Oui Monsieur le ministre: Qui sème le néocolonialisme et vend des armes, RÉCOLTE LES RÉFUGIES.

Nazim Hikmet poête communiste turc, réfugié en Pologne à l'époque du génocide arménien de 1914 à 1923.

C'est insensé à la fin de mener une politique ultra droitière tout en la justifiant par le volonté de bien faire.le projet de loi sur le droit d'asile et d'immigration que vient de présenter le ministre de l'Intérieur ( l'ex socialiste Colomb), indispose jusque dans les rangs du parti gouvernemental.

Mais le ministre demeure droit dans ses bottines ( je dirai dans ses godillots ) Ne pouvant ou ne voulant pas assumer les reproches qu'ils lui sont faits, il reprend à sa manière la célèbre phrase sophistique de Michel Rocard sur la misère du monde en disant, avec moins de subtilité « Il ne faut pas simplement accueillir, il faut accueillir bien »

Ce serviteur zélé du nouvel ordre libéral que veut imposer la macronie n'entend sans doute rien à la sincérité des convictions. Son cynisme dévolu au capitalisme et au libéralisme mérité cependant une réponse.

C'est pour cela que, dans cet espace de Liberté, j'emploierai pour la première fois le « Je » Pour dire mon dégoût d'une politique qui PRÉFÈRE LES CAPITAUX A L'HUMAIN ; pour exprimer mon incompréhension, sans doute naïve face au rejet viscéral d'une immigration économique.

Et pour exprimer cette conviction, je ne vois rien d'autre à dire, comme le fit Nazim Hikmet dans son très beau poème : « Je suis communiste parce que personne n'a encore trouvé une meilleure idée »

« Je suis communiste,parce que je souffre de voir les gens souffrir » Et vous voulez, monsieur le ministre, que les gens souffrent, qu'ils souffrent longtemps pourvu que votre univers égoïste soit préservé.

« Je suis communiste, parce que je crois en l'utopie d'une société juste » Vous y avez renoncé depuis longtemps, Mr le ministre, si toutefois vous y avez cru un jour ?

Je suis communiste, parce que chacun doit avoir ce dont il a besoin et donner ce qu'il peut » Mais vous et les vôtre, n'avez pas une notion humaine du besoin et du don.

« Je suis communisme, parce que je pense que le bonheur est la solidarité humaine » pour vous, Mr le ministre, la solidarité ne prend sens que si les travailleurs, dénudés depuis la casse du code du travail, sont solidaires des empires financiers, des empoisonneurs du peuple et de l'Europe de l'argent.

Oui, les vers de Nazim Hikmet, demeurent d'actualité. Et tant pis si je passe à vos yeux, Mr le ministre, pour un pauvre pitre isolé. Comme le poète pour qui « l'essentiel était de ne pas capituler »

« Je suis communiste, parce que l'exploitation de l'homme par l'homme existe parce qu'il n'y a pas de communisme »

Alors oui, mes beaux messieurs, oui mes belles dames de pique, continuer à écrire vos lois indignes, à mépriser le peuple. Je suis communiste et je ne suis pas seul.

Une France qui chasse les rescapés du cimetière "Méditerranée"