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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

La France de Macron "En Marche Arrière " toutes!

26 Septembre 2017, 18:26pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Alstom France "un rêve!" malgré tout "Cocorico Chef" Mais à quoi servent-ils???Alstom France "un rêve!" malgré tout "Cocorico Chef" Mais à quoi servent-ils???
Alstom France "un rêve!" malgré tout "Cocorico Chef" Mais à quoi servent-ils???

Alstom France "un rêve!" malgré tout "Cocorico Chef" Mais à quoi servent-ils???

Déjà en 2014, Macron alors ministre de l’Economie, avait autorisé la vente de l’activité du « groupe énergie » du groupe français à l’américain General Electric (GE) Cette cession lui avait été reprochée. Dossier qu’il avait suivi à l'Elysée alors qu’il était conseiller de François Hollande.

Depuis cette cession, l’ancien banquier d’affaires de Rothschild, est le champion de la braderie de l’outil de pointe tricolore sans avoir fait l’effort de trouver une alternative afin d’éviter la destruction des fleurons de notre industrie.

Kron le PDG et Macron nous avaient jurés, la main sur le cœur, que l’activité énergétique d’Alstom Power n’était pas viable en raison de sa taille insuffisante, mais que « nous allions voir ce que nous allions voir » Car avec les 12,25 milliards d’euros de vente de cette activité, nous allions enfin pouvoir investir dans Alstom Transport, augmenter sa taille, le re muscler, investir et faire rayonner une entreprise française d’avenir dans le monde ! Or, en réalité, suite à des dividendes versés et pour différentes raisons à éclaircir, il n’est pratiquement plus rien resté du produit de la vente à Général Electric dans les caisses d’Alstom.

En privé, Macron avait également eu des mots durs contre P. Kron le PDG d’Alstom, qui avait conduit l’opération dans le dos des pouvoirs publics, pourtant son premier client, à travers EDF ou la SNCF. « C’est une forfaiture » s’écriait-il à l’évocation de la prime de 4,5 millions, obtenue par Kron à l’issue de l’opération. Pour autant, E. Macron a toujours estimé que le statu quo n’était pas une solution viable » et qu’Alstom n’avait pas les moyens de résister seul face aux concurrents américain ou chinois. 

Certes, l’Etat à aider l’entreprise en poussant la SNCF à accélérer certaines commandes, comme il l’avait fait à automne pour sauver le site de Belfort mais l’idée que l’on puisse régler ces situations uniquement par les commandes publiques est une fausse piste, avait indiqué Macron lors de sa campagne

Macron nous dit maintenant que l’on va faire « l’Airbus du rail » ! Oui, mais sous le contrôle de Siemens qui sera majoritaire, avec plus de 50 % du nouvel ensemble. Le lot de consolation sera plus acceptable si le siège reste en France, car la fusion se ferait par l’apport en nature de l’activité ferroviaire Siemens Mobility à Alstom !

Mais le contrôle sera allemand, avec six membres du conseil d’administration sur onze, y compris le président. L’État français ne détiendra plus, lui, que 7,5 % du capital et Bouygues 15 %, donc moins que la minorité de blocage de 33 %. Et Alstom a été conseillé, comme par hasard, par Rothschild, l’ancien employeur de Macron…

Mais, nous n’avons aucune crainte à avoir ; le portefeuille d’actions Alstom » a déjà gonflé depuis la signature avec Siemens, de quelques 10 % et nos gouvernants actuels sont à « bonne école » avec la chère ministre du travail Muriel Pénicaud ses actions Danone, bien payées pour avoir licencier 900 emplois, un gouvernement dirigé par Édouard Philippe ex-dirigeant Areva, impliqué dans le pillage de l’uranium nigérian et dont le président banquier Macron a su mettre l’affaire « en veilleuse »

En effet, aujourd’hui les commandes publiques sont parties chez l’allemand Siemens, et les milliers d’ouvriers d’Alstom France se retrouvent avec un contrat CDI de chantier pour 4 ans

Pour combien de temps garderons-nous le guignol français Henri Poupart-Lafarge à la tête du nouvel ensemble ? Tout comme on a eu Attali à Londres lors de la création de la Banque pour le financement de l’Europe de l’Est ! Aujourd’hui, les Anglais ont toujours le siège, la France n’a plus que ses beaux yeux pour pleurer et il y a belle lurette qu’Attali a quitté Londres pour retourner à ses prévisions futuristes et fumeuses.

Il est vrai, en revanche, que l’« Airbus du rail » a du sens sur le plan économique, face à la concurrence du géant chinois CRRC avec 18 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en constituant un ensemble franco-allemand de 15 milliards d’euros et de 60.000 salariés. Et il était préférable qu’Alstom se rapproche de Siemens plutôt que de rester seul sur la touche si le canadien Bombardier et Siemens avaient fusionné.

Mais l’erreur, la faute lourde et grave de Macron, c’est de ne pas avoir vendu, alors qu’il était en position de force, la division énergétique d’Alstom à Siemens plutôt qu’à General Electric, obtenant alors en contrepartie un contrôle 50/50 intérêts français et Siemens pour l’activité ferroviaire !

D’autant plus qu’Alstom a un meilleur carnet de commandes et de meilleures technologies que Siemens Mobility. Le résultat, c’est que la France a été « cocufiée » deux fois, une fois avec General Electric pour l’activité énergétique et une deuxième fois avec Siemens pour l’activité ferroviaire.

L’Airbus de l’air, lui, est un partenariat équilibré à 11,1 % entre la France et l’Allemagne, avec impossibilité de monter jusqu’à plus de 15 % au capital pour chaque partenaire.

Des images souvenirs qui finiront elles aussi à l'Ecomusée Des images souvenirs qui finiront elles aussi à l'Ecomusée Des images souvenirs qui finiront elles aussi à l'Ecomusée
Des images souvenirs qui finiront elles aussi à l'Ecomusée

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Quant à l’« Airbus naval », les discussions qui ont traîné plusieurs mois entre le français Naval Group et l’italien « Fincantieri » avec comme « défenseur d e l’outil France » Monsieur  Le Maire, Ministre de Bercy, qui s’est, « soit dit en passant » défendu bec et ongles pour garder un 50/50 entre l’Italie et la France.

Il revient de Rome en « conquérant » après avoir baissé le pantalon devant les italiens et revenir avec un 51/49 aux profits de Fincantieri.

Là encore, les problèmes de taille sont mis en avant pour la survie des chantiers navals français face à la concurrence dangereuse du géant russe OSK, des Chinois et des Sud-Coréens !

Mais, attendons le jour ou notre marine Nationale Française aura une commande aux chantiers navals de Saint-Nazaire, elle sera peut-être livrée en bâtiments « Made in Italia » !

Si le Général pose des questions, il sera remplacé "manu militari" par le Chef !

La France de Macron "En Marche Arrière " toutes!
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