A) OU LA SAGA DES BALKANY...
Ceux-là même qui votent les lois de la République française, lesquels, chacun de nous doit respecter, sous peine...
Acteur de second plan dans les années 1965/1967, il devient membre co-fondateur du Rpr en 1976.
En 1988, Patrick Balkany, qui vient d'être élu député alors qu'il est aussi maire, doit abandonner son poste de conseiller général, « pour respecter la loi sur le cumul ». Charles Pasqua choisit alors Isabelle Balkany pour représenter le canton de Levallois-Perret-Sud et elle entre au conseil général. Aussitôt élue, Il en fait la vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine chargée des collèges. L'année suivante, elle devient aussi conseillère municipale de Levallois-Perret, où son mari entame son deuxième mandat de maire.
Elle se présente en 1997 aux élections législatives de la cinquième circonscription du 92. Dissidente Rpr, elle recueille 13,49 % des suffrages face au candidat officiel Olivier Chazeaux, qui est élu.
En 2001, elle change de terre d'élection au profit du canton de Levallois-Perret-Nord et le reprend à la gauche.
Dans les années 1990 Patrick Balkany intervient en Afrique dans le « sillage de Charles Pasqua » ancien vice –président de SAC, organisme dissout en 1982, après la tuerie d’Auriol et remplacé quelque mois auparavant par le MIL (mouvement initiative et liberté) Rpr d’extrême droite dont il était au comité d’honneur.
Après l'élection de Sarkosy, de 2007 au 7 septembre 2012, Balkany est titulaire d’un passeport diplomatique, alors qu'il n'a pas de fonctions officielles dans ce domaine.
Après les présidentielles de 2007, Isabelle Balkany tente de se prévaloir du soutien de N. Sarkozy pour lui succéder à la tête du conseil général des Hauts-de-Seine. Le nouveau président de la République, resté quelques jours encore conseiller général, choisit pourtant de ne soutenir aucun candidat, laissant ainsi libre champ à Patrick Devedjan, secrétaire général de l'Ump et adversaire de longue date des Balkany. Isabelle Balkany critique par la suite régulièrement le nouveau président du conseil général du 92 à mesure qu'il se détache progressivement de l'héritage sarkoziste. Elle soutient Jean Sarkozy qui prétend à la présidence de l’EPAD sans abandonner l'idée de prendre la tête du département.
Le 27 mars 2011, à nouveau candidate dans le canton de Levallois-Perret-Sud, elle perd son siège au conseil général des Hauts-de-Seine, face au candidat divers droite A. de Courson.
Souhaitant rebondir après cet échec, elle se présente en quatrième position sur la liste Ump lors des élections sénatoriales des septembre 2011. Placée en position charnière, elle n’est cependant pas élue à cause de la poussée de la gauche et de la présence d’une liste dissidente menée par Jacques Gautier, sénateur UMP sortant.
À l'occasion du congrès Ump 2012, Isabelle Balkany choisit de soutenir la candidature de J-F Copé pour la présidence de l'Ump. Dans ce choix, elle retrouve Patrick Balkany, Jean Sarkozy et Charles Pasqua, et s'oppose à J-Jacques Guillet, président de la fédération des Hauts-de-Seine, Jacques Gautier et Patrick Devedjian, lequel n'aurait eu d'autre choix, selon un observateur de la vie politique locale, dès lors que « le camp de J-F Copé rassemblait ses ennemis, les Balkany et Jean Sarkozy ».
Le 21 mai 2014, Isabelle Balkany est placée en garde à vue. Relâchée le 22 mai après un jour et demi d'interrogatoires, elle doit verser une caution d’1 million d'€, et est mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale.
Le 10 juin 2014, selon "Figaro" et "BFM TV" puis "Libération" du 23 février 2015 » elle a avoué être la propriétaire de la Villa Pamplemousse de Saint-Martin. « Estimée à 3 millions d'euros, cette propriété détenue par le biais d'une société écran n'a jamais été déclarée au fisc. Le couple ne s'est donc depuis 17 ans, jamais acquitté de l’impôt sur la fortune.« Les juges voudraient savoir si cette villa a été financée avec les fonds détournés des marchés publics des HLM des Hauts de Seine ».
Le 12 mai 2015, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique saisi le procureur financier compte tenu d'un "doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de leurs déclarations de situation patrimoniale, du fait de la sous-évaluation manifeste de certains actifs et de l'omission de biens mobiliers et immobiliers".
Les juges soupçonnent Patrick et Isabelle Balkany d'avoir, entre avril 2011 et janvier 2014, omis une partie substantielle de leur patrimoine et « fourni une évaluation mensongère » dans les déclarations auxquelles sont soumis les élus auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Une ordonnance de saisie des juges mentionne: « Le patrimoine des époux Balkany est important » Pourtant aucun bien n'est à leur nom. Ils ne disposaient pas de revenus leur permettant d'acquérir un tel patrimoine. Ils ont organisé leur insolvabilité. Les magistrats sont convaincus que les époux Balkany ont eu recours à des sociétés du Liechtenstein, de Singapour ou de Panama, afin d'éviter d’apparaître comme les propriétaires.
Le maire de Levallois-Perret, P. Balkany a été mis en examen le 15 janvier 2016 pour déclarations mensongères sur son patrimoine.
En juin 2016, et en dépit des multiples mises en examen le concernant (fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, corruption passive et déclaration mensongère), il est proposé à l'investiture (de manière automatique, comme tous les députés sortants) par la commission nationale d’investiture des « Républicains » pour les élections législatives de 2017, ce qui provoque quelques remous dans son camp. Après plusieurs jours de polémique, il renonce finalement à l'investiture, « invoquant » la mise en conformité avec la loi sur le cumul des mandats en 2017 et son souhait de rester maire de Levallois-Perret. Cependant, la personne qu'il désigne pour lui succéder à la députation, Agnès Pottier-Dumas, conseillère municipale de Levallois serait inéligible car membre de cabinet d’une présidence de région, ce qu'elle confirme quelques jours plus tard, renonçant à l’investiture.
Il a soutenu Nicolas Sarkösy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016.