Le PenDu pont-Haineux :Que ne ferait-il pas pour garder une place au soleil et se faire payer la campagne dont il n'aura aucun remboursement!
Jean Marie Le Pen a torturé en Algérie et lui-même a admis avoir usé de la torture en déclarant notamment dans un entretien accordé au quotidien « Combat », le 9 novembre 1962 : Oui, « Je n’ai rien à cacher. J’ai torturé parce qu’il fallait le faire. Quand on vous amène quelqu’un qui vient de poser vingt bombes qui peuvent exploser d’un moment à l’autre et qu’il ne veut pas parler, il faut employer des moyens exceptionnels pour l’y contraindre. C’est celui qui s’y refuse qui est le criminel car il a sur les mains le sang de dizaines de victimes dont la mort aurait pu être évitée »
Selon le journal officiel français du 12 juin 1957, le député parachutiste Le Pen déclarait également « J’étais à Alger officier de renseignement (...), comme tel je dois être aux yeux d’un certain nombre de mes collègues ce qui pourrait être le mélange d’un officier SS et d’un agent de la Gestapo.
Ce métier, je l’ai fait... »
Aujourd'hui, les exemples ne manquent pas du côté de ces fachos mis en place dans certaines communes françaises.
A Béziers, R. Ménard ne rate pas une occasion, depuis qu’il est élu maire de cette ville, de "glorifier" les tueurs de l’OAS qui, selon lui, dispensaient les "aspects positifs" du colonialisme. Désormais c’est régulièrement qu’il va se recueillir, en compagnie du député "L R " Elie About devant la stèle du cimetière « honorant » les 4 assassins de l’OAS qui ont été condamnés à mort et fusillés pour leurs crimes commis en ce temps là. Comme « symbole républicain, il débaptisa la rue du "19 mars 1962" en rue du Commandant Elie Denoix de Saint Marc, un putschiste qui tenta de renverser la République Française en avril 1961. Ou encore du fichage des enfants présumés musulmans, geste significatif des risques que cela nous réserve au cas ou le Fn arriverait au pouvoir en France.
Quant à Julien Sanchez, maire Fn de Beaucaire : il débaptise la rue du 19 mars 1962 (que beaucoup d’élus LR ne respectent plus) en « rue du 5 juillet 1962 » jour du massacre d’Oran organisé par les généraux félons et leurs sbires de l’OAS, qui en porte seule la responsabilité.
Ce geste est presque pire que celui de Béziers.
La La convention républicaine française veut que notre pays commémore la date à laquelle a été signé l’accord de fin du conflit. Même si l’on sait bien que, après cette date symbolique des drames ont encore eu lieu, drames dus entièrement par les assassins de l'OAS. Mais là, retenir la date du 5 juillet est ignoble, parce que c’est à cause de la politique de terre brûlée menée par l’OAS, refusant le cessez-le-feu multipliant les attentats, provoquant, avec ses commandos les troupes officielles de l’ALN venant prendre ses fonctions en ce jour de déclaration de l’indépendance de l’Algérie (approuvée très massivement par tous les Algériens) que ce drame se noua à Oran et fit plus de 1000 victimes civiles, femmes, enfants et , personnes âgées.
L’OAS en porte la principale responsabilité.
Cette nostalgie du colonialisme, fondée sur le racisme, reste aujourd’hui intact. A quelques jours de l’élection présidentielle, ce message est une alerte que devraient entendre les Français. On a vu comment le racisme, instauré en institution, a permis au nazisme de se développer, et comment Hitler est arrivé au pouvoir par le vote des urnes
Et cela est d’autant plus inquiétant quand l’on constate la porosité entre certain(e)s LR avec les idées frontistes.
Alors, c’est en " bon gaulliste " que Dupond-Aignan signe le pacte avec les fascistes, pour récupérer par arrivisme comme il l’a si bien annoncé un « marocain » et certainement le remboursement de ces frais de campagne non remboursés pour moins de 5% de votes.