Et si, on se faisait une relecture de certains journaux au moment de l'affaire "Bygmalion"!
Ce dernier n'est pas le seul client de Bygmalion, loin de là. Dans la liste, on trouve également « Generation-france.fr » le micro parti de Copé, Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'Ump, Christian Jacob et même Roland Copé, père de Jean-François.
Mais, le gros morceau était à venir.
L’Express s’intéressait à l’explosion des coûts de meetings de Nicolas Sarkozy. La somme consacrée avait triplé entre 2007 et 2012.
"L'organisation des meetings relevait de l'Ump, qui facturait ensuite", précisait alors Philippe Briand, trésorier du candidat Sarkozy. En off, un élu confiait tout de même: "J'avais alerté Sarkozy sur le rôle de proches de Copé, il m'a assuré que tout était sous contrôle."
Selon des professionnels spécialisés dans l'organisation de tels évènements interrogés par Le Point, le surcoût de ces meetings s'élèverait à 20% environ. Autant d'argent qu'aurait empoché Bygmalion, qui a facturé 8 millions d'euros, 5 à l'Ump et 3 à Nicolas Sarkozy.
Enfin, l'hebdomadaire s'intéresse aux investisseurs qui ont mis sur orbite la société. Plus que Guy Alves et Bastien Millot, c'est Emmanuel Limido, longtemps resté caché derrière une SARL luxembourgeoise, qui a investi 1,5 million d'euros. Il gère également Centauria, un fonds d'investissement. "Coïncidence, sans doute: lorsque Jean-François Copé était ministre du Budget, supervisant notamment les cessions immobilières, Centuria a joué l'intermédiaire dans la vente au Qatar de deux joyaux appartenant à l'Etat", écrit Le Point.
Comment a réagi Jean-François Copé? Il a chargé son avocat "de porter plainte pour diffamation contre le Point et les deux auteurs de l'article, compte tenu des graves accusations portées à son encontre et qui ne reposent sur rien", a affirmé à l'AFP Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président de l'Ump. Sur I-Télé, Jean-François Copé lui-même a dénoncé "un coup monté ignoble, un tissu de mensonges" derrière lequel se trouve un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui chercherait à le détruire.
Les hommes politiques sont, incontestablement, des privilégiés, totalement coupés des réalités du monde du travail.
Mais il faut voir aussi, que ces derniers ayant la robe d’avocat ayant été ministre de la République, il leur est plus facile d’être « innocenté » ou « en non lieu » ou avec certains dossiers enterrés !!! Soit une justice à vitesses variables pour ces « intouchables de la République ».