L'histoire d'un plan mise en place pour la "Com"
( Un scénario abandonné.)
Nom : Macron
Prénom : Emmanuel
signe particulier : Mâle blanc (et créateur de la marque)
Originalité (s) : Volonté affichée de tout faire autrement, même le contraire.Art qu'il applique aux banlieues et aux quartiers. Sans expérience dans le domaine, confusion sémantique (confond souvent Quartier et Cartier)
Fâcheuse tendance à être « diseux ». Porté très à droite, mais devant un miroir pour faire illusion.
Président.
Scénario :
Deux hommes sont dans un bateau. Il discutent des choses de la vie.
L'un, jeune cadre très supérieur, a déjà tout réussi. Études brillantes, ENA, inspection générale des Finances, grande banque d'affaires où il acquiert le titre de « Mozart de la finance »
Tandis que le monde bancaire ne se remet pas de la chute des New-yorkais Lebman Brothers, il devient ministre, s'en va, créé son parti, fait marcher aussi bien celles et ceux qui y croient et celles et ceux qui n'y croient pas, devient président.
Ici, dans le scénario, il est capitaine du bateau. Age du capitaine 40 ans.
Le second est un briscard de la politique. A 67 ans, il pourrait être son père. Mais bon,faut pas rêver non plus. Études de droit, avocat d'affaires réputé, il est classé par « Forbes » parmi les avocats les mieux payés au monde.
Il a été notamment l'avocat d'affaires de Bernard Tapie ? D'accord, c'était il y a longtemps.
Il a été longtemps ministre de la Ville, il a été maire de Valenciennes, où il a testé sa politique. Pas si mal que cela d'ailleurs.
Et puis il est parti. Et il revient parce que le premier homme l'interpelle sur son savoir-faire.
Il faut dire que le capitaine voudrait bien régler les problèmes des banlieues ( les problèmes ? On verra plus tard dans le scénario ) là ou ça ne va pas du tout.
Le second à l'expérience de la chose.
Il sait faire. Alors, le capitaine, comme ça, au détour d'une conversation philosophique tandis que le bateau dérive lentement, lui demande s'il ne pourrait pas lui rédiger une petite note sur la question. Histoire de l'affranchir. Le gars, dit oui, pourquoi pas !
Six mois plus tard, le deuxième homme que l'on connaîtra sous le pseudonyme de « mâle blanc qui n'a jamais vécu en banlieue » pondra son rapport de 160 pages.
Avec plein d'idées, mais aussi plein de chiffres qui correspondent à des sous qu'il faut dépenser.
Le capitaine, remonté sur le quai, voudra bien des idées; mais pas des chiffres.
Les banlieues resteront en plan !
Finalement, ce scénario ne sera pas retenu, « trop négatif » nous a-t-on, dit. Le temps n'est plus aux illusions, le temps n'est plus aux utopies.
Fin de l'histoire.