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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La Fête de L’HUMANITÉ du 14 au 17 septembre 2017

18 Septembre 2017, 13:22pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

La rentrée du peuple des travailleurs
La rentrée du peuple des travailleurs

La rentrée du peuple des travailleurs

Historique de la Fête de l'Humanité ( Wikipédia)

Elle a été créée en 1930 par Marcel Cachin (Directeur du journal L'Humanité de 1918 à 1958), il veut en faire un événement populaire, une manifestation de « solidarité prolétarienne ». Marcel Cachin reprenait une idée ancienne : le principe d'une fête de L'Humanité avait été avancé par Marcel Sembat et adopté au conseil national du parti socialiste du 2 février 1913, juste après le lancement de L'Humanité à six pages (Le Socialiste, 9 février 1913), décision confirmée lors du congrès socialiste de Brest (23-25 mars 1913).

La guerre en avait bien sûr empêché la réalisation. Une fête du Populaire, quotidien socialiste du soir, le 10 août 1919 avait rencontré un certain succès (10 000 participants), mais qui en raison de la montée des divisions internes ne s'était pas renouvelé pour sa seconde édition le 19 septembre 1920.
La première « fête de l'Huma » s'est tenue en septembre 
1930 au parc Sacco et Vanzetti, à Bezons aujourd'hui dans le Val-d'Oise. L'objectif de cette fête est de développer la diffusion de L'Humanité et de dégager des bénéfices pour financer le journal. De l'argent est récolté pour soutenir les mineurs en grève, l'entrée est à deux francs, mais seulement mille personnes viennent à la première fête, à laquelle n'est présent qu'un seul stand non parisien, celui de la ville d'Alès hors de l'Île-de-France.

Les premiers grands concerts ont lieu en 1936 lors du Front populaire, qui voit la fête pour la première fois dépasser le seuil de 300.000 participants.

En 1937, la fête accueille ses premiers stands d'autres pays : Suisse, Belgique, Angleterre, Union soviétique et en 1954, trente départements sont représentés. Interrompue pendant les années d’Occupation, la tradition de la fête de l’Huma reprend à la Libération et réunit un million de personnes en 1945, au bois de Vincennes.

Jusqu’en 1956, la fête se déroule au bois de Vincennes, puis en 1957 et 1958, elle a lieu à Montreuil, au parc Montreau. En 1959 ce sont les terrasses de Meudon qui l’accueillent.

Le parc des Sports de La Courneuve accueille pour la première fois la fête à partir de 1960 et jusqu'en 1971, où des centaines de milliers de personnes prennent son chemin, avec une escapade de 1966 à 1970 sur la pelouse de Reuilly, au bois de Vincennes, où elle ne cesse de grandir. Le Village international, créé en 1954, a vu sa place augmenter dans les années 1970. De 1972 à 1998 elle se tient dans le parc Georges-Valbon (ou parc paysager de la Courneuve), dessiné par des paysagistes sur un ancien bidonville, et depuis 1999 la fête s'installe à l’Aire des Vents du parc Georges-Valbon (parc de la Courneuve-Dugny) contigu à l'aéroport du Bourget.

La grande vedette de l'année 1981 est le TGV qui vient de battre le record du monde de vitesse sur rail, le 26 février 1981, la rame TGV n°16 ayant atteint sur la LGV Sud-Est 380 km/h, alors que le ministre des transports Charles Fiterman, l'un des 4 communistes entrés au gouvernement après l'élection de François Mitterrand fait du lobbying pour que la SNCF investisse dans d'autres lignes afin d'en faire un levier de démocratisation des vacances.

Le programme de la fête est accessible sur Internet à partir de 1917.

La journée du vendredi, auparavant réservée aux militants est ouverte au public depuis les années 1980.

L'organisation:

La fête commence, le week-end précédent, par la classique randonnée cyclotouriste La Courneuve -Dieppe-La Courneuve. Le samedi matin, une course à pied de 10 kilomètres traverse la fête où est située son arrivée. Chaque année, une exposition culturelle est organisée.

le grand rassemblementle grand rassemblement

le grand rassemblement

Débat sous l'agora, en 2006, au sujet de l'agriculture.

Dans l'après-midi du dimanche, le grand meeting politique, qui s'achève par le chant de L'Internationale et certaines années de la Marseillaise, donne le ton de la rentrée sociale.

La fête est structurée en « espaces » ; des artistes se produisent sur chaque scène. La « Grande Scène » accueille des artistes de grande renommée, tandis que d'autres scènes, thématiques, accueillent des artistes moins connus. Chaque année dans l'Agora de l'Humanité — un immense chapiteau de plusieurs centaines de place — et dans les différents stands de la Fête ont lieu de nombreux débats portant sur la politique, mais aussi la culture, le sport, les médias… Des partis étrangers idéologiquement proches présentent également leurs luttes. La tente des Amis de L'Humanité accueille aussi de nombreux débats.

Les camarades de la gauche étaient eux aussi présents à la fête (photos "Libé").Les camarades de la gauche étaient eux aussi présents à la fête (photos "Libé").
Les camarades de la gauche étaient eux aussi présents à la fête (photos "Libé").

Les camarades de la gauche étaient eux aussi présents à la fête (photos "Libé").

Si Jean-Luc Mélenchon a séché la Fête de l'Huma, Benoît Hamon, lui, s'y est rendu. Le positionnement de l'ex-candidat PS à la présidentielle interpelle à gauche.

« C'est compliqué, la gauche, ça a toujours été compliqué... » souffle Benoît Hamon. Costume bleu mais sans cravate, l'ex-candidat socialiste à la présidentielle inaugurait, hier, le stand de son Mouvement du 1er juillet (M1717) à la Fête de l'Huma. Rentrée politique marquée du sceau de la contestation et de l'opposition aux ordonnances Macron. Un combat commun à la gauche qui n'empêche pas les divisions. Benoît Hamon cherche donc à se positionner. Sans le PS qu'il a quitté cet été, sans siéger à l'Assemblée — il a perdu son mandat de député aux législatives de juin dernier — et à la tête d'un appareil politique encore au stade embryonnaire.

Il n'est pas loin de midi ce samedi, le stand ne désemplit pas. Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, passe en coup de vent, quelques mots sont échangés. On parle météo, elle est clémente, un petit tour et puis s'en va. Tandis que certains bénévoles écoulent bières et sandwichs, d'autres tentent de recruter de nouveaux adhérents. Benoît Hamon, lui, flâne, sollicité par les journalistes ou par des sympathisants. « Vos idées, elles sont bonnes, faut les appliquer. Comme on dit chez nous, lâche pas le steak ! » lui lance un trentenaire, déjà un peu éméché. Partage du travail, révolution numérique, environnement et surtout revenu universel : c'est justement grâce à « ces combats qui nous distinguent » que Benoît Hamon espère creuser son sillon, faisant de certaines idées phares de sa campagne présidentielle le socle du M1717. « Le revenu universel doit être le pilier autour duquel doit se négocier le nouveau contrat social », croit-il, dur comme fer

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