Est-ce la dernière bataille de "Beyrouth" avant la "Berezina des macrobiens?

Faire du neuf en les triant sur leur "moralité"

Ferrand, Bayrou, Sarnez, Goulard…

On les disait incorruptibles, ils sont Incorrigibles !

Ces gouvernements dits de « gauche » qui ont contribué pendant années à la désillusion des citoyens français qui les avaient élus, ont continué la politique dévastatrice des avoirs sociaux des salariés et retraités. Tout comme les avaient déjà bien réduits la 5^ème République et plus récemment les gouvernements de droite de Chirac, Balladur, Raffarin, Chirac, de Villepin, Sarkozy ou Fillon.

Le gouvernement Macron et un Premier ministre Edouard Philippe impliqué dan « l’uraniumgate » ( le pillage de l’uranium du Niger par Areva) "voir http://www.observatoire-du-nucléaire.org/) continuent sans remord de liquider le droit du travail, la Sécurité Sociale, les salaires, le temps de travail, le nombre de trimestres pour une retraite complète, la réduction des indemnités chômage pour les plus de 50 ans, les soins hospitaliers, les remboursements des soins médicaux etc.

Ils sont protégés en cela par le grand patronat du Medef, du CAC 40 et des banquiers.

Cinq années qui se sont terminées par des affaires d’emplois fictifs, allant de cette gauche caviar au centre droit, en passant par la droite et l’extrême du FN. Les campagnes électorales début 2017 ont été pourries par les scandales au plus haut niveau de l’Etat, encore ces jours derniers.

Un président élu par défaut, avec à peine 14,6% de voix des inscrits au premier tour, s’est muni, après des débauchages d’anciens politiciens, allant de cette gauche caviar à l’extrémisme du groupuscule « Occident » d’un gouvernement anti-salariés et anti-retraités « tout beau, tout propre »

Genre d'équipe ministérielle qui nous rappelle nos gouvernements de la 4éme République, que nos anciens ont bien connu dans les années 1946/58 et dont les « cabinets gouvernementaux valls-aient » plus vite qu’ils n’étaient constitués.

Mais en moins d’un mois, c’est déjà la cavalcade des ministres démissionnés, après Richard Ferrand (à l’aménagement du territoire) c'est le « Mod-El » de pureté politique : Marielle de Sarnez (aux affaires européennes) Sylvie Goulard (les armées) et François Bayou (à la Justice) celui qui proposait la loi sur la « moralisation publique » remplacée aujourd‘hui par « loi pour la confiance » !!! « Plus de moralité dans la formule ! »

Les quatre premiers qui prennent la porte de secours afin de récupérer un poste de président de groupe à l’Assemblée nationale ou autres, dans l’espoir d’une mise à l’abri pendant les cinq années qui arrivent.

Pourtant ces personnages avaient été tous passés au « scanner » pendant 24 heures supplémentaires par l’équipe prévue à cet effet, avant « nomination » dans l’espoir d’éviter toutes casseroles éventuelles.

Et ce n’est pas fini !

Après un premier remaniement nécessaire par ces « virements diplomatiques » certains ont épluché le passé des nouveaux promus au gouvernement. Trois d’entre eux se sont opposés à la loi sur le « mariage pour tous » adoptée pendant le quinquennat Hollande.

Il s’agit de la « centriste » Jacqueline Gourault, nommée ministre auprès du ministre de l’Intérieur, des LR Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique (Hulot) et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le nom de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui va , aujourd’hui présenter la nouvelle « loi Travail de El Kmori remodelée » à la sauce Macron/Gattaz, est citée dans l'enquête sur l'attribution de l'organisation d'un voyage à Las Vegas auquel a participé Emmanuel Macron en 2016. Après des perquisitions mardi, plusieurs membres de l'opposition ont réclamé sa démission.

Quand vont-ils introniser dans ce gouvernement « fourre tout » les Ludivine de la Rochère, Christine Boutin ou encore Le Pen ?

Les députés « macroniens » majoritaires aujourd’hui, élus dans les conditions que l’on connaît « plus de 50% d’électeurs ne se sont pas engagés dans le vote » seront pour beaucoup d’entre eux, des béni-oui-oui à la botte et qui siègeront dans nos Assemblées que pour servir le « prince » en place à l’Elysée et ainsi entériner des lois proposées par leur groupe et ses alliés et nous faire avaler les « couleuvres passées par ordonnances » dictées par le chef !

Dans de semblables conditions, qui pourra prédire de l’avenir de notre pays « La France soumise » ?