Ces millionnaires qui s'en mettent pleins les poches et qui multiplient les bénéfices des patrons milliardaires!
Depuis sa prise de fonction à l’Élysée le 14 mai 2017, Emmanuel Macron n'a pas chômé, surtout pour mettre en place son programme destructeur envers le monde du travail, mais aussi, pour faire des cadeaux supplémentaires au grand patronat et à ses amis banquiers.
Cadeaux qu'il avait bien mis en place par milliards d'euros pour les grandes entreprises sous la présidence F.Hollande lorsqu'il était à Bercy.
Aujourd'hui ; en chef suprême avec son ami Gattaz, le président du Medef qui lui en demande beaucoup plus, il n'a pas hésité à enfoncer le clou un peu plus fort pour sabrer le monde du travail par ses ordonnances , qu'il signe sans aucun remord et qu'il continuera de signer encore pendant plus de quatre années sans passer par les assemblées.
A ce jour, l'encre des ordonnances à peine séchée (ordonnances signées à l'américaine, devant les caméras des télés d’État, tout comme son ami Trump le fait outre Atlantique) donne déjà ses premiers résultats auprès des patrons
Ceux, qui sans scrupule utiliseront la rupture conventionnelle collective « en marche » pourront rapidement supprimer des centaines d'emplois en CDI sans aucune inquiétude venant des inspecteurs du Travail ou des prud’hommes.
Ces premiers patrons qui désireraient le mettre en place sont : l'enseigne de prêt-à-porter « Pimkie » (suppression de 218 emplois) du groupe Mulliez, groupe déjà mouillé dans la catastrophe de l’effondrement du Rana Plaza à DACA au Bangladesh le 24 avril 2013.
Catastrophe, rappelons-le, qui fit plus de 1100 morts et un nombre incalculable de blessés graves dont beaucoup d'entre-eux resteront handicapés à vie, sans aucun secours de quiconque !
S'ajoute à ce profiteur, un autre grand patron qui est PSA, ce dernier saute sur l'occasion que Macron lui offre pour appliquer cette loi scandaleuse.
Alors que le groupe PSA et Renault ont profité de 7,8 milliards d'euros le 9 février 2009 par Sarkozy, avec engagement de ces derniers de la sauvegarde de l'emploi et à ne pas mettre en œuvre de plan social.
Ce qui n'a pas empêché Tavarès le patron de PSA d'annoncer le 12 juillet 2012 la fermeture de l'usine de 3000 ouvriers de PSA « Aulnay-sous-Bois » pour 2014, ainsi que la liquidation de 5000 autres emplois pour le reste de la France.
Aujourd'hui, ces entreprises financées par nos impôts profitent des lois Macron pour délocaliser dans des pays du tiers monde ou du Maghreb ou pour eux, l'ouvrier n'est rien d'autre qu'un animal à apprivoiser avec une carotte, sans couverture sociale la plupart du temps !
Il faut savoir que chez Renault et PSA, les patrons Ghosn et Tavarès sont payés à coup de millions d'euros par an et que seulement une voiture sur quatre sont fabriquées dans les usines en France.
Que fait l’État Français dans tout ça, lui qui est actionnaire pour 20 % chez Renault et 14 % chez PSA ?
« Vive le Made in France ! »
D'autres, n'en doutons pas, sont prêts à emboîter le pas des suceurs de sang de la classe ouvrière ; après PSA et Pimkie, le groupe Mulliez (Bizzbee, Jules, Brice etc) pense lui aussi à se débarrasser des contrats CDI afin d’embaucher des emplois précaires, jetables à merci comme des kleenex.
La loi Macron et sa ministre du Travail Pénicaud, (celle qui a gagné des millions en faisant licencier des centaines d'emplois chez Danone) et de leur associé Gattaz, n'a pas fini de faire son travail de sape.
Il est certain que les taux du chômage diminueront ! Surtout par les coupes sombres prévus par Macron et Gattaz qui ne manqueront pas de rayer les chômeurs des listes Pôle Emploi, ceux des chômeurs qui ne se conformeront pas à leurs exigences ; (refus par deux fois de suite d'un travail proposé à 100 ou 150 km de leur lieu de résidence ou un travail sous-payé dans les pays ou l'entreprise aura délocalisé etc;) toutes les raisons seront bonnes pour « élaguer » le listes d'attentes pendant quelques temps !
L'ordonnance « loi Travail » instaure dans les entreprises de plus de 300 employés (au lieu de 200 auparavant) « Une institution de représentation unique du personnel » (DUP) en y intégrant le CHSCT (Commission d'Hygiène et de Sécurité et Conditions de Travail) Avec Macron et ces amis du grand patronat, nous revenons lentement mais sûrement à la France du 19ème siècle ! Les bénéfices passent avant la santé et la sécurité au travail!
Un fait est certain, c'est qu'en faisant disparaître les CDI, les nouveaux travailleurs embauchés en CCD, pour un travail saisonnier ou précaire, seront effacés des listes du chômage, mais n'auront aucune possibilité de prêt auprès des banques pour acheter une voiture d'occasion afin de se rendre au boulot, ou encore aucune caution pour louer ou acheter un logement etc,,,
Merci Macron !