DE L'INFAMIE A L'IMPOSTURE
Il y a eu une explosion dans le cœur des hommes et des femmes de bonne volonté de ce pays.
* Comment la Patrie des Droits de l’Homme, de la Révolution française, de Robespierre et de Hugo, peut-elle commettre une telle forfaiture ?
* Comment imaginer qu’une telle infamie voit de nouveau le jour dans notre pays ?
* Rien ne justifie la violence e aveugle, le terrorisme. Nous en sommes tout convaincus.
Tout doit être mis en œuvre pour la sécurité des citoyens.
Tout, mais l’état d’urgence ne doit pas être prétexte à museler les militants, à faire taire l’opposition, à brider l’opinion. Comment le ministre de l’Intérieur peut-il interdire par la force, les manifestations pacifistes et laisser une horde fascisante tenter de faire sa propre justice (sic) comme en Corse cette semaine ?
Comment pouvons-nous croire que la police reste impuissante face à de tels actes ?
Comment ?
Pis encore, le gouvernement à ouvert la boite à Pandore.
En voulant punir les auteurs d’attentats terroristes de la déchéance de la nationalité. Une punition réservée aux binationaux. Cette peine d’exception n’a existé dans notre histoire qu’aux heures les plus sombres du XXème siècle, dans l’Allemagne hitlérienne et en France sous le régime de Vichy.
Le Général de Gaulle en fut l’objet. Mais aussi l’écrivain et journaliste, aussi combattant, blessé en 1917, Erich Maria Remarque que les nazis privèrent de la nationalité allemande en 1938.
Réfugié en Suisse, l’auteur de « A l’ouest rien de nouveau » tira un roman de l’histoire des apatrides nés des lois anti-juives promulguées par les nazis « Les exilés »
Les socialistes se sont servis de la voix de Madame Taubira pour annoncer la triste nouvelle. Vilipendée par la droite, stipendiée par le PS, elle a maintenant les défenseurs des Droits de l’Homme sur le dos.
Depuis jeudi dernier, Valls se perd en justifications. Il ne sait plus lire sa boussole.
Prêt à tout pour garder le pouvoir, il renie ce qui fait la force de la République, ce qui fait aussi que les socialistes puissent aujourd’hui gouverner, même au profit du patronat.
Les leçons de philosophie lui importent peu. Ce qui compte pour lui, ce sont les sondages...
Qu’un fou s’empare du pouvoir, que restera-t-il de nos libertés ?
A ce rythme là, la leçon des élections régionales ne lui aura servi à rien.
Rien.
Il est temps pour les Français de (re) faire de la politique. Et de créer partout où c’est possible les conditions d’une alternative basée sur les valeurs humaines et non plus sur la finance.
Avec la conscience froide qu’un pas est franchi. Notre rôle est d’autant plus précieux que les vrais problèmes ne sont toujours pas traités en matière d’emploi, de logement, de santé ou d’éducation.
Et là, l’état d’urgence s’impose.
(**) pour agrandir texte ou photo présentés au dessus de la "description", cliquer dessus.
de Franck JAKUBEK (Liberté Hebdo)
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