Et si on se remémorait le "pamphlet" de Maître Garrigou, professeur à Sciences Politiques à Paris X, du 27 avril 2012!!!,
vendredi 27 avril 2012
Saviez-vous que l’oligarque qui nous dirige, et qui croit tout savoir, sait pertinemment qu’il ne sait rien, et pire encore, ignore que nous savons tout de lui ? Nicolas Sarkozy, ou la revanche d’un cancre propulsé au zénith du pouvoir, bardé de diplômes un peu trop ronflants pour être authentiques, qui ne sait que "réfléchir sans apprendre", soit le plus dangereux qui soit pour paraphraser Confucius…
Maître Sarkozy de Nagy Bosca, sur son trône perché, centralisait le pouvoir jalousement préservé, quand maître Alain Garrigou, professeur de sciences politiques, au sein de l’université Paris X, à Nanterre, lui tint un langage de vérité, auquel ses courtisans, flatteurs invétérés, ne l’avaient guère habitué.
Si le ramage du locataire de l’Elysée s’était rapporté à son plumage, nul doute que le politologue émérite l’aurait érigé sur le piédestal du Phénix de la République… Mais, patatras, le parcours sans faute du président de tous les Français (enfin en rêve seulement), est un tissu de mensonges qui a cherché à nous faire prendre des vessies universitaires pour des lanternes de l’intelligence !
En effet, les sites officiels (ministère de l’Intérieur, Conseil Général des Hauts de Seine), partisan (UMP) ou professionnel (Cabinet d’avocats Arnaud Claude – Nicolas Sarkozy) scintillaient, avant l’élection présidentielle de 2007, des belles références du candidat Sarkozy. C’est là où le bât blesse cruellement, car cet éloge du faux savoir n’était que de la poudre aux yeux, annonciatrice d’une présidence qui répandra sur la France son immense écran de fumée.
Selon la légende, Nicolas Sarkozy a obtenu "une maîtrise de droit privé, un certificat d’aptitude à la profession d’avocat, un DEA de sciences politiques et fait des études à l’Institut d’Etudes politiques de Paris", souligne Alain Garrigou.
Lisons plutôt le fruit de ses recherches : "La mention des études à l’IEP de Paris est problématique puisque Nicolas Sarkozy n’y a pas poursuivi ses études jusqu’au bout, comme il est aisé de le vérifier dans l’annuaire des anciens élèves.
Or, selon les usages, le titre d’ancien élève ne vaut que pour les diplômés. Il fut donc abandonné. Toutefois, le site de l’Elysée porte toujours cette indication lapidaire : Institut d’Etudes Politiques de Paris (1979-1981)" Instructif, non ?!
Qu’en est-il de son DEA ? Pourquoi n'en trouve-t-on aucune trace dans les archives de Paris X Nanterre ? Alain Garrigou a la réponse :
"Le candidat Sakozy apparaît bien dans le procès verbal de la première session : il est « ajourné » car absent de l’épreuve écrite terminale et n’a pas rendu son mémoire.
Il restait à consulter le procès verbal de la deuxième session.
Or, le procès verbal a disparu des archives de l’université. Il est même le seul procès verbal manquant de toute l’existence du DEA". Edifiant, non ?!
Et son certificat d'aptitude à la profession d'avocat ? Nicolas Sarkozy l’a bel et bien décroché, mais sur le fil, avec la note médiocre de 20/40 (7/20 à la première épreuve et 13/20 à la seconde), pas de quoi pavoiser donc !
A la lumière de la vérité, le personnage Sarkozy apparaît, sans artifice, dans toute la splendeur de son carriérisme et de son aplomb phénoménal, qui l'ont poussé à tenter de nommer son fils Jean, l’héritier, à la tête de l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD), alors qu’il n’en avait ni la légitimité, ni la stature, et encore moins les diplômes, et à maudire celui qui avait eu l’outrecuidance d’inscrire le fabuleux roman de "La princesse de Clèves" au programme du concours d’administration centrale. Cela méritait bien le courroux de l’inculte, au cv outrancièrement gonflé, qui nous a conduits tout droit dans le mur pendant cinq ans.
Si La Fontaine avait dû conclure cette fable moderne, il aurait certainement repris sa célèbre formule : les Français jurèrent, mais un peu tard, qu’on ne les y prendrait plus.