Le "bidouillage" gouvernemental des nouvelles Régions!
En ce début d'année, les membres de la cellule ainsi que les citoyens qui nous ont suivi, vous présentent leurs voeux les plus chaleureux pour l'année 2016.
Que ces voeux vous accompagnent, vous et vos proches et que l'année soit une année de bonheur et de paix en France et dans le monde.
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Ils se sont fait élire tête de liste de leur Département aux dernières élections Régionales ; mais après avoir leurré les 50% d'inscrits qui se sont pas déplacés pour les mettre en place dans la Grande région Nord-Pas-de-Calais Picardie, ils préfèrent aujourd'hui démissionner de leur poste à la Région, car les places sont moins bien rémunérées que celle du Président. Alors, ils rempilent à l’Assemblée nationale ou au Sénat.
Il y en a qui s’accrochent au mandat de Conseiller Régional, mais beaucoup d’entre eux démissionnent du mandant de maire dans les grandes communes dont ils ont été élus.
Ne nous trompons pas ; les indemnités qu’ils « perdent » sont compensées pour moitié car ils garderont pour la plupart le siège d’adjoint, moins payé, « mais il ne faut pas être trop large dans la perte des finances personnelles ! »
A l’exemple de beaucoup de nos élus, aujourd’hui conseillers départementaux, conseillers régionaux, cumulant les postes d’adjoint(e)s au maire de nos villes de 10 à 40 000 habitants ou plus, de député européen démissionnaire de leur poste de maire, mais ayant gardé pour la soif le poste d’adjoint, les sénateurs tête de liste aux régionales pour leur département, président d’agglo, gardant le poste d’adjoint au maire etc..
Alors, voilà résumé la mentalité de ces « commerciaux » qui font de la politique. Ils font des « effets de manches » lors des campagnes électorales, mais qui tout compte fait, font rapidement le tour pour y retrouver les avantages qu(ils perdent ou qu’ils y gagneront.
Les réductions de dotations de l’Etat, avec lesquelles ils ont « battus campagne » handicapent énormément l’investissement des villes petites et moyennes, les communautés de communes, Départements et régions. Il en est de même pour tous les organismes nationaux qui peuvent investir sur leurs territoires et donnent du travail aux entreprises sans ponctionner de taxes supplémentaires sur le citoyen.
A ce jour, tout est bon pour discréditer les municipalités de gauche, qui ont toujours exécuté un travail clair et net dans leurs communes respectives et qui ont été réélu malgré le barrage de certains socialistes et écolos. Ceux-là mêmes qui ont obéi à leurs instances hiérarchiques ou leurs député(e)s-maires pour venir faire barrage dans les communes tenues par le Front de Gauche et Parti de Gauche et de laisser passer la droite afin d’y récupérer quelques délégations.
Il est toujours utile de rappeler encore une fois que les réductions de dotations de l’Etat remontent à la gouvernance de douze années de Chirac et pour le pompon sous les cinq années de Sarkozy, le moment où elles ont prises la tangente vers les grosses réductions.
A ce jour, la droite dans l’opposition actuelle reprend du « poil de la bête » grâce au retrait des socialistes dans plusieurs Régions, ils ont battu le Front national avec les voix socialistes, front de gauche, communistes et l’ensemble des petits formations de la gauche ouvrière représentant le monde du travail.
N’oublions pas quand même, que beaucoup de communes Lr, Udi, modem et associés ont été élues avec les électeurs des listes du Fn, absentes pour le maintien des maires en place, après des discutions « sous le tapis » avant les municipales.
Mais si l’on reprend les derniers résultats de Départementales ou Régionales, ils ont été élus aux municipales avec des scores additionnés arrivant à 70% de score, sur 50% d’électeurs effectifs.
Alors, il s’agit de revoir maintenant leur majorité, sans oublier que sur les 70% récoltées par cette droite là, plus de 35% viennent du Fn.
Aujourd’hui, ils se lâchent !
Ils en arrivent même à renier les dispositions prises par Charles de Gaulle de 1944 à 1946 et cela depuis plusieurs décennies, ne renonçant pas de s’en dire les héritiers au moment des élections !
Le 15 mars 1944, le Conseil national de la Résistance, l’organisation fondée par Jean Moulin pour fédérer les forces de la Résistance sur le territoire français, adoptait dans la clandestinité un programme qui devait instaurer un ordre social plus juste sitôt le pays libéré du joug hitlérien.
Obtenu au terme d’âpres débats visant à ménager les sensibilités politiques, syndicales et spirituelles en présence (gaullistes, socialistes, communistes, catholiques...), le texte constitue « une victoire exemplaire de l’esprit de délibération sur l’esprit de lobby », explique Philippe Dechartre, ancien ministre de De Gaulle.
Diffusé sous le titre « Les jours heureux », il jetait les bases du renouveau social de l’après-guerre, au travers d’objectifs d’une troublante actualité :
l’instauration « d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie »,
* Le « retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun »,
* Un « plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail »,
* La « possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents ».
* Le « droit au travail et le droit au repos »,
* La « sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement », un « rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine », une « retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ».