement et au développement durable du territoire de l'Assemblée nationale.
Celle-ci réaffirme "son attachement au caractère pluriannuel et prospectif des contrats de plan" et se prononce pour "un contrat resserré sur des politiques structurantes, avec une meilleure stabilité des financements et une plus grande souplesse dans l'affectation des crédits". Lors du comité interministériel (CIADT) du 18 décembre 2003, le gouvernement avait décidé de faire de 2004 l’année de la réforme des contrats de plan Etat-Région. Il en avait fixé l'approche - réaffirmation du principe de contractualisation, respect de la signature de l’Etat, partenariat privilégié avec les régions, durée plus courte des contrats, petit nombre de politiques structurantes, cadres budgétaires plus stables, etc.
Au final, cette « durée plus courte des contrats » pourrait donc se solder par un allongement - mais aussi par un découpage en trois périodes d’ajustement de trois ans. Le gouvernement avait indiqué en décembre 2003 qu’à l’issue d’une concertation ; qui devait aboutir l’été dernier, avec les deux chambres parlementaires et les associations d’élus, l’Association des régions de France en tête, une synthèse des contributions recueillies par le gouvernement déciderait du nouveau cadre lors d’un prochain CIADT
Les sénateurs , toutes tendances confondues, s'inquiètent des conséquences financières de la décentralisation et de la réforme des dotations de l'Etat aux Collectivités.
Ainsi, faut-il voir que la « disparition programmée » des dotations de l’Etat ne date pas de 2012, comme nos nouveaux élus de droite le laisse entendre tant dans les conseils municipaux, qu’au Département et bientôt en « grande Région ».
Mais ils continueront les dépenses sans compter, en augmentant les taxes de quatre ou cinq % l’an, pendant leurs mandats, en répétant : « c’est la faute de l’autre ! »