Ce que MACRON a oublié !
Lorsque Emmanuel Macron parle devant les ambassadeurs français réunis à Paris, il a marqué son opposition au régime Maduro, qu’il a qualifié de « dictature »
Il a également estimé que les Français ne comprennent pas la « complaisance » de certains vis-à-vis du régime.
Le Venezuela est plongé depuis des mois dans une profonde crise économique, politique et institutionnelle. Son président, Nicolas Maduro, très impopulaire selon les sondages, est confronté à des manifestations régulières de l'opposition dirigé d puis Washington et la CIA de Trump pour un contrôle US du pétrole vénézuélien, réclamant la démission de Maduro.
Élue fin juillet dans le sang et contestée par une grande partie de la communauté internationale, une Assemblée Constituante issue du chavisme, le courant au pouvoir, s'est attribuée l'essentiel des pouvoirs du Parlement, dominé par l'opposition.
Le président américain Donald Trump a imposé de nouvelles sanctions au Venezuela - les premières frappant le pays en tant que tel- visant à restreindre l'accès aux capitaux étrangers dont il a un besoin crucial pour éviter un défaut de paiement.
Le texte prévoit en particulier l'interdiction d'acheter de nouvelles obligations émises par le gouvernement du Venezuela ou la compagnie pétrolière nationale PDVSA.
« Ces mesures ont été soigneusement calibrées pour priver la dictature Maduro d'une source cruciale de financement » a souligné la Maison Blanche. Le Venezuela a dénoncé la «pire agression» qui soit contre le peuple.
De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères a accusé les États-Unis de vouloir « aggraver les tensions » au Venezuela avec l'adoption de nouvelles sanctions contre le gouvernement de Nicolas Maduro.
Le candidat d’En Marche critique l’attirance de Mélenchon pour le
Venezuela, en proie à la corruption depuis qu’il a à sa tête Nicolas Maduro…
Emmanuel Macron dans « L'Émission politique » sur France 2
le 6 avril 2017. – AFP
« Je rappelle qu’il érige comme modèle le Venezuela » soulignait Emmanuel Macron, mercredi dans la « République des Pyrénées » au sujet de Jean-Luc Mélenchon. Pour le candidat d’En Marche, c’est évidemment peu flatteur. « Le Venezuela, après Chavez, c’est quand même le pays qui est tellement mal en point économiquement qu’il est contraint d’importer du pétrole alors qu’il possède des réserves parmi les plus importantes du monde. »
« L’alliance bolivarienne » moquée par Macron.
Le jeudi 13 avril, Emmanuel Macron en rajoutait une couche encore en ironisant sur le chapitre 62 du programme de Jean-Luc Mélenchon qui précise que si le candidat de la France insoumise est élu, la France rejoindra « l’alliance bolivarienne », une organisation de coopération dont les principaux pays sont le Venezuela ou Cuba mais qui compte aussi, comme pays observateurs, l’Iran ou la Russie.
Rongé par la crise économique, la corruption et les violences, le Venezuela de Nicolas Maduro, l’actuel président, n’est plus ce laboratoire de la gauche radicale qu’il a pu être sous la présidence Chavez, entre 1999 et 2013.
Mais Emmanuel Macron parle un peu trop vite lorsqu’il moque Jean-Luc Mélenchon, estime « Médiapart », qui rappelle que son plus proche conseiller n’est autre qu’ Ismaêl Emelin.
Or, avant de préparer le lancement du mouvement En Marche en avril 2016, ce dernier travaillait chez Havas où il figurait dans l’équipe qui pilotait la communication de la campagne présidentielle de Nicolas Maduro, l’actuel président et successeur d’Hugo Chavez. « Je suis allé au Venezuela deux fois trois jours. J’ai consacré à cette mission environ une journée par semaine pendant trois mois, a confirmé Ismaël Emelien à Mediapart.
Le juteux contrat entre le gouvernement vénézuélien et l’agence Havas comprenait une offre complète avec la réalisation de spots publicitaires, un documentaire, l’organisation et la conception de meetings, les réseaux sociaux et le conseil. La prestation d’Havas n’a pas été un grand succès, précise Mediapart, Maduro chutant fortement dans les sondages pour finalement gagner la présidentielle sur le fil.
Alors que le président Macron et ses élus rampent devant Trump; l'ancien président Bush a également déclaré contre toutes les fausses nouvelles et les théories du complot que Trump publie quotidiennement sur les réseaux sociaux.
" Le FANATISME ET LA SUPRÉMATIE BLANCHE? SOUS N'IMPORTE QUELLE FORME sont UN BLASPHÉMÉ CONTRE LE CREDO AMÉRICAIN "
" LE FANATISME SEMBLE ENHARDI. NOTRE POLITIQUE SEMBLE PLUS VULNÉRABLE
AUX THÉORIES DU COMPLOT ET À LA FABRICATION DE MENSONGES "
G.W. BUSH.