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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Lorsque Sarkozy président, voulait un joujou pour ses sorties "professionnelles"

18 Juillet 2016, 21:15pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Il est toujours utile d'apprendre; même tardivement;  mais ce sont toujours les contribuables qui paient! Il est toujours utile d'apprendre; même tardivement;  mais ce sont toujours les contribuables qui paient!

Il est toujours utile d'apprendre; même tardivement; mais ce sont toujours les contribuables qui paient!

« AIR SARKO ONE » un avion devenu symbole du

« bling-bling » du président Sarkozy dès 2010 !

 

Son coût réel !!!

Le Monde.fr du 11/11/2010 ; par Alexandre Piquard.

L'Airbus A330, baptisé «Air Sarko One», fut d'abord un souhait de Nicolas Sarkozy. L'appareil avait effectué son premier vol en octobre 2010, avant d'être utilisé par le président de la République.

Sarko One : novembre 2010, c'est-à-dire en pleine crise économico - financière 

Le triste sort des Français, la nécessité de faire des économies pour tous (cette fameuse règle d'or) n'ont pas fait trembler Nicolas Sarkozy qui a dû trépigner de joie quand il a pu faire joujou avec son Air Sarko One et se faire apporter un steack à la plancha. 

© REUTERS

Nicolas Sarkozy y tient: son avion présidentiel devrait disposer d'une baignoire. Le ministère de la Défense a démenti l'information. C'est Nicolas Sarkozy lui-même qui l'aurait exigé. L’avion comporte notamment une chambre, une salle de bain, une salle de réunion avec 60 fauteuils en cuir, et un autre petit luxe: "la possibilité pour le président de fumer à bord"…  

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, lui, a assuré  qu'il n'y aurait "rien d'ostentatoire" dans l'aménagement du nouvel A330-200, étant donné les nombreux déplacements à l'étranger liés à la fonction de chef de l'Etat. "Il n'y a rien d'ostentatoire, il y a simplement la volonté d'avoir un équipement à la hauteur de la cinquième puissance mondiale", a-t-il ajouté. 

Le coût total de l'acquisition et de la transformation s'élève au total à quelques 180 millions d'euros. Une (légère) exception au plan de rigueur imposé au train de vie de l'Etat... 

Au lieu de lancer un appel d’offres conforme au droit commun, la direction générale de l ‘armement a préféré une procédure de marchés négociée avec mise en concurrence, mais sans publicité préalable, explique la Cour des Comptes !

« Sur les trois sociétés sollicitées, Airbus, Air France Industries et Sabena Technics, les deux premières se sont désistées moins d’un mois après la réception du dossier de consultation », écrit la Cour des comptes. Les risques financiers et de délais étaient pour elle très importantes. C’est donc la société Sabena Technics qui a remporté le marché, car elle savait qu’elle pourrait acquérir un Airbus A330-200 auprès d’une entreprise de location ILFC.

Vendu par ILFC 45 millions d’euros, l’avion est finalement acheté 50 millions d’euros par l’Etat. Premier surcoût identifié par la Cour des Comptes, 5 millions d’euros

Mais le plus gênant n’est pas là.

L’Etat a acheté un avion mis en service en 1998 qui totalisaient 50 000 heures de vol, alors qu’Air France avait proposé en avril 2008 d’acheter un Airbus A330-200 mis en service en 2003 et totalisant 15 000 heures de vol pour un prix compris entre 46 et 50 millions d’euros. Dans son art consommé de la litote, le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud écrit que « le prix payé par l’Etat a donc correspondu à la limite haute d’une fourchette applicable à un avion plus récent de cinq ans et ayant trois fois moins d’heures de vol ».

 

Bref, l’Etat a acheté du vieux au prix du récent, et cela a fini par lui coûter 23,4 millions d’euros. En effet, échaudé par des incidents intervenus sur les moteurs des vieux A319 gouvernementaux, l’Elysée a demandé de « fiabiliser » les deux moteurs de l’A330 « afin d’exclure tout risque de défaillance ». Le devis présenté par Sabena Technics oscillant entre 23,7 et 30,1 millions d’euros, il a finalement été décidé d’acheter des moteurs neufs pour un coût net de 23,4 millions d’euros, ce qui a accru le coût du marché de 9,7%.

 

Tout compris, l’avion a finalement coûté 259,5 millions d’euros, contre 226 millions prévus initialement.

 

Acheté d'occasion pour 50 millions d'euros hors taxes, (l'Etat ne récupérént pas la TVA) selon un rapport de la Cour des comptes de 2011, l'appareil a coûté beaucoup plus cher si l'on inclut les systèmes de communication (20,5 millions d'euros), l'installation de nouveaux moteurs (23,4 millions d'euros) et quelques étonnantes particularités.

L'état major particulier du Président a ainsi exigé que des rideaux motorisés soient installés à bord de l'avion pour plus de 300 000 euros hors taxes.

La présidence a aussi demandé « la désactivation d’une porte de l’appareil située dans le bureau avec installation d’une isolation phonique et thermique et d’un espace de rangement » (plus de 1,1 million d'euros).

En mars 2009, le Web s’était interrogé sur l’installation d’une cafetière à bord pour le valeur de 25 000 euros.

Plus étonnant, des fours spéciaux ont été installés afin de permettre de griller les aliments et non simplement de les réchauffer, comme c'est la norme dans les avions.   

 Coût : plus de 75 000 euros. L’avion sera doté d’une baignoire. (un dispositif rarissime et coûteux) habituellement réservé aux émirs. 

« Si la motorisation des rideaux d’occultation se justifie par des exigences de sécurité, pour le reste, la Cour constate que la commande a été maintenue en l’état par l’état-major particulier malgré le montant des devis » notait à l'époque Didier Migaud.

 

 

l’intérieur du salon.volant...

l’intérieur du salon.volant...

A cause de cet avion, l’aéroport de Villacoublay, en banlieue parisienne, a dû aussi faire l’objet de travaux. La piste a été mise « hors service pendant plus de 6 mois » 

La piste ne pouvait supporter le futur Airbus présidentiel, mais surtout le président français ne supportait plus de devoir descendre sur le tarmac. Il lui fallait un couloir protégé, les aménagements sont conséquents, comme le rapportait « le Point » à l’époque.

« Réfection complète de la piste et allongement de 1850 à 2000 mètres ; réfection et élargissement des pistes de roulage, mise aux normes de la loi sur l’eau, nouvel éclairage etc. » 

 

Un membre du groupe de sécurité du Président de la République à bord de l'Airbus A330, en novembre dernier.© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Utilisé également par le Premier ministre, l'A330 ne sert pas uniquement aux grandes tournées internationales. En 2014, la Cour des comptes avait noté que l'appareil avait été utilisé pour aller à Bruxelles à l'occasion de sommets européens, pour un coût de 9 500 euros par voyage.

 

L’achat et l’aménagement de l’Airbus A330 pour Sarkozy, ainsi que l’acquisition d’un second Falcon 7XL pour la flotte présidentielle, ont été budgétés à 185 millions d’euros.

 

Les seuls aménagements intérieurs sont évalués à 28,5 millions d’euros.

D’autres frais ont fait l’objet à l’époque de questions au gouvernement demandant « plus de détails, ainsi que le coût des installations réalisées sur la Base aérienne 105 d’Evreux » là  stationne l’avion ? On n’en connaît pas non plus le coût d’utilisation !

 

Le rapporteur de la Commission de la Défense de l’Assemblée n’a pas fait de grosses objections sur le prix de l’avion dans son rapport !!! Mais il a regretté de ne pas avoir été autorisé à visiter « Air Sarko One » sous prétexte d’un manque de disponibilité…

 

Aujourd'hui "la bête" repose sur le tarmac de Villacoublay et coûte toujours très cher pour sa "maintenance" payée n'en doutons pas par le contribuable.

Souhaitons qu'en 2017, qu'il faudra à ca qu'il ne revienne plus aux "affaires" car avec l'évolution de la technologie aérienne, aurait-il la lubie de voir plus grand et de faire installer une piscine à eau de mer chauffée, pour lui et bébé ???

 

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