Faudrait-il doubler leurs indemnités?
Ces politiciens de métier, cumulards de surplus et qui ont peur de terminer aux « Restos du Cœur » ou au « Secours Populaire », ont l’impudence de venir pleurer sur les antennes et différents médias de leur impossibilité de faire des économies et d’avoir des fins de mois difficiles !
Alors que les Smicards viennent de bénéficier de leurs largesses avec 0.96% d’augmentation au 1er janvier 2017, c’est à dire 11 euros d’augmentation mensuelle, soit 1 153 euros net par mois, un politicien de « grande classe » tel Henri Guaino (député Lr des Yvelines) se plaint sur les ondes de son salaire de député à 5 100 euros mensuel qui ne lui permet pas de faire des « économies » compte tenu de « son train de vie ».
Il est certain qu’à ce tarif, un « Train de vie à Grande Vitesse » ne peut permettre de placer des millions aux Bahamas ou ailleurs.
Faudra-t-il lancer un « Guainothon » pour que ce représentant d’un certain « monde » puisse s’en sortir ?
Pourtant il est de ses confrères, tel Dominique Tian député Lr et premier
adjoint, pressenti futur successeur de Jean-Claude Gaudin à Marseille, celui–là
même qui a fait un rapport tonitruant rédigé pour l’Assemblée nationale en 2011 sur… la « fraude sociale » en allant jusqu’à demander, sanctions
financières et pénales pour les « tricheurs » des allocations familiales ou du
RSA .
Ce dernier a été épinglé par la Haute Autorité de la Transparence et de la Vie
Publique (HATVP) pour un doute sérieux quant à l’exhaustivité sur l’exactitude
de ses déclarations sur son patrimoine (en cause surtout, les millions « d’un
héritage familial » placé malencontreusement en Suisse, ainsi qu’un hôtel lui
appartenant en Belgique oublié dans sa déclaration sur l’ISF ...
N’ayons aucune crainte, le jour où il sera jugé, tout comme ses compères
Balkany, Dassault et autres, il risquera une ou deux années d’inéligibilité et
l’affaire sera clause, il pourra continuer à légiférer pour nous imposer ses lois
et celles de ses amis.
Alors, voilà le cas de dirigeants qui nous somment de respecter les lois qu’ils
votent et nous imposent dans les deux Assemblées, lorsqu’ils sont présents !
Quant à ceux, qui ont encore aujourd’hui l’indécence de se revendiquer "socialistes » à l’exemple de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon , ce grand cumulard qui brille par ses absences répétées au Sénat, ce qui lui a valu l’amputation de ses indemnités ramenées à 4 000 euros mensuel.
Ils ont tellement peur de perdre leurs places de professionnels de la politique,
qu’ils cumulent sans partage les places de maire de grande ville, de sénateur ou
de député, de président de grande agglomération et autres, jusqu’au moment
où la « machine va casser »
Ou encore plus proche de chez nous avec notre député-maire Udi de Valenciennes, salarié à « temps partiel » de la Caisse d’Epargne, président de l’agglo Valenciennes Métropole, ex-président de Valenciennes Hainaut Habitat (V2H) en liquidation, tous ces gens pensent aujourd’hui, en se rapprochant de Macron et cela dans la prévision de la victoire de ce dernier à la présidentielle en 2017, décrocher un « marocain » pour arrondir les fins de mois.
Le député-maire Laurent Degallaix, à "l'écoute à Lille" ! Mais aux premières loges, aux côtés de Madame et de la belle-fille...
Mais : Macron, dis-moi qui te soutient ?
En effet, les médias dominants ne cessent de nous présenter avec obstination leur nouvelle coqueluche: Emmanuel Macron, comme un candidat de « gauche ». Il faut croire qu’ils n’ont pas lu son programme qu’il ose appeler « Révolution »
On y retrouve, maquillé par la glorification de la modernité numérique, de bonnes vieilles recettes ultra-libérales comme la suppression des charges patronales ou la fin du statut de fonctionnaire tel qu’on le connaît.
De plus, si Macron semble aspirer la partie la plus droitière des élus du PS,
comme signalé plus haut à propos de Collomb, il séduit aussi très fort dans le
droite classique et assumée . Macron vient d’obtenir le ralliement d’un ancien
ministre de droite, Serge Lepeltier (Udi). L’ex-maire de Bourges avait occupé
le portefeuille de « l’Ecologie et du Développement durable » dans le
gouvernement Raffarin, entre 2004 et 2005.
Serge Lepeltier juge le fondateur du mouvement « En marche ! » porteur de « trois thématiques essentielles peu défendues par les autres candidats »
« Une écologie qui est profondément rattachée à l’économie », l’Europe et l’organisation de l’appareil de la défense, confie-t-il au Berry Républicain.
Ce soutien porte à trois le nombre de ministres qui soutiennent sa candidature. Renaud Dutreuil (Ump) et Jean Arthuis (Udi) ont déjà rallié l’ancien banquier (de gauche comme le disent le médias). Le premier, (Dutreuil) entrepreneur lui-même fut ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et des Professions libérales sous Chirac (ces entreprises indépendantes, petites et moyennes ont pu apprécier son passage) avait pris la parole lors du meeting parisien de Macron le 10 décembre dernier.
Quant à Monsieur Macron, il serait bon aujourd’hui qu’il signale au peuple qu’il veut représenter, ce qu’il cache encore, c’est à dire l’origine des moyens mis à sa disposition pour financer son tour de France pré-électoral, tout comme il a minimisé la valeur de ses biens et ceux de son épouse afin d’échapper au calcul de l’ISF.
Mais il réclame tout de même, avec ses amis « sociaux-libéraux » : encore plus de sacrifices aux français, y compris aux plus défavorisés, cela au nom de la « rigueur » budgétaire et de la protection des grands patrons et des marges de leurs actionnaires.
Pour ces personnages, nés avec une cuillère d'argent dans la bouche, un petit stage de quelques jours dans ces conditions pourrait leur faire le plus grand bien avant de dénigrer les travailleurs de ces bassins !
Rappelons nous son discours d’Hénin-Beaumont sur le Nord et le Basin minier en général : "Ici une série de difficultés qui se sont accumulées, la difficulté économique, l'effondrement de la mine (...). Sur cet effondrement il y a eu des problèmes sanitaires et sociaux", avait fait valoir l'ancien ministre de l'Economie. "Dans ce bassin minier, les soins se sont moins bien faits, il y a beaucoup de tabagisme et d'alcoolisme, l'espérance de vie s'est réduite, elle est de plusieurs années inférieure à la moyenne nationale", avait-il eu l'audace d'enchaîner.
Lui qui est né avec une cuillère d’argent dans la bouche, ce n’est pas le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais qu’il insulte dans ce qu’il appelle un « discours de présidentiable ».
Il faut comprendre dans ce genre de discours, le fait qu'il fait l’amalgame de tous les bassins miniers, charbon ou de fer en France; qui par la disparition du charbon voulue par ses semblables de la finance et du grand patronat, a entraîné en chaînes les fermetures d'usines sidérurgiques et aciéries, y compris toute la sous-traitance qui gravitait autour. Combien de populations française ont été mise dans la misère et dans le dénuement complet ?
Alors oui, il faut aller de l’avant, mais pas « en Marche » dans le mur comme il nous a poussé pendant les trois ans ou plus, le temps qu’il fut aux « affaires ».