Lorsque ces patrons de l’industrie, délocalisent pour en revenir au temps de la colonisation, en payant les travailleurs moins de 300 euros par mois!
Carlos Tavares, Pdg de PSA a touché pour l’année 2015 le salaire de 5 245 284 euros (soit 420 SMIC) contre 2 750 936 pour l’année 2014. Un quasi doublement de son salaire, "un scandale" pour la CGT, "pas légitime" pour la CFDT et "dommageable" aux yeux du ministre des Finances Michel Sapin dont l’Etat s’est trouvé dans l’obligation de prendre 14% de parts de l’entreprise afin d’éviter la faillite du groupe en 2013.
Il faut savoir que la moyenne des salaires des grands patrons du CAC 40 se situe à 4,21 millions.
Tout va bien pour Monsieur Tavares, son doublement de salaire en attendant mieux pour lui, intervient après la mise au chômage des 3000 ouvriers, suite à la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois et le nombre inconnu des dommages collatéraux d’usines qui ont fermé et de leurs employés mis au chômage à leur tour.
Voilà une partie du coût de son salaire!
Ce personnage a préféré casser l’outil en France pour délocaliser à Kenitra au Maroc, où les ouvriers sont payés 250 euros par mois, sans couverture sociale (c’est même la moitié du salaire d’un ouvrier Roumain qui est de 500 euros) en ouvrant une unité dont il pense sortir 90000 véhicules par an, voir 200 000 dans le futur.
Mais ce dernier n'exclut pas de poursuivre la course à l’augmentation de son salaire. "Il faut souhaiter que ça ne soit pas moins, puisque cela représenterait une réduction des résultats de l'entreprise".
"Ma rémunération est fortement indexée sur les résultats de l'entreprise, je trouve cela normal », estime-t-il.
Il appelle certainement l’indexation des résultats de l’entreprise ayant pour suite le gel des salaires pendant 3 ans des employés du groupe en France, la fermeture de l’usine d'Aulnay-sous-Bois, au bénéfice de la délocalisation au Maroc ?
Histoire d'argent sur le dos du citoyen français, pour le compte de la loi travail, du Medef et de leurs amis.
Carlos Ghosn, Pdg de Renault, cumulent un salaire en mi-temps entre Renault et Nissan. Sa rémunération chez Renault est passée de 2,67 millions d’euros en 2013 à 7,22 millions en 2014, soit une hausse multiplicatrice de 3.
Non compris, il s’en faut, la part fixe inchangée de 1,2 millions qu’il touche depuis 2011.
Le constructeur Renault lui a remis en plus 100 000 actions « de performance » d’une valeur de 41 euros l’unité, actions qu’il pourra toucher en 2018 ; une jolie plus value en vue, si l’action garde son cours actuel à 80 euros.
Il faut savoir que depuis 2012, le salaire d’un PDG du secteur public a été ramené à 450 000 euros annuels et que l’Etat s’oppose parallèlement tout émolument supérieur dans les entreprises dans lesquelles il est actionnaire minoritaire, que se soit Air France ou PSA
L’Etat français à investi 1,232 milliards du constructeur, afin de le remettre à flot est détient à ce jour 19,74% des actions contre 15,01%.
Le salaire Nissan et lui de 8 millions d’euros ; Nissan, dont le constructeur Renault détient 44% des actions.
Le Député Hutin à l'Assemblée nationale. Les patrons français sont-ils les nouveaux "négriers" du monde dit civilisé?
Cet ensemble automobile Nissan a délocaliser, tout comme PSA et Renault dans les pays émergeants, mais pour Nissan, également aux Etats Unis, du côté de Canton dans le Mississippi.
Une carte syndicale barrée d’un "non" apparaît à l’écran, suivie de ce message "Rappelez-vous, vous avez le droit de ne pas parler au syndicat, que ce soit à la maison ou au travail. Vous disposez du droit de ne pas signer une carte syndicale. Vous avez le droit de dire au syndicat que vous préférez parlez pour vous-même".
Voici le type de vidéo que les ouvriers de l’usine Nissan de Canton, dans le Mississipi, peuvent régulièrement voir sur leur lieu de travail.
Article lu récemment dans la Voix du Nord du 12 août 2016
Le rapport d’un député français ayant eu la possibilité de visiter cette unité de fabrication américaine, qui emploi plus de 5000 personnes à grande majorité afro-américaine, remet la situation de ces ouvriers vivant dans cette plus « grande démocratie mondiale » à un pays ou les ouvriers sont en retard de liberté syndicale et de parole retournant les droits fondamentaux à 50 ans en arrière, au temps de la lutte en faveurs des droits civiques sous Martin Luther King.
C’est une zone de non-droit, où ceux qui veulent agir font l’objet de pressions permanentes dans un climat de violence sociale et antisyndicale absolue ; y compris le chantage à l’emploi et toutes sortes d’intimidations »
Rappelons aussi que le député français a réclamé une audience à Steve Marsh le directeur de l’usine de Canton et ancien dirigeant de Renault Douai. (Porte close) Il a voulu pénétrer dans l’enceinte du site, où il fallait se douter les grilles étaient fermées. Le local syndical UAW est situé à l’extérieur de l’usine ou notre parlementaire a été accueilli à bras ouvert.
Le comble est que dans l’esprit des travailleurs américains rencontrés, la France fait encore l’image de « Pays de la Liberté ».
Aujourd’hui, 3e volet, avec un total de 9,5 millions de voitures produites par an, c'est ce qu'il pourra bientôt revendiquer après avoir tendu la main jeudi à Mitsubishi Motors Corporation (MMC) en grosses difficultés stratégiques. En prenant une part de 34 % dans son compatriote en proie à un scandale de fraude, NISSAN vient renforcer l'alliance déjà formée avec le français RENAULT, le roumain Dacia et le russe Avtovaz. Carlos Ghosn boxe désormais dans la catégorie des poids lourds. Sur les talons de Toyota, Volkswagen et Général Motors (GM).
Et pourquoi pas une 3ème nomination de Pdg chez Mitsubishi pour Monsieur Shosn et un 3ème salaire de 8 millions d’euros ?
L’Etat français renflouera-t-il la bonne initiative de Monsieur Ghosn ?