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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Le vrai visage des "sans étiquette"

4 Avril 2016, 12:25pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

il sont tous sans étiquette au début: après, c'est autre chose!il sont tous sans étiquette au début: après, c'est autre chose!
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L'histoire des sans étiquette de la 5ème République ! 

 

Il est nécessaire de rappeler aujourd’hui le rôle de tous ces politiciens qui se cachent sous le nom de « sans étiquette ».

 

Depuis le début de la 5ème République, c’est à dire bientôt un demi-siècle, ces braves gens « non inscrits » nous ont roulés dans la farine.

 

Après avoir été élus, ils ont viré leur cuti vers les partis de droite, du gaullisme d’extrême droite ( les partisans de la manif pour tous de Frigide Bargeot et sa bande, ainsi que des disciples de Mr Lebebvre) ou mieux, du Front national.

 

Rappelons les quelques personnages connus qui se sont présentés au peuple « sans étiquette » pour diverses élections et qui appartenaient au S.a.c. (service action civique) de Ch. Pasqua, ce grand républicain !

 

S.a.c, ce dernier qui servait de service d'ordre au R.p.r, fut transformé avant sa dissolution suite au décret du 3 août 1982  par François Mitterrand. Il a traîné derrière lui pas mal d’affaires, allant des trafics en tous genres aux assassinats dont certains restent non élucidés..

 

Le 30 Octobre 1979 la mort par « suicide » de Robert Boulin ministre du Travail, dont les pièces majeures du dossier ont disparu, suite à une expédition des barbouzes du S.a.c.

 

La tuerie d’Auriol en 1981, a  fait six morts dont le petit Alexandre, endormi et réveillé à coups de tisonnier. L’enfant, râlant est achevé d’un coup de couteau. 

 

Son secrétaire général, arrêté avec ses trois complice et transféré à Marseille, lui a bénéficié d’un « non-lieu »

 

Quant aux  assassins, J-J Maria, L. Collard. A. Poletti sont condamnés à perpétuité ; J-B Finoclietti, D. Campana à vingt ans de prison, J-F Massoni à quinze. Tous ont recouvré aujourd’hui la liberté, sous Chirac et ses ministres Sarko et autres; ils coulent en ces jours des retraites d’assassins bien tranquille, dans leurs « charentaises ».

 

L’assassinat du juge Pierre Michel, le 21 octobre 1981 à Marseille. Cette affaire, c’est celle d’un meurtre exécuté sur ordonnance, un meurtre prémédité, cinq ans seulement après la mort du Juge François Renaud, lui aussi lâchement assassiné à Lyon, la justice était de nouveau la victime de ceux qui violent la loi.

Il faut dire qu’en ces temps-là à Marseille, les truands, qui rendent parfois service aux politiciens, tiennent le haut du pavé, ce qui faisait des rues de Marseille, le lieu-dit de toutes les combines.

 

Cet assassinat du Juge Pierre Michel par le grand banditisme, fut un assassinat toujours inspiré par les dirigeants du S.a.c.

 

Le S.a.c sera remplacé et continuera ses actions sous un autre nom : le M.I.L, créé en décembre 1981. (donc avant la dissolution du S.a.c) 

Organisation groupusculaire des gaullistes d’extrême droite le M.i.l (Mouvement initiative et liberté) n’est rien d’autre qu’un mouvement associé, chouchouté par l’Ump de Sarkozy.

On y retrouve son secrétaire général, un certain, Xavier Bertrand qui s’y exprime régulièrement, ( pas étonnant sa dernière déclaration publique, que s’il avait été député en 1981, il n’aurait pas voté l’abolition de la peine de mort !) ainsi que Michèle Alliot-Marie, (celle qui proposa au dictateur Ben Ali en Tunisie d’envoyer du personnel français pour « mater » la révolution de la jeunesse tunisienne). Bien d'autres y étaient associés, le J.Tibéri - Y.Guéna - R. Pandraud - B. Debré - E. Raoult et le reste.  

Pourtant, les positions politiques défendues par le M.i.l sont pour le moins radicales, plus proches du Fn que du discours officiel du parti de Nicolas Sarkozy pendant sa présidentielle.

 

À propos des idées du M.i.l dans les années 1980, l'historien François Audigier écrit :

 

« Le M.i.l constituait une sorte de laboratoire idéologique, où se croisaient les influences hétérogènes de la droite libérale, d'un catholicisme réactionnaire et d'un gaullisme rigide. On y servait un discours musclé sur la préférence nationale, le combat contre l’avortement, la défense de l’école libre, le rejet des valeurs gauchistes, un ensemble qui n'avait rien à envier au programme Fn »

 

On retrouve ici l’idée de la manifestation pour tous de Barjot,  des grenouilles de bénitiers de monseigneur Lefebvre et de ses acolytes, ainsi que celle de la famille Le pen et ses casseroles.

 

Contre tout, mais qui ne parlent pas de la pédophilie ambiante au sein de leurs « prêcheurs »

 

Combien d’autres méfaits depuis des décennies sous des appellations et noms divers qui cachent tous des trafics non connus.

 

Alors, les « S.a.c -- M.i.l, -- sans étiquette (classé par le ministère de l'Intérieur "AUT- Autres) et les autres, la France en a soupé!

 

 

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