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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Communiqués de presse .

20 Juillet 2017, 21:01pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Au Sénat comme à l'Assemblée, les députés du groupe communistes Républicains et Citoyens se battent pour la Vérité, la Justice et le Bien être des Français salariés ou retraités.
Au Sénat comme à l'Assemblée, les députés du groupe communistes Républicains et Citoyens se battent pour la Vérité, la Justice et le Bien être des Français salariés ou retraités.

Au Sénat comme à l'Assemblée, les députés du groupe communistes Républicains et Citoyens se battent pour la Vérité, la Justice et le Bien être des Français salariés ou retraités.

La majorité sénatoriale apporte son soutien à la casse du Code du travail par ordonnances

Publié le 19 juillet 2017

Voir l'article sur le site d'origine : 
https://ericbocquet.fr/activite-des-senateurs/les-communiques-de-presse/article/la-majorite-senatoriale-apporte-son-soutien-a-la-casse-du-code-du- (...)

La Commission des affaires sociales du Sénat a adopté le projet de loi d'habilitation du gouvernement à prendre par ordonnances « les mesures pour le renforcement du dialogue social ». Dans la logique de la loi El Khomri, la majorité a souhaité « renforcer l'ambition de ce texte en poursuivant trois objectifs : développer la compétitivité et l'attractivité de l'économie, tenir compte des spécificités des petites entreprises, rationaliser notre droit du travail au profit des salariés et des employeurs ».

Dans les faits, il s'agit de libérer les employeurs mais d'asservir les salarié-e-s, en refusant notamment de prendre en compte le lien de subordination entre les 2 protagonistes. Sous le prétexte de création d'emplois, c'est la flexibilité à outrance et la généralisation de la précarité. Les droits des salarié-e-s sont réduits comme peau de chagrin sous couvert de modernisme. Ainsi, le travail dominical est étendu, l'obligation des entreprises de moins de cinquante salarié-e-s de négocier avec un salarié mandaté est supprimée. Pour donner plus de souplesse d'adaptation aux TPE, les employeurs pourront organiser un referendum afin de valider un projet d'accord sans passer par les syndicats, les commissions paritaires régionales interprofessionnelles seront supprimées, le délai de contestation d'un licenciement pour motif économique sera réduit, et le périmètre géographique des difficultés de l'entreprise ramené au niveau national, permettant ainsi toutes les manipulations.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC rappellent leur opposition à ce projet rétrograde, véritable recul de civilisation et mèneront dans l'hémicycle sénatorial, comme elles et ils l'ont fait en commission, le combat pour s'opposer au chantage à l'emploi, à la remise en cause des protections des salarié-e-s. La pensée unique est du côté de la droite et du gouvernement.

étendu, l'obligation des entreprises de moins de cinquante salarié-e-s de négocier avec un salarié mandaté est supprimée. Pour donner plus de souplesse d'adaptation aux TPE, les employeurs pourront organiser un referendum afin de valider un projet d'accord sans passer par les syndicats, les commissions paritaires régionales interprofessionnelles seront supprimées, le délai de contestation d'un licenciement pour motif économique sera réduit, et le périmètre géographique des difficultés de l'entreprise ramené au niveau national, permettant ainsi toutes les manipulations.

 

 

Du droit de la Femme et contre toutes le injustices sur notre territoire.

Du droit de la Femme et contre toutes le injustices sur notre territoire.

Le problème n’est pas le nombre d’étudiants, mais bien l’insuffisance des moyens
APB -

 Par Brigitte Gonthier-Maurin  / 17 juillet 2017

Hasard du calendrier, alors qu’était annoncé le nombre de bacheliers sans affectation à l’issue de la deuxième phase du système APB (Admission Post- Bac), le Gouvernement annonce une annulation de crédits de 331 millions d’euros pour le budget de la MIRES en 2017. Une de plus, devrait-on dire ! Ce scénario se répète chaque année en juillet quand il ne s’agit pas de ponctionner les fonds de roulement des universités.

Encore une fois le Gouvernement fait l’impasse sur la question des moyens accordés à l’Université pour accueillir les étudiants dont la pression démographique – 40 000 étudiants de plus cette année - était connue et annoncée.

Certes la Ministre de l’enseignement supérieur de la recherche dit vouloir en finir avec le tirage au sort ! J’ai avec mon Groupe toujours dit notre opposition à cette pratique injuste et contre-productive. En avril dernier, nous nous étions élevés contre le décret publié par la Ministre « sortante » entérinant la pratique du tirage au sort pourtant décriée.

Pour autant, le nouveau Gouvernement propose de mettre en place des prérequis à l’entrée à l’Université, qui ne sont rien d’autres qu’une sélection qui ne dit pas son nom. Et annule des crédits quand il faudrait les augmenter.

Je regrette que tous les parlementaires ne soient pas associés à la « concertation » qui s’ouvre aujourd’hui sur les nouvelles modalités d’entrée à l’Université. En ma qualité de vice-présidente de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat et de responsable de ces questions depuis six ans pour le Groupe CRC, je ne manquerai donc pas de transmettre à la Ministre les propositions que je défends depuis des années en faveur de la démocratisation de l’enseignement supérieur, s’agissant par exemple de la poursuite d’études des bacheliers professionnels.

 

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