Pour le président de la République, toutes les femmes n'ont pas la "même valeur" !
A peine avions-nous tourné le dos et pointé le visage vers un peu de soleil vacancier que le petit marquis du Touquet devenu président de la République s’est mis à faire des siennes.
Baisse de l’APL, suppression de 300 millions d’euros de dotations compensatrices dues aux collectivités qu’il avait pourtant promis d’épargner cette année, fin de 166 000 contrats aidés mettant les bénéficiaires et leurs familles dans les plus grandes difficultés ainsi que les commune s dans l’incapacité d’assurer correctement la rentrée scolaire… J’en passe et des pires !
Dans la moisson des mauvais coups macronistes de l’été, il est particulièrement mesquin et ô ! combien révélateur : L ‘amputation de 25% de la subvention pour les droits des femmes. Un poste budgétaire qui en représente déjà que 0,006% du budget de l’Etat.
Une poussière budgétaire dont la petitesse révèle au passage la grandeur immense du mépris dans lequel on tient cette question en haut lieu, jusqu’ici avec ce moins que rien budgétaire, chaque département disposait malgré tout d’un agent de l’Etat chargé de traité quotidiennement cette question tant sociale que sociétale.
Avec la mauvaise coupe de cet été, la disparition budgétaire de plus de la moitié de ce corps devient quasi inexorable. Ce qui se traduira par des suppressions déches de postes ou part la dilution qu sein d’autres services.
Du côté des associations on s’affole « Moins de moyens, c’est moins de personnes pour décrocher le téléphone et secourir les femmes en situation de danger » confiait l’une d’entre elles au magasin « Elle » (***)
Même inquiétude pour celles qui agissent dans le monde du travail. Elles soulignent que ces mesures d’austérité interviennent au moment même ou les conditions des femmes au travail se dégradent.
Alors que s’abattait sur nos têtes cette nouvelle vague d’austérité et cette mesure scélérate, on apprenait que le président Macron déclarait son épouse « première dame de France »
Un titre monarchique que la République croyait avoir aboli cette fonction créée par le locataire de l’Elysée s’accompagne d’un budget de plusieurs centaines de milliers d’euros et d’une garde de collaborateurs dûment rétribués avec nos impôts. Pour le président Macron, toutes les femmes ne se valent pas !
André CICCODICOLA
Pour info: En France, en 2015, une femme est décédée tous les 3 jours, suite aux violences conjugales de leurs conjoint.
( source du ministère de l'Intérieur, qui tient la "comptabilité !" )
*** « ELLE » le magazine de toute l'actualité des femmes, dont Brigitte Macron s’est confiée lors de son « entrevue » et qui par ces quelques pages people a fait doubler la vente du magazine.
Comme l’a si bien dit le président Macron, « il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont RIEN ! »
La « première dame désignée par la Charte » dont ses serviteurs se composent d’un directeur et d’un chef de Cabinet, grand fonctionnaire de l’Etat et d’un secrétariat « dont le nombre de personnel n’a pas été quantifié »
Il faut dire à "décharge" que les salaires sont réglés par la présidence de la République !!!