Lorsque les effectifs cheminots SNCF, baissent au fil des ans avec les suppressions d'emplois; les dirigeants cadres sortis de l'ENA eux , se placent dans les différentes directions de l'entreprise et font crever le plafonds des salaires au détriment des cheminots du terrain.
la disparition des lignes non rentables au profit des lignes TGV, des bus Macron et des cadres arrivés en force à la direction SNCF.
A la SNCF, le nombre de salariés baisse mais la masse salariale augmente
50 milliards de déficit au total , après des décennies de « foutoir » à la direction de la SNCF
Les cheminots sont-ils trop payés ?
Le débat est relancé avec la publication d'un rapport interne à la SNCF, que s'est procuré la lettre MobiliCités. Selon cette lettre, la SNCF a vu sa masse salariale fortement augmenter ces dix dernières années alors même que ses effectifs ont baissé de 14%. sous la gouvernance du PDG Pepy.
La lettre « MobiliCités » a indiqué s'être procuré ce rapport confidentiel présenté en conseil d'administration fin septembre. Contactée par l'AFP le 20 octobre dernier, la direction de la SNCF n'a pas été en mesure de réagir dans l'immédiat.
Selon les chiffres cités, les effectifs de l'entreprise sont passés de 178 260 personnes à 152 968 entre 2003 et 2013.
« Mais la masse salariale a augmenté de 1,289 milliard d'euros » Parmi les raisons avancées de cette augmentation, estime MobiliCités, le recours à des promotions individuelles, une augmentation de 32% en moyenne des remboursements de frais par agent et un taux d'encadrement passé de 1 pour 6,8 agents en 2003 à 1 pour 4,2 agents dix ans plus tard.
Il y aurait quelque chose comme 40.000 cadres et hauts dirigeants à la SNCF, des recyclés de l'ENA comme Florence Parly aujourd'hui ministre des Armées, était appointée, en qualité de directrice générale de la SNCF voyageurs pour le « modique r ev »nu » de 52.569 euros par mois (ce qui représente quand même à plus de 40 salaire SMIC par mois), et qui, sur les 6 premiers mois 2017 à la SNCF, avant d'être nommée ministre, a touché de son employeur SNCF 80 % des son salaire annuel.
De Muriel Pénicaud ministre du Travail, ancienne DRH, « licencieuse » des 900 emplois de Danone et des plus-values sur stock-options, pour devenir « chargée des questions de développement sociétal et de gouvernance au sein du même groupe, d'un passage chez Dassault Systèmes. Mais aussi aux conseils d'administrations dans les groupes Aéroports de paris, SNCF ou Orange, avant de devenir ex-patronne de « Business France » et d'être citée dans l'affaire « French Tech Night » pour soupçons de favoritismes lors du déplacement avec son patron Macron à l'As Vegas en 2011
Il serait urgent d'évacuer tous les lampistes de la haute fonction publique d’État, les énarques et autres, qui se nourrissent sur le dos de la bête, pour commencer …
Le rapport de J.C. Spinetta (celui qui a failli couler Air France) rapport, qui n'a certainement pas était gratuit loin de là ! Mais qui a fait plaisir à un ami qui a « réussi »
La récente réforme des retraites des cheminots, en repoussant l'âge de départ, a aussi provoqué le gonflement mécanique de la masse salariale.
Du coup, "la rémunération moyenne du personnel de l'EPIC (Etablissement public industriel et commercial) SNCF augmente de 3,87% par an alors que l'inflation n'a progressé en France que de 1,56% entre 2003 et 2013" écrit MobiliCités.