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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

VALLOUREC SAINT-SAULVE

18 Décembre 2015, 20:52pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Les questions importantes.           Les promesses floues de l'actionnaire Etat !      Les questions importantes.           Les promesses floues de l'actionnaire Etat !

Les questions importantes. Les promesses floues de l'actionnaire Etat !

 

Lu dans LIBERTE HEBDO du 18 décembre 2015

 

 

 Alain BOCQUETdéputé PCF  Rappelle MACRON à ses engagements



Alors que l’avenir du groupe sidérurgique est toujours en suspens, le député PCF du Nord a rappelé au gouvernement son rôle d’actionnaire.

 

" Je n’ai pas de parole magique » répond Emmanuel Macron,

ministre de l’Economie".

 

« Vallourec nous mène  en bateau  et le temps presse »

 

Alain Bocquet n’y est pas allé par quatre chemins, ce mercredi 16 décembre à l’Assemblée nationale, lors des questions qu gouvernement. Le député du Nord avait réuni le matin même au Palais Bourbon les députés et les représentants syndicaux des bassins concernés par l’annonce, en avril, de la suppression de 2000 emplois, dont 900 en France.

« (Ils) rejettent ces choix », rappelle le député communiste  Au micro dans l’hémicycle, il se fait le porte-parole de « l’émotion  et de la colère (…) d’autant plus légitimes que Vallourec a distribué 2,2 milliards d’euros de dividendes en douze ans et réalisé des investissements hasardeux à l’étranger.

 

Ces faits déjà connus s’ajoutent aux interrogations concernant la mise en œuvre de plans sociaux des différents établissements et l’avenir de l’aciérie de Saint-Saulve, près de Valenciennes, dont Vallourec souhaite se séparer.

« Aucun représentant fiable ne s’est présenté.

 

Vous vous étiez pourtant engagé, monsieur le ministre, à ce qu’une solution soit trouvée avant la fin de cette année » a-t-il déclaré à l’attention d’Emmanuel Macron.

« Cela en devient insupportable ! A poursuivre cette pratique politique, ne vous étonnez pas demain de connaître de nouveaux séismes électoraux »

 

Et l’élu communiste de demander des comptes à l’Etat actionnaire 

« Comment l’Etat entend-t-il s’opposer à cette liquidation programmée et imposer des solutions préservant les emplois et les activités de production ? »

Quand le ministre quitte le banc des ministres pour répondre, il tente de se faire pédagogue :

« Il y a le passé sur lequel on peut pleurer et il y a les difficultés présentes : Vallourec fournit des tubes à l’industrie pétrolière. Les prix ont chuté. Le marché est en crise, une crise de plus en plus durable 

 

Il limite son engagement non « pour l’ensemble des sites productifs français », mais sur l’aciérie de Saint-Saulve. « Nous continuerons à nous battre pour que des repreneurs industriels viennent au tour de la table aux côtés de Vallourec  Ce travail continue »  assure le ministre. « Cet engagement sera tenu »

 

S’agissant des autres sites industriels français, à Aulnoye-Aymeries, en Normandie ou à l’étranger ; « il faut trouver une réponse » admet E. Macron. « Je n’ai pas la parole magique »

En fait d’engagement, le ministre évoque seulement une rencontre prévue la semaine prochaine avec Philippe Grouzet, le PDG. « Des efforts seront demandés aux dirigeants en termes de salaires, en termes de dividendes et en termes industriels pour trouver une voie de sortie »

Emmanuel Macron a promis d’en rendre compte aux députés.

Répondant plus tard à une question de Christian Bataille, député PS du Nord, E. Macron a évoqué la mise en place de mesures anti-dumping vis-à-vis de l’acier chinois.

Pas sûr que la réponse du ministre sera à la hauteur des attentes des salariés de Vallourec.

« Nous craignons la fin de Vallourec en France et en Europe et une volonté d’en finir », a indique à la Voix du Nord  Salvatore Benedetti (CFDT). « Nous exigeons des garanties pour l’argent public dépensé et nous voulons une date  pour des projets stratégiques » rappelle Yohan Delbauve (CGT)

 

« J’ai le sentiment que la direction de Vallourec joue avec la montre et que le gouvernement, après avoir donné des espoirs, n’a pas envie pleinement de jouer son rôle d’actionnaire. Le temps passe. Rien ne bouge et l’inquiétude grandit » a aussi confié le député-maire de Valenciennes Laurent Degallaix (UDI)

 

Alain Bocquet en est convaincu :  

Pas de porte de sortie sans l’implication de l’Etat.

« Les enjeux sont trop importants pour se régler avec des réunions de sous-préfecture ou de chambre de commerce d’arrondissement »

 

            

 

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