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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Le jeu du grand capital auquel la classe ouvrière s'est laissée prendre.

14 Juin 2017, 09:30am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

pour le peuple d'en bas, les promesses piétinées, mais tout est prévu pour le grand capital!pour le peuple d'en bas, les promesses piétinées, mais tout est prévu pour le grand capital!

pour le peuple d'en bas, les promesses piétinées, mais tout est prévu pour le grand capital!

Nous sommes pour ainsi dire en fin de parcours.

J’entends des amis et camarades dire : « vivement que cela se termine ».

Un dégoût plane.

Le capital a bien joué. Il est parvenu à ses fins : le triomphe de son protégé, un jeunot que l’on a bichonné dans les allées financières et dans celles de la république bourgeoise.

Gattaz est content, son poulain vient de gagner le grand prix de l’Elysée.

Quelques écuries l’ont entraîné et l’ont fait galoper sur une piste en velours préparée depuis quelques temps par le système qui voyait ses serviteurs incapables de donner suffisamment d’espèces sonnantes et trébuchantes aux gros actionnaires des multinationales.

Il a fallu déblayer le terrain des quelques mottes qui gênaient. Sarkozy puis Fillon ont mordu la poussière : il fallait simplement mettre quelques cailloux sur la piste pour qu’ils se cassent la figure.

Mais le capital avait aussi d’autres cordes à son arc et donc d’autres trucs. Cela se révèle…

Un Hollande chargé de préparer le bébé libéral social dans la couveuse de l’Elysée.

Il a rempli sa mission : l’écurie socialiste a été mis au rencart : tout compte fait Hollande était depuis le départ le serviteur zélé et attentif à ce que les choses se passent bien pour que naisse un nouvel amphitryon pour les grandes sociétés qui ne pouvaient plus utiliser les vieux chevaux de retour de la cinquième république usés jusqu’à la corde.

Ce n’était pas un félon mais bien un agent double que le capital avait pris soin de l’éduquer dans les grandes écoles du système.

Et puis, il y a la jument qui hennit et qui sert autrement la maison du fric : elle sait diviser, elle a joué son rôle au point qu’elle devient gênante et que l’on cherche maintenant à la mettre à l’équarrissage :

Tant mieux, elle ruait et puait le crottin bourgeois : le capital voudrait bien lui donner une récompense à Hénin-Beaumont, dans les scories de la social-démocratie qui a mise à mal la population avec quelques vermines du coin.

Et puis, il faut toujours un braillard, un gars qui fait semblant de tout casser et qui ne casse rien du tout, mais utile pour que les bons chevaux de classe se casse la figure sur les handicaps populistes qu’il a déposé sur le parcours au nom de sa vieille amitié avec son propriétaire de course aujourd’hui disparu le sieur Mitterrand.

N’en jetons plus, la piste est pleine.

En fait, si l’écurie semble toute pimpante avec « le vieux jeune beau », s’il va y avoir du beau gratin sur les gradins de l’hémicycle : dehors il semble bien que les idées de classe sont plus que jamais là, que les drapeaux rouges que le braillard voulait enlever reviennent dans les rues et que celui de la CGT flotte au vent du large partout où se discute salaires, temps de travail, emploi et loi travail.

Et puis, il y a toujours cette idée du communisme qui remonte à la surface : des camarades, et non pas des gens, disent : il va voir de quel bois les prolétaires se chauffent le « macaron ».

Et puis dimanche prochain, il y aura un groupe communiste et Front de gauche, si tous les camarades du monde salarié s’y donnent la main.

Oui… On est toujours là Monsieur Gattaz…

Bernard LAMIRAND

 
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