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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Et si, on se faisait une relecture de certains journaux au moment de l'affaire "Bygmalion"!

29 Octobre 2016, 21:43pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Une affaire qui dort de son bon sommeil...
Une affaire qui dort de son bon sommeil...
Une affaire qui dort de son bon sommeil...

Une affaire qui dort de son bon sommeil...

Ou, lorsqu'on veut se faire oublier du public et de l'électorat, on change le nom de sa formation "bidouilleuse" 
Lorsque Le Point consacrait sa Une sur "L'affaire Copé". Au centre de l'enquête, les finances de Bygmalion, société dirigée par des proches du président de l'Ump, qui s'est notamment enrichie pendant la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy.
Depuis le temps que les journalistes tournaient autour des finances de l'Ump période Copé et de Bygmalion, une société de communication proche de lui, il fallait bien que cela arrive: ce jeudi, une longue enquête met en lumière des liens suspects entre les deux parties.
Elle est signée du Point :  Dont le propriétaire se trouve  être Artémis (Holding) : l'actionnaire majoritaire de l’hebdomadaire n’est autre que François Pinault.
Qu'est-ce que Bygmalion?
Une boîte de com' créée en 2008 par Bastien Millot et Guy Alves, tous deux très proches de Jean-François Copé. Depuis des mois, de nombreux élus du premier parti de l'opposition se demandent comment Bygmalion a pu connaître en si peu de temps une croissance aussi soutenue alors que l’Ump, l’un de ses principaux clients, a vu elle ses finances plonger dans le rouge.
Le camp Copé, client numéro 1 de Bygmalion
Depuis 2008, Bygmalion a toujours pu compter sur le soutien du camp Copé. Quand celui-ci était président du groupe Ump à l'Assemblée, il a confié à la société la réalisation de plaquettes dressant le bilan à mi-mandat des 320 députés Ump, écrit Le Point. Comme des séances de media-training pour le groupe Ump.  

Ce dernier n'est pas le seul client de Bygmalion, loin de là. Dans la liste, on trouve également « Generation-france.fr » le micro parti de Copé, Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'Ump, Christian Jacob et même Roland Copé, père de Jean-François.  

Mais, le gros morceau était à venir.                 

L’Express s’intéressait à l’explosion des coûts de meetings de Nicolas Sarkozy. La somme consacrée avait triplé entre 2007 et 2012.

                                            

"L'organisation des meetings relevait de l'Ump, qui facturait ensuite", précisait alors Philippe Briand, trésorier du candidat Sarkozy. En off, un élu confiait tout de même: "J'avais alerté Sarkozy sur le rôle de proches de Copé, il m'a assuré que tout était sous contrôle." 

Un investisseur mystère, proche du Qatar

Selon des professionnels spécialisés dans l'organisation de tels évènements interrogés par Le Point, le surcoût de ces meetings s'élèverait à 20% environ. Autant d'argent qu'aurait empoché Bygmalion, qui a facturé 8 millions d'euros, 5 à l'Ump et 3 à Nicolas Sarkozy.  

Enfin, l'hebdomadaire s'intéresse aux investisseurs qui ont mis sur orbite la société. Plus que Guy Alves et Bastien Millot, c'est Emmanuel Limido, longtemps resté caché derrière une SARL luxembourgeoise, qui a investi 1,5 million d'euros. Il gère également Centauria, un fonds d'investissement. "Coïncidence, sans doute: lorsque Jean-François Copé était ministre du Budget, supervisant notamment les cessions immobilières, Centuria a joué l'intermédiaire dans la vente au Qatar de deux joyaux appartenant à l'Etat", écrit Le Point.  

Comment a réagi Jean-François Copé? Il a chargé son avocat "de porter plainte pour diffamation contre le Point  et les deux auteurs de l'article, compte tenu des graves accusations portées à son encontre et qui ne reposent sur rien", a affirmé à l'AFP Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président de l'Ump. Sur I-Télé, Jean-François Copé lui-même a dénoncé "un coup monté ignoble, un tissu de mensonges" derrière lequel se trouve un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui chercherait à le détruire.  

Les hommes politiques sont, incontestablement, des privilégiés, totalement coupés des réalités du monde du travail. 

Mais il faut voir aussi, que ces derniers ayant la robe d’avocat ayant été ministre de la République, il leur est plus facile d’être « innocenté » ou « en non lieu » ou avec certains dossiers enterrés !!! Soit une justice à vitesses variables pour ces « intouchables de la République ».

 

 

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