LA RIPOSTE SE PRÉPARE.
Après les discours "creux" de nos gouvernants: E. Macron - E. Philippe - B. Le Maire, Que faut-il encore attendre d'eux ? Suite à la braderie aux américains et aux allemands d'Alstom, au marchandage de GL&S que penser des personnages de "parade" qu'ils représentent ?
ASCOMETAL M.H
Placé en redressement judiciaire, le sidérurgiste Ascométal pourrait être repris par un concurrent. Une mobilisation syndicale est en préparation pour janvier, à l'occasion de la prochaine audience au tribunal de commerce.
Alors que l'entreprise avait mandaté une banque d'affaires pour chercher un repreneur, le tribunal de commerce de Strasbourg a placé Ascométal en redressement judiciaire un mois plus tard, le 22 novembre, 2000 emplois sont concerné dans les trois bassins ; dans le Nord, (Dunkerque et Valenciennes) la Moselle et les Bouches-du-Rhône.
Le tribunal donne six mois à l'industriel français pour élaborer un projet de reprise. Une audience est d'ores et déjà prévue le 10 janvier pour faire un point d'étape.
C'est à cette occasion que les syndicats préparent une riposte ? En 2014 déjà, lors d'un précédent redressement judiciaire, la CGT avait sollicité et obtenu l'intervention de l’État eu égard au poids d'Ascométal dans la filière sidérurgique.
Ancien de l’Élysée (sous Nicolas Sarkozy) et de Bercy, Franck Supplisson avait alors porté la reprise en conservant tous les sites et la quasi-totalité des emplois.
Engagé dans la reprise d'Ascométal comme dans le dossier Vallourec dans le Valenciennois en 2016, comment l’État interviendra-t-il cette fois ???
Lors d'un récent comité interministériel de restructuration des entreprises, le 16 novembre, figuraient plusieurs représentants de la Direction générale des entreprises.
A sa tête : un certain Pascal Faure, auteur d'un rapport sur la sidérurgie remis à Arnaud Montebourg en 2012. Dans son rapport, il insistait sur la nécessité pour l'économie française de sécuriser ses capacités de production.
La même affirmation a ensuite été portée par une commission parlementaire, alors dirigée par le nordiste Alain Bocquet, qui préconisait aussi des prises de capital de l’État dans ces groupes industriels,
« Ascométal est victime d'un jeu de Monopoly qui dure depuis vingt ans « observent les communistes Dunkerquois « Pour mettre un terme à cette braderie, il est indispensable d'en finir avec la politique du « laisser faire » du gouvernement et de donner d'autre part, les moyens aux salariés et à leurs organisations syndicales pour intervenir dans la gestion, l'organisation, les stratégies des directions d'entreprise, avec le droit de pouvoir s'opposer à celle-ci »
DANS LE VALENCIENNOIS AUSSI.
Interpellé à l'Assemblée nationale par Pierre Dharréville (PCF) le ministre de l’Économie vient également de recevoir un courrier de Fabien Roussel, député PCF du Nord.
Après avoir rencontré les syndicats d'Ascoval, l'entreprise créée par Vallourec et Ascométal à Saint-Saulve, il a demandé une rencontre entre les syndicats et le ministre.
« Les menaces qui pèsent sur Ascoval imposent une réaction la plus large possible » note Fabien Roussel qui, à l'instar des syndicats, souhaite que le périmètre de la reprise intègre Ascoval (320 salariés) et associe Vallourec « Dans le cadre de son plan social en 2016, Vallourec avait fermé deux laminoirs en France et s'était désengagé de son aciérie de Saint-Saulve mais en lui garantissant un volume d'activités et un avenir.
C'est dans ce cadre qu'il avait conclu un accord avec le groupe Ascométal en créant l'entreprise Ascoval » rappelle-t-il.