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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La "plus grande démocratie" mondiale sous Trump !

17 Août 2017, 19:15pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Trump et ceux qui l'ont élu !Trump et ceux qui l'ont élu !
Trump et ceux qui l'ont élu !

Trump et ceux qui l'ont élu !

Éditorial. Donald Trump et son Klan

PAR PATRICK APEL-MULLER

JEUDI, 17 AOÛT, 2017

L'HUMANITÉ

Éditorial par Patrick Apel-Muller. Elle subsistait dans les crimes de la police contre les jeunes Noirs, les discriminations sociales, dans la persistance d’une idéologie sudiste.

Elle subsistait dans les crimes de la police contre les jeunes Noirs, les discriminations sociales, dans la persistance d’une idéologie sudiste. L’Amérique des nostalgiques de l’esclavage vient d’émerger spectaculairement dans le sillage de Donald Trump. Elle s’est retrouvée derrière le milliardaire – fils d’un sympathisant du KKK – qui voulait protéger la population blanche de l’irruption des immigrés par l’érection d’un mur immense, et s’est mobilisée pour le porter au pouvoir. Le président leur est fidèle quand il voit des « gens bien » parmi la foule haineuse de néonazis et de membres du Ku Klux Klan qui voulaient défendre la statue du commandant en chef des confédérés, le général Lee. Hier, la ville de Baltimore a annoncé qu’elle supprimait deux statues de ces sudistes esclavagistes. Mais il restera 1 498 monuments en leur honneur aux États-Unis ! Cette histoire n’est pas purgée. Le « roman national » évite toujours de rappeler que cinq des sept figures majeures de l’indépendance, à commencer par George Washington, possédaient des esclaves et que la Constitution y intégra ensuite l’ordre social et politique esclavagiste. La plaie originelle suppure encore, rappellent les militants des droits civiques, qui se heurtent au fantasme, là-bas aussi, d’un grand remplacement.

Theresa May, la très conservatrice première ministre britannique, a pris ses distances avec les sorties de Donald Trump. Les ex présidents Bush également. Pas Emmanuel Macron, qui semble plus préoccupé par l’objectif d’un paparazzo que par la légitimation du racisme par la Maison-Blanche et les risques que le président américain fait courir à la paix du monde. Silence radio à Marseille, où le premier des marcheurs en reste à ses jeux de main (jeux de…) avec un ami, reçu en grande pompe le 14 juillet à Paris.

« Aux États-Unis, il ne suffit pas de ne pas être raciste. Il faut être antiraciste », déclare Angela Davis. En France aussi.

Patrick Apel-Muller

directeur de la rédaction

 

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