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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Quand l'Etat Macron dit NON aux Assemblées, sur la retraites des agriculteurs par la voix de son sous-fifre Castaner, serviteur dévoué à sa cause !

21 Mars 2018, 20:48pm

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Ils cassent tout depuis leur arrivée et pensent que cela peut durer longtemps encore. Que la France se réveille une bonne fois pour toute contre ces profiteurs!
Ils cassent tout depuis leur arrivée et pensent que cela peut durer longtemps encore. Que la France se réveille une bonne fois pour toute contre ces profiteurs! Ils cassent tout depuis leur arrivée et pensent que cela peut durer longtemps encore. Que la France se réveille une bonne fois pour toute contre ces profiteurs!
Ils cassent tout depuis leur arrivée et pensent que cela peut durer longtemps encore. Que la France se réveille une bonne fois pour toute contre ces profiteurs!

Ils cassent tout depuis leur arrivée et pensent que cela peut durer longtemps encore. Que la France se réveille une bonne fois pour toute contre ces profiteurs!

Du jamais vu au Sénat

 

Le 7 mars 2018 restera sans doute comme une date clé du quinquennat d'Emmanuel Macron, un moment où les masques tombent et où l'indignité marque de son fer rouge un gouvernement pris en flagrant délit.

Ce jour là, une fronde inédite par son ampleur et sa force s'est propagée sur l'ensemble des bancs du Sénat. La raison de cette colère quasi unanime, qui a fait résonner l'hémicycle d’une bronca jamais entendue auparavant ! Le coup de force gouvernemental contre la proposition de la loi voté à l'unanimité à l'Assemblée Nationale à l'initiative d'André Chassaigne et déposée par les élus du groupe CRCE qui visait à revaloriser les pensions agricoles à hauteur de 85 % su SMIC. Une mesure financée par une augmentation de 0,1% de la taxe sur les transactions financières et qui ne coûterait donc pas un centime ni à l’État, ni au contribuable lambda.

L'indigence des retraites agricole est connue de tous et le monde rural pèse encore beaucoup dans le vie de nombreux territoires. Son poids électoral et son influence demeurent conséquents.

Mais stupeur, à 9 heures le matin même du 7 mars, le gouvernement fait savoir qu'il demande un « vote bloqué » en application de l'article 44 alinéas 3 de la Constitution. Article en vertu duquel « l'Assemblée saisie se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés et acceptés par le gouvernement »

Celui-ci ne retient qu'un amendement, qu'il vient de déposer et qui renvoie l'application de la loi Chassaigne à 2020,et même une redéfinition du niveau de pension minimum !

 

« Un coup de force d'une rare violence »

La manœuvre est aussi brutale que diabolique ; le rejet de l'amendement entraîne le rejet de la loi : son adoption entraîne son enterrement . Comme me martèle la communiste Éliane Assassi en début d'après midi à l'ouverture de la séance publique, « il s'agit d'un coup de force d'une rare violence contre le Parlement. Pour la première fois, l'article 44.3, sorte de 49,3 du Sénat, est utilisé contre un texte inscrit dans l'espace réservé d'un groupe parlementaire . Ce coup de force s'inscrit dans une série : recours aux ordonnances , application anticipée d'un texte avant son adoption par le Sénat - la loi instituant Parcoursup - mais aussi liquidation du droit d’amendement par le Premier ministre »  

Un appel aussitôt entendu et relayé par Philippe Bas, l'influent président LR de la Commission des lois.

« Certes il y a le droit, mais il y a aussi l'abus de droit quand l'on s'écarte de l'esprit de la constitution. (…) Nul besoin de recourir à de tels artifices si l'on dispose d'argument convaincants »

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