Lorsque la Ville de Saint-Saule remet sur le "tapis" les constructions sur les terres de la rue du Rôleur !!!

Un exemple de remontées des excavations en surface .

La ville de Saint-Saulve n'est pas riche et compte tenu du problème majeur de Vallourec sur la commune, nous ne pourrons pas compter sur un président qui est venu faire sa publicité en période électorale et sa « parade récemment chez Toyota, afin de faire croire que tout allait bien dans le meilleur son monde macronien... De ce dernier, il est certain qu’il ne faut rien attendre pour aider l’industrie française, une industrie qu’il préfère brader aux américains ou aux germano-suisses !

Les promesses et bonnes paroles de sa « parade onnaingeoise » le Valenciennois connaît-ça de la part de ces gens d'en haut !

Aujourd’hui la ville est en survie artificielle, avec ce que la ville Valenciennes de Mr Degaillaix maire et président de Valenciennes Métropole voudra bien laisser aux communes tels Saint-Saulve ou aux 25 communes rurales sur les 35 que compte Val-Métropole et qui n'ont qu'un ou deux représentants dans cette assemblée ?

Il faut savoir que dernièrement, nos « amis » de la ville mère et Valenciennes Métropole, ont purement et simplement délogé en douce, les bureaux de Vallourec informatique installés rue Barbusse, ainsi que la concession Toyota du Marais.

La ville mère quant à elle : elle récupère les fonds pour l’aménagement du Boulevard Watteau et autres sur le compte des communes rurales qui doivent se contenter des miettes !

Lors des vœux de la nouvelle année, notre maire de Saint-Saulve a approuvé sans retenue la proposition de construction de quelques centaines de logements sur un secteur de la commune. S'il est impératif de garder une population de plus de 10 000 habitants pour l'avenir de la ville; il est tout aussi important de ne pas prendre de risques inconsidérés !

Le problème de la construction d'un logement est tenu par la solidité de l'édifice sur un terrain stable et résistant. Ce qui est loin d'être le cas de certains secteurs !

Photo "La Voix du Nord" du 24 février 2018

Ces terres truffées d’anciennes galeries souterraines d’extraction de chaux au départ du four des Ets Pouille, avec des ramifications vers Estreux, Saultain, Curgies. Récemment c’est la ville de Marly qui s'est trouvée confondu dans son centre bourg rue Roger Salengro, du Chemin Vert et les carrières Cuvelier, (secteurs se trouvant non loin des champs d’extraction de terre de la briqueterie Chimot) avec des effondrements de terrains provenant de ces excavations.

Il reste à la ville de Marly de combler rapidement des cavités repérées. « Soit 6 500 m³ sous le domaine public pour la modique somme de 2,4 millions d'euros et 27 000 m³ sous les domaines privés pour 7,1 millions d'euros »

Ces galeries de plusieurs dizaines de mètres de hauteur sont situées à moins 30 m et plus de profondeur. Avec l'érosion des sols, les clefs de voûtes s'écrasent sur elles-mêmes et remontent au long des années vers la surface du sol, d'où le danger, car l’effondrement d’une année à l’autre est totalement imprévisible, tout étant dépendant des infiltrations d’eau ou des sécheresses !

Certains projets ne réjouissent pas les riverains et il faut en convenir. Dans des secteurs déjà encombré aux heures de pointe par la circulation aux quatre-chemins de la départementale 75 et de la rue en direction d'Estreux et de Sebourg, (sorties d’usines de la ZI, les camions de transport de containers du port fluvial, les entrées et sorties de l’usine Toyota, des collèges, écoles primaires et bientôt du CFA installé en face des garages sur la route de Bruay etc.) ce qui fait déjà beaucoup !

Il ne suffit pas de faire avec des terres à risque du terrain à bâtir, ceci dans le seul intérêt des propriétaires terriens et des promoteurs ; mais il s’agit là de ne pas aller vers une catastrophe dans le futur comme cela s'est passé le 1^er juin 1961 à Clamart et Issy-les-Moulineaux (un effondrement de 2 à 4 mètres de profondeur sur 6 hectares, engloutissant immeubles, maisons individuelles et faisant morts et blessés graves) ou récemment dans la forêt de Montmorency, sur une route forestière en mars 2016 où il a fallu 1 500 m3 de terre et gravats afin de combler le fontis.

Faut-il rappeler les inondations dues à la tempête « Xynthia » le 28 février 2010 en Vendée, Charente-Maritime, Gironde, Pyrénées Atlantique et Hautes–Pyrénées, qui ont fait 50 victimes, 47 blessés et 762 habitants évacués.

Lors du procès des responsables, le Procureur de la République Gilbert Lafaye a plaidé les responsabilités  « René Marratier  et Françoise Babin ont fait preuve de frénésie immobilière »

Le maire de la Faute-sur-Mer, lourdement condamné le 12 décembre 2014 à quatre ans de prison ferme, son adjointe, l’ancienne présidente de la commission d’urbanisme, ainsi que le promoteur immobilier à deux ans ferme et 75 000 euros d’amende ainsi que Philippe Babin agent immobilier et président de l’association syndicale des marais en exercice et en charge de l’entretien de la digue. Ayant lui aussi donné « son feu vert » pour les constructions en secteurs inondables, a lui aussi été condamné à dix huit mois ferme.

Alors, faut-il rappeler que la construction sur de telles parcelles est une véritable bombe à retardement et qu’il y a de gros risques à prendre pour l'avenir de ce territoire.

Mais qui prendra un tel risque pénal dans 20 ou 30 ans ?

L'urgence est actuellement pour notre commune de faire le recensement des logements vides, à vendre ou à louer, en évitant d'accorder des autorisations de division de logement de 100m² pour en faire des lieux à dormir de 16m²

Ce sont, quoique l’on en dise des risques prévisibles, qui risquent de coûter très cher aux dirigeants qui suivront et devront assumer les dégradations pouvant survenir dans un avenir plus ou moins proche

l faut aussi rappeler concernant « l’encombrement de la circulation » le tir groupé des maires du Valenciennois y compris de Saint-Saulve, qui mettaient en avant les risques de « bouchons » aux sorties vers les nationales, la D 75 et autoroute lors des études d’installation du magasin IKEA sur le zone des 10 Muids de Marly.

Des dizaines de milliers d’emplois refoulés dans un Valenciennois malade de ses chômeurs inscrits chez Pôle. Les emplois prévus par IKEA dans le Valenciennois représentaient plusieurs centaines de places voir plus. Cette société compte tenu du refus catégorique des élus, a trouvé des interlocuteurs plus  intelligents et a donc installé sa grande surface à Mons (Belgique)

S’il n’y avait qu’IKEA… il en a été de même pour l’enseigne Hyper AUCHAN, recalé toujours pour les « mêmes raisons » y compris celle d’une peur du maire d’Aulnoy, d’y trouver une concurrence pour son magasin Carrefour, enseigne qui est aujourd’hui « en longue maladie » et qui licencie à ce jour plusieurs centaines d’emplois en France

Alors vraiment l’excuse est faite pour s’en servir au risque de laisser des milliers d’emplois partir à l’étranger...

Quant au maire de Valenciennes ; toujours en première place pour refuser les installations « d’Hyper » et qui se « battra bec et ongles » contre l’installation du Super Marché Leclerc rue Macarez « dixit l’entretien dans la Voix du Nord » il regarde avec bienveillante l’extension du magasin en « hyper » dans les anciens locaux de l’ex-Marché de Gros qui est contigu au magasin.

Ira-t-il jusqu’à couper le cordon tricolore lors de l’inauguration de l’Hyper Macarez ?

http://www.seine-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-prevention-des-risques/Risques-technologiques-et-naturels/Cavites-souterraines/Qu-est-ce-qu-une-cavite-souterraine