Vallourec Saint-Saulve. Un site que l'Etat Macron est en train de brader y compris ses brevets de fabrication aux aciéries d'Outre-Rhin
Nord :
Vallourec, ou la stratégie de la terre brûlée/
Vallourec Saint-Saulve il y a un an, fermait le laminoir de l'usine et vendait l’aciérie à Ascométal. Aujourd'hui, lr groupe annonce l'abandon d'une des deux lignes de sa tuberie, celle qui alimente le marché des chaudières.
Quant à l'aciérie, après la mise en redressement judiciaire d'Ascométal, elle attend un nouveau « repreneur ». Tout cela ressemble fort à un nouvel épisode d'une lente mise à mort, celle de toute une région.
Une filière réduite en cendres ?
Ludovic Bouvier,secrétaire général de la métallurgie C GT du Nord-Pas-de-Calais, évalue à « 5000 emplois au bas mot » les pertes que pourraient occasionner les suppressions de postes chez Vallourec Saint-Saulve, en tenant compte des emplois induits chez les sous-traitants et les fournisseurs.
Il y voit une menace pour toute le sidérurgie régionale. Présente à la manifestation Valenciennoise du 15 mars, la sénatrice communiste Michèle Gréaume avait souligné dans une question au gouvernement, « qu'au delà du coûts social, c'est toute une filière innovante et indispensable à la France–celle des aciers spéciaux–le développement industriel et économique d'un territoire qui sont en jeu. »
« C'est une fois de plus l'absence de stratégie et d'ambition industriel de la France qui est pointée du doigt », avait-elle ajouté.
De son côté, le groupe Vallourec a choisi, pour toute stratégie, d'investir au Brésil, en Chine ou aux États-Unis, plutôt qu'en France