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- Oui, toi, viens par ici :
Marx te parle de ton président !
Il y a de quoi , tout de même, être un peu énervé. Quoi que Macron dise, quoi que Macron fasse, c'est « moderne » , c'est « drôle » c'est bien, c'est bon, c'est Macron.
On n'a plus des médias en face de lui, on a des cireurs de chaussures. Je pourrais balancer des noms mais on aurait vite fait de m'accuser de sexisme.
Disons que certain-e-s journalistes qui parlent comme des chiens à Mélanchon, ou aux députés de LFI et qui ignorent Pierre Laurent et nos camarades parlementaires communistes, ces mêmes journalistes ont de véritables orgasmes spontanés dès que l'élu apparaît.
C'en est indécent et je vous recommande dans ce cas-là de retirer les enfants de l'écran.
Ainsi le hasard a voulu, que sur une chaîne d'infos continues, je sois tombé en direct sur le numéro de cirque , il n'y a pas d'autres mots , auquel s'est livrer le notre président dans une rencontre avec les étudiants du Burkina Faso.
On se rappellera peut-être que Sarkozy, en 2012 avait parlé de « L'homme africain qui n'était pas assez entré dans l'histoire » Cela avait fait scandale, à juste titre.
Là, à la question d'une étudiante, Macron a répondu : « Je ne suis pas là pour réparer l'électricité des universités au Burkina Faso. Demandez à votre président »
Président qui était présent dans la salle . Bon. C'était dit en souriant, mais même, il est malgré tout difficile d'imaginer plus méprisant, ou alors je ne comprends plus !
Et là ; les journalistes de saluer un président en « phase » avec les jeunes, qui « opérait une rupture générationnelle » avec la Françafrique.
De toute façon, le macronisme, c'est ça. Vous faites des discours insultant pour la jeunesse africaine, mais en même temps vous expliquez son émancipation.
Oui mais en même temps une des premières mesures de votre gouvernement a été de baisser de 140 millions d'euros une aide publique une aide publique au développement déjà en chute libre depuis des années.
On est surpris, on ne devrait pas. C'était visible non, que Macron était le candidat du « business » de la banque et de l'Europe comme terrain de chasse des multinationales à coup de moins-disant social.
Karl Marx, bientôt deux cents ans et toutes ses dents, nous avait pourtant prévenu dans la « Luttes de classe » en France à propos de 1848.
Tout y est, même l'usurpation du mot « révolution » Vous n'avez qu'à changer les noms ? C'est cadeau : « Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit son compère le duc d'Orléans à l'Hôtel de ville, il laissa échapper ces mots :
« Maintenant le règne des banquiers va commencer » Laffitte venait de trahir le secret de la révolution.
Ce n'est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la bourse, rois des chemins de fer,propriétaires des mines de charbon et de fer, propriétaires des forêts et de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l'on appelle l'aristocratie financière.
Installée sur le trône , elle disait les lois aux =Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu’aux bureaux de tabac...
Pendant que l'aristocratie financières dictait ses lois, dirigeait la gestions de l’État, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l'opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne se reproduisait la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s'enrichir, non point par la production, mais par l'escamotage de la richesse d'autrui déjà existante.
C'est notamment aux sommets de la société bourgeoise que l'assouvissement des convoitises les plus malsaine et les plus déréglées se déchaînait et entrait à chaque conflit avec les lois bourgeoises elles-mêmes, car c'est la que la jouissance devient crapuleuse, là où l'or, la boue s'entremêlent que tout naturellement la richesse provenant du jeu cherche sa satisfaction .