La politique de l'habitat, d'un gouvernement totalement à côté de la plaque, mais qui reste comme leurs prédécesseurs "droits dans leurs bottes"
Ces beaux parleurs : « nouvelle vague de magouilleurs » en chemise blanche, cravate et costume trois pièces ; eux qui savent tout, en bon politique qu'ils sont, pensent-ils réellement que les "bailleurs professionnels" qui sont aujourd’hui propriétaires de plusieurs dizaines de logements en Société Civile Immobilière, (SCI) vont baisser les loyers pour leur faire plaisir?. Un gouvernement qui fait du « papier » afin de vanter sa propagande mensongère auprès des médias et faire croire que tout va bien en France !
Ces multi-propriétaires qui profitent au maximum des aides de l’État par le biais de l'ANAH, des déductions d'impôts pour l'isolation des bâtiments, de la TVA réduite de 5,5 %, des déductions de travaux réalisés, souvent exécutés au « moins disant » à l'emporte-pièces , sans vérification post paiements de primes.
Frais de travaux qu'ils déduisent de leurs revenus immobiliers, logements qu'ils revendent avec plus-values, après l’expiration des obligations attenantes à l’obtention des ces primes, une fois la période de neuf ans passées.
Un gouvernement avec de belles paroles, dont le ton change tous les jours :
Il prévoit aujourd'hui un nouveau chamboulement des APL. Après la baisse de 5 euros par mois et par foyer annoncée cet été, et la baisse des APL versée aux bailleurs sociaux envisagée par l'exécutif, il n'oublie pas de demander à ces derniers, comme aux bailleurs privés de faire « l'effort » de baisser de cette somme sur le montant des loyers mensuels.
Aujourd'hui, le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a annoncé dans le Journal du Dimanche que, dès le 1er janvier 2019, les APL seront calculées sur la base des revenus en cours et non sur le revenu d'il y a deux ans ,
Une mesure qui « permettra « d' économiser plus d'un milliard d'euros » selon lui !
Ont-ils un jour fait le rapprochement d'une location dans le privé d'un logement de Type V, qui était de 1000,00 Francs en 2001, avec ces mêmes logements primés par l’État, sur l'isolation et travaux d'aménagements reconnus par l'ANAH et qui sont loués aujourd'hui année 2017 jusqu'à 1000,00 ou 1200,00 euros mensuel ?
Que pensent-ils de ces bailleurs qui divisent un logement de 100 m² avec combles en 5 ou 6 logements à 400 euros/mois sans les charges ?
Ces braves personnages qui trouvent toutes combines pour truander les petits salariés, les associations caritatives, les communes, les organismes HLM et autres, vont-il se pencher un jour sur les retraités, « ces gens qui ne sont rien à leurs yeux » et qui ne sont pas à plaindre avec des revenus de 1500 euros ou moins, à ne rien faire ?
Ces travailleurs qui ont travaillé 40 années voir plus de leur vie, pour élever leurs enfants, payer les études afin qu'ils s'en sortent mieux dans leur vie de salariés qu'eux mêmes.
Ceux qui se sont privés afin d'avoir un « chez soi » avec des crédits remboursables sur 20 ou 25 ans et qui, aujourd'hui continuent de payer pleins pots les taxes foncières, taxes locales, basées sur la valeur locative de leur bien, comprenant 2 % l'an de plus, calculé forfaitairement par le fisc, alors qu'un logement de plus de 25 ans d'âge se dévalue et demande des travaux de réfections et de mises aux normes.
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Et oui, certains étudiants n’ont pas le choix pour avoir un logement, parfois et souvent illégaux.comme de nombreuses familles précaires, on les retrouve dans des logements insalubres
Les caves des immeubles
Certains propriétaires d’immeubles aménagent les caves en logement. Un logement très petit, sans fenêtres, sans eau courante, bref illégal. Mais pourtant cela existe. Les propriétaires n’hésitent à leur faire payer un loyer « au black » pour se faire un peu plus de sous. Il s’agit de logements très précaires.
Témoignage de Adama : « je suis arrivé en France et je n’avais pas de lieu pour vivre. J’ai fait mes cours à la fac. Grâce à un petit boulot, j’ai pu me payer les frais d’inscription mais je n’avais pas beaucoup pour vivre. On m’a amené voir un homme qui loue les caves afin d’essayer d’avoir un toit sur ma tête. J’ai réussi à louer une cave pour 80 € par mois, mais je ne le conseille à personne. J’étais toujours malade à cause de l’humidité et la non ventilation. Une année horrible ! »