Il est utile que le peuple français est de temps en temps de la "Mémoire"!!!
En 1997, le virus de la grippe aviaire H5N1 a été repéré pour la première fois en France.
La France et sa ministre de la Santé, de la Jeunesse et du Sport, Roselyne Bachelot, a commandé 94 millions de vaccins, plus 34 millions optionnels. Soit près de 400 millions d'euros dépensés pour les vaccins.
Six millions de Français se sont fait vacciner, alors, pour écouler le stock, Mme Bachelot fit le grande "braderie" sur les invendus.
L'annulation de 50 millions de doses commandées en plus et non payées, coûtat à l'Etat un dédommagement de 48 millions d'euros versé au laboratoires pharmaceutiques. Douze millions de doses ont été données à l'OMS, quelques ventes (environ 300 000) ont été effectuées vers le Qatar et Monaco.
Quant au reste, 28,3 millions de vaccins ont tout simplement été incinérés dans les usines spécialisées, soit une somme évaluée par la Cour des compte à 382,7 millions d'euros. (achat et destruction compris)
Un coût logiquement relativisé par le chef de cabinet de Brice Hortefeux. mais un coût qui a sûrrement permis de relancer la seule filière des laboratoires phamaceutiques !
Dans la foulée, nos gouvernants de l'époque n'ont pas empêché les fermetures d'entreprises et de licencier pour des raisons les plus souvent pour délocalisations dans les pays "émmergeants" et pour questions boursières.
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Les sites déjà en attentes de repreneurs, de fermetures ou de délocalisation pendant les 12 années de Chirac/Sarkozy.
Lorsque les patrons s’inventent des licenciements qui les arrangent !
Et ce n’est pas d’aujourd’hui, 2008 à 2012, avec une pointe en 2011 ou près de 200 sites ont fermé, pour causes de délocalisations et autres
L’Observatoire de l’investissement de Trendeo l’avait déjà annoncé dès 2008, sous l’ère N. Sarkozy. Les conclusions ayant été publiées dans « Les Echos » qui comptabilisait près de 900 fermetures d'usines, dont 400 d'entre elles ont été réalisées en 2009, année où la crise a été la plus forte et où l'emploi industriel a connu une véritable saignée.
Cette désindustrialisation de la France date de plus de quatre ou cinq années lors du royaume Chirac-Sarko et les « beaux parleurs » qui viennent jeter de l’huile sur le feu aujourd’hui, n’ont guerre fait mieux pendant leur passage aux commandes de l’Etat.
En 2011 encore 200 fermetures de sites ont eu lieu.
Parallèlement, près de 500 sites industriels se sont malgré tout installés en France.
Mais au total, fin 2012, la France comptait 385 usines de moins qu'en 2009.
Au niveau des emplois, cela se résume par un recul désastreux ; rien qu’entre 2008 et 2010, plus de 500 000 postes ont été supprimés dans le seul secteur industriel.
La crise de 2008-2009 a, parallèlement aux fermetures d'usines, accéléré le processus.
Si le luxe, l'aéronautique et l'agroalimentaire s'en sortent mieux, les créations d'emplois enregistrées dans ces branches sont insuffisantes pour compenser les pertes d’emplois, notamment dans l'automobile.
En trois années ; quelques 100.000 emplois industriels ou plus ont été détruits, compte Trendeo.
Au premier trimestre 2011, sous l'effet d'une amélioration de conjoncture, l'hémorragie a été temporairement stoppée. Le secteur avait créé des emplois (1300), pour la première fois depuis 2001.
Les chiffres sont rapidement repartis à la baisse en septembre, poussés par la crise de la dette de PSA, pour exemple, ceux-ci ayant annoncé en novembre de l’année la suppression de 4 000 poste en France, et les fermetures d'usines.
Selon Trendeo, le phénomène était toujours en train de s'amplifier.
La perspective restait toujours négative pour l'année 2012 avec une entrée en récession annoncée de l'économie française et des perspectives internationales médiocres.
Mais le grand patronat et le Medef, ont toujours profité de cette conjoncture pour licencier et fermer abusivement les sites.
L'exemple de PSA Aulnay, plus de 3 000 emplois supprimés, sans compter la sous-traitance, PSA a délocalisé la fabrication en Slovaquie et en Turquie.