Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Élisons des députés contre le "COUP D'ÉTAT SOCIAL"

15 Juin 2017, 15:44pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

REFUSER LES PLEINS POUVOIRS AU PRÉSIDENT.REFUSER LES PLEINS POUVOIRS AU PRÉSIDENT.

REFUSER LES PLEINS POUVOIRS AU PRÉSIDENT.

L’accumulation des déceptions, des souffrances et le manque de perspectives, combinés à une « Mécanique institutionnelle écrasante » qui donne la primauté au président de la République, continuent de produire un puissant cataclysme.

La disposition des forces politiques est totalement bouleversée. Les deux partis hier dominants et qui prétendaient installer un bipartisme à la française sont écartés de la scène. De chacun d’eux sont sortis d’anciens ministres et élus pour rallier le nouveau parti de M. Macron afin d’échapper au naufrage et de se faire réélire.

Confirmation éclatante, comme nous n’avons cessé de le révéler ici, qu’il n’y avait pas de désaccord fondamental entre eux.

C'est ainsi que les candidats portant le label du président de la République réalisent le score le plus élevé. Ils seront, après le second tour, rejoints par d’autres, venus des deux camps, qui piaffent d’impatience d’abandonner leurs anciens positionnements respectifs.

 

Au total, beaucoup de députés voteront, au plus vite, de mauvaises lois contre le monde du travail et de la création, contre les chômeurs et les jeunes !

La correction de l’unanimisme parlementaire en préparation ne peut venir, d’ici à dimanche, que d’une mobilisation exceptionnelle de celles et ceux qui ne sont pas déplacés au premier tour.

Dans les circonscriptions qui le permettent encore, ils ont le pouvoir d’élire des députés qui se battront contre les multiples projets de régression sociale et démocratique que le gouvernement dirigé par la droite a, par calcul, refusé de mettre sur la table avant les élections législatives. Rarement leur engagement personnel aura été aussi concret et décisif

Il ne sera possible qu’en surmontant les effets d’une propagande de tous les instants qui vise à les convaincre que tout est joué et que l’élection des députés est somme toute secondaire dans un pays où le président, une fois élu, décide de tout.

Propagande dont l’efficacité explique, pour une part, un niveau d’abstention inconnu dans les élections législatives depuis… l’instauration du suffrage universel en 1948 !

 

C’est en quelque sorte à une attaque insidieuse contre la démocratie, contre el régime parlementaire et par voie de conséquence contre la souveraineté populaire à laquelle nous assistons.

 

Ce « retrait » des classes populaires a une profonde signification qui devra faire l’objet d’une profonde analyse. Non seulement ce n’est pas un bon signe pour la démocratie, mais tout indique que la crise de représentation politique ne s’est pas évanouie avec l’élection de M. Macron. Elle pourrait même s’amplifier dans quelques mois quand nos concitoyens découvriront que, derrière de nouveaux visages, c’est la vieille politique au service des puissances de l’argent qui s ‘appliquerait à partir de la caution d’une Assemblée nationale devenue la simple courroie de transmission du palais de l’Elysée.

Pourtant, après n’avoir réalisé qu’un quart de voix à l’élection présidentielle, le parti ;du président n’en recueille là que le tiers.
Un score appréciable mais qui n’autorise pas à conclure qu’une majorité de nos concitoyens approuve les projets d’ordonnances pour précariser encore plus le travail et affaiblir la défense des salariés, augmenter la contribution sociale généralisée (CSG)tout en abaissant l’impôts sur les grandes fortunes, pour instaurer un état d’urgence permanent ou encore réduire l nombre d’agents de services publics.

En vérité il n’y a ni adhésion, ni élan supplémentaire en faveur du président de la République. Il tire sa force de l’abstention et de la trop grande division des forces de gauche qui se réclament de al transformation sociale et environnementale.

Même affaiblie, l’extrême droite reste une force importante dont les idées de division, de haine, de racisme doivent être sans relâche combattues.

Malheureusement, la gauche ne sera pas présente dans un nombre important de circonscriptions. Raison de plus pour relever le défi, là où c’est encore possible, en unissant les forces qui ses ont portées au premier tour sur la France insoumise, le Parti communiste, des socialistes, des écologistes, de l’extrême gauche, augmentées de celles et de ceux qui se son abstenus.

Il n’y aura pas de troisième tour, alors que la perspective d’un groupe à l’Assemblée nationale reste ouvert avec la mobilisation des quartiers populaires et de la jeunesse, de tous ceux qui ont fait le choix de Jean-luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

Il s’agit ni plus ni moins de corriger les effets dévastateurs du présidentialisme et de faire vivre le pluralisme politique indispensable à la vie démocratique.

Donner les pleins pouvoirs à un seul homme n’appartient pas à notre patrimoine progressiste !

Que représente "En marche"?  40% de bulletins nuls, d'abstentions et de non inscrits à la présidentielle.  51,29% d'abstention au premier tour de la législative. Avec des candidats "admis" pour le second tour, représentant à peine 25% des bulletins, que feront ces élus "représentatifs" à l'Assemblée national avec 13% de majorité ! Où allons-nous ?
Que représente "En marche"?  40% de bulletins nuls, d'abstentions et de non inscrits à la présidentielle.  51,29% d'abstention au premier tour de la législative. Avec des candidats "admis" pour le second tour, représentant à peine 25% des bulletins, que feront ces élus "représentatifs" à l'Assemblée national avec 13% de majorité ! Où allons-nous ?

Que représente "En marche"? 40% de bulletins nuls, d'abstentions et de non inscrits à la présidentielle. 51,29% d'abstention au premier tour de la législative. Avec des candidats "admis" pour le second tour, représentant à peine 25% des bulletins, que feront ces élus "représentatifs" à l'Assemblée national avec 13% de majorité ! Où allons-nous ?

Rappelez-vous l’HISTOIRE de FRANCE !

 

Dès décembre 1848, la République a un président, Louis-Napoléon Bonaparte, élu pour quatre ans comme champion (jugé manipulable) du parti de l’Ordre. S’ensuivent plusieurs années de politique conservatrice, marquées notamment par la loi Falloux qui implique plus fortement l’Eglise catholique dans le domaine de l’éducation et la nette restriction du suffrage universel pour freiner le retour de la gauche, incarnée par la Montagne.

Les conceptions sociales de Bonaparte l’éloignent du parti qui l’a amené au pouvoir, et il rassemble progressivement autour de sa personne une nouvelle sphère bonapartiste, tandis que le parti de l’Ordre espère faire arriver à la présidence, en 1852, un candidat monarchiste.


Explications du contexte du coup d'état du 2.décembre 1851:

La constitution de 1848 lui accordant qu’un seul mandat de quatre années non renouvelable, le coup d'Etat du 2 décembre 1851 est effectué par Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, qui arrive par ce moyen à dissoudre illégalement l'Assemblée nationale française, devenant seul maître de la France, et qui rétablit le suffrage universel masculin, précédemment limité par l'Assemblée mais pour la forme.

Ces décisions et la prolongation de son mandat à 10 ans sont approuvées par plébiscite, tout comme l'établissement du Second Empire à compter du 2 décembre 1852 quand Louis-Napoléon Bonaparte devient ainsi « Napoléon III » empereur des où il écrivait que « dans un gouvernement dont la base est démocratique, le chef seul a la puissance gouvernementale ; la force morale ne dérive que de lui, tout aussi remonte directement jusqu'à lui, soit haine, soit amour »

Les éléments clefs du bonapartisme, alliant autorité et souveraineté du peuple, sont ainsi clairement exposés. C'est à partir de ces principes qu’une nouvelle constitution est écrite et promulguée le 14 janvier 1952.

Largement inspirée de la Constitution de l’An VIII et fondée au terme de son premier article sur les grands principes proclamés en 1789, la nouvelle République consulaire confie le pouvoir exécutif à un président de la République élu pour dix ans (article 2) seul responsable devant le peuple français auquel il a toujours droit de faire appel (article 5). Le nouveau régime politique sera donc plébiscitaire et non parlementaire.

Le chef de l'État a seul l'initiative des lois qu'il sanctionne et promulgue alors que les ministres ne sont responsables de leurs actes que devant lui.

Le Corps législatif est de nouveau élu au suffrage universel masculin, mais il n'a aucun droit d'initiative, toutes les lois étant proposées par le pouvoir exécutif (mais votées par le Parlement). Le chef de l'État procède notamment à la nomination des membres du Conseil d’Etat, dont la tâche est de préparer les lois, et du Sénat, un corps établi de façon permanente en tant que partie constitutive de l'Empire.

Un serment de fidélité à la personne du chef de l'État ainsi qu'à la Constitution est institué pour les fonctionnaires et les élus.

Le président nomme par ailleurs à tous les emplois civils et militaires et la justice se rend en son nom.

Le chef de l'État est aussi seul apte à déclarer la guerre et à conclure les traités de paix ou de commerce.

La presse fait l'objet d'une nouvelle loi restrictive de liberté avec mise en place d'un système d'avertissement préfectoral.

Quant à la garde nationale, elle est réorganisée en une armée de parade.

Une République comme celle-là: Une fois suffit !
Une République comme celle-là: Une fois suffit !
Une République comme celle-là: Une fois suffit !

Une République comme celle-là: Une fois suffit !

Commenter cet article