La construction du canal Seine-Nord Europe.
La construction du canal Seine-Nord Europe par le gouvernement Macron-Philippe, risque de ne pas se faire pour des raisons « politico/économiques ».
Alors que l’Europe, finance les travaux jusqu’à 40% (1,8 milliards d’euros, l’Etat France d’un milliard, les collectivités d’un autre milliard, il ne resterait plus qu’un emprunt de 0,7 milliard qui serait garanti par l’ensemble des collectivités et l’Etat, selon la région Hauts-de-France. C'est à dire , de toutes manières par nous, les contribuables !
Travaux qui amèneront lors de la construction de l'ouvrage, plus de 50 000 emplois et 10 000 emplois pérennes pour l'avenir de nos Départements et Régions, qui comptent à ce jour encore trop de sans emplois depuis des décennies.
Cet emprunt sera garanti par l'ensembles de l'Etat et des collectivités. Parmi elles, il était prévu 302,65 millions pour « Les Hauts-de-France » 110 de la région Ile-de-France, 200 du département du Nord, 130 de celui du Pas-de-Calais, 100 de celui de l’Oise et 70 millions de celui de la Somme. »
Mais voilà, Messieurs Macron et Philippe son Premier ministre (ancien député-maire du Havre) remettent ensemble le doute sur un début de travaux déjà prévu de longue date, mais qui pose « problème » au port du Havre, son ex député–maire étant totalement contre dès le début de l’étude.
Il est préférable pour eux à ce jour d’injecter 4,5 milliards d’euros, au géant nucléaire « Areva » dont Monsieur Philippe est un ancien responsable. Géant aux pieds d'argile, Areva, qui après une énorme casse sociale de 2700 emplois est encore au bord de la faillite !
Superphénix de Creys-Malville; le "super projet" de Giscard et Chirac son Premier ministre celui qui autorise la NERSA de passer commande en avril 1976, Ce qui devait nous faire gagner de l'argent... nous coûte encore en 2017 des milliards depuis la décision définitive de son démantèlement en 1997 !
Quatre milliards Cinq Cents Millions d’euros afin qu'Areva puisse continuer avec EDF les aberrations d’installations de centrales nucléaires du genre « Superphénix » de Creys-Malville ou encore l’EPR de Flamanville, qui pour cause de malfaçons est déjà en retard de quelques années, (tout en espérant que l’installation de cette centrale ne se terminera pas comme « Superphénix ?)
* La cuve de l'EPR a été globalement validée par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) Et ce « malgré l'anomalie de la composition chimique de l'acier »
* Quant au couvercle , EDF devra le remplacer d'ici à la fin 2024 ...
Et pourtant !
ILE-DE-FRANCE
Le projet de 4,5 milliards d'euros reliera les bassins de la Seine et de l'Oise au réseau européen du Nord de l'Europe...
Mis à jour le samedi 29/11/16
Le coût du projet de canal Seine-Nord Europe entre l'Oise et l'Escaut est fortement révisé à la baisse, autour de 4,5 milliards d'euros, et ce grand chantier porteur de croissance pourrait démarrer dès 2015, selon un rapport remis mercredi au ministère des Transports. — Pascal Rossignol POOL
Ils auront mis le temps, mais ça y est : l’Etat, les régions Hauts-de-France et Ile-de-France et les départements intéressés sont parvenus lundi à « un accord sur un projet de protocole financier » pour la réalisation du canal Seine-Nord Europe, un projet de 4,5 milliards d’euros jusqu’ici sans cesse repoussé, a annoncé le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies.
Cet ouvrage reliera les bassins de la Seine et de l’Oise au réseau européen Nord, premier plan devenant une voie à grand gabarit et en partie alternative au trafic routier sur un axe économique de premier plan.
« Alain Vidalies et les collectivités se félicitent de l’aboutissement de cette phase de négociation, qui vient marquer le volontarisme et l’engagement de l’ensemble des partenaires pour la réalisation de ce projet majeur soutenu par l’Europe, au service des territoires et de l’économie nationale », selon un communiqué du secrétariat aux Transports.
Promesse de fin des travaux en 2024 …
Le 22 novembre 2016, le Premier ministre Manuel Valls avait réaffirmé la volonté de l’État de voir « débuter les premiers travaux dès l’année prochaine ». Ils doivent s’achever en 2024. Le coût estimé de 4,5 milliards d’euros s’entend hors taxes.
Longue de 107 kilomètres, située entre Compiègne et le canal Dunkerque-Escaut, la nouvelle infrastructure empruntera en partie le tracé actuel du canal du Nord, dont les voies, actuellement de 14 à 17 mètres de large, devront être élargies à 54 mètres. Six écluses et 61 ponts routiers et ferroviaires devront être construits.
Le nouveau canal permettra ainsi le transport de chargements par convoi qui atteindront jusqu’à 4 400 tonnes ; l'équivalent de près de 180 poids-lourds. Le report de trafic de la route à l’eau doit faire baisser les émissions de gaz carbonique et décongestionner les autoroutes régionales. Les écologistes d’EELV contestent toutefois l’intérêt du projet.
Avant une réunion décisive qui s’est tenue lundi au ministère des Transports, le financement était ainsi réparti : 1,8 milliards de l’Union européenne (soit 40 %), 1 milliard de l’État et 1 milliard des collectivités, 0,7 milliard d’emprunt.
Le forcing de Xavier Bertrand, ou : « une histoire entre la famille politique LR »
La contribution de la région Ile-de-France dirigée par Valérie Pécresse (LR) a été revue à la baisse, puisqu’elle devait initialement s’élever à 210 millions d’euros. Depuis plusieurs semaines, cette collectivité se faisait tirer l’oreille et voulait connaître, avant de s’engager définitivement, le montant des recettes annuelles apportées à son budget par l’Etat.
L’accord intervenu a été rendu possible « grâce notamment à un effort supplémentaire de la région Hauts-de-France » dirigée par Xavier Bertrand (LR lui aussi), selon un communiqué ministériel. Cet effort, a-t-on précisé dans l’entourage de Xavier Bertrand, représente « 50 millions d’euros » et, en échange, cette région aura un siège de plus au Conseil d’administration. Outre les représentants des régions Hauts-de-France et Ile-de-France, les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme, et de l’Oise sont parties prenantes de l’accord, selon le ministère des Transports..