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Cellule PCF ''Plantive'' de Saint-Saulve

Les nouveaux chercheurs d'or. « Profits avant le respect de la nature et de l'Humain ! »

17 Juin 2018, 10:05am

Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Ce sont les grandes compagnies internationales qui chassent les autochtones de leurs terres, en détruisant les forêts de bois exotique pour les revendre et les remplacer par des palmiers à huile, cassant les marchés en faisant travailler des ouvriers et enfants pauvres pour la récolte des fruits des palmiers à huile qui produisent toute l’année. Ce sont les grandes compagnies internationales qui chassent les autochtones de leurs terres, en détruisant les forêts de bois exotique pour les revendre et les remplacer par des palmiers à huile, cassant les marchés en faisant travailler des ouvriers et enfants pauvres pour la récolte des fruits des palmiers à huile qui produisent toute l’année. Ce sont les grandes compagnies internationales qui chassent les autochtones de leurs terres, en détruisant les forêts de bois exotique pour les revendre et les remplacer par des palmiers à huile, cassant les marchés en faisant travailler des ouvriers et enfants pauvres pour la récolte des fruits des palmiers à huile qui produisent toute l’année.
Ce sont les grandes compagnies internationales qui chassent les autochtones de leurs terres, en détruisant les forêts de bois exotique pour les revendre et les remplacer par des palmiers à huile, cassant les marchés en faisant travailler des ouvriers et enfants pauvres pour la récolte des fruits des palmiers à huile qui produisent toute l’année.

Ce sont les grandes compagnies internationales qui chassent les autochtones de leurs terres, en détruisant les forêts de bois exotique pour les revendre et les remplacer par des palmiers à huile, cassant les marchés en faisant travailler des ouvriers et enfants pauvres pour la récolte des fruits des palmiers à huile qui produisent toute l’année.

TOTAL ET LE BIODIESEL : AUX ANTIPODES DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE.

 

Le blocage des raffineries et des dépôts de carburant met en exergue une autre contradiction de la politique de Macron, tandis que les dégâts causés par les orages soulignent l'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique.

En permettant au groupe Total d'alimenter sa raffinerie de la Mède, dans les Bouches-du-Rhône, avec de l'huile de palme pour produire du biodiesel, (qui n'a son appellation de « bio » que par le nom qu'on lui donne) le président de la République se désolidarise en effet de la déclaration d'un certain Emmanuel Macron du 11 octobre 2017 en faveur du revenu paysan, des créations d'emplois en France et de l’indispensable lutte contre le réchauffement climatique.

 

Parce que son prix de revient est plus bas, l'utilisation de l'huile de palme importée augmente les produits du groupe Total par rapport à ce que permet l'huile extraite des graines de colza ou de tournesol cultivés en France, lesquelles servent aussi à produire de l'huile de table.

Mais la perte de débouchés dans la production du biodiesel fera chuter le prix du colza au départ de la ferme alors qu'il cote actuellement 355 euros la tonne, contre 420 il y a 18 mois .

La trituration des graines de colza et de tournesol, pour en extraire l'huile, donne environ 50 % de coproduits qui entrent sous forme de tourteaux, dans l'alimentation des bovins, des porcs et des volailles.

Dès lors, plus Total et d'autres firmes importent de l'huile de palme pour produire du carburant, soi-disant plus « vert » que le pétrole, plus il y aura des brûlis et de la déforestation en Asie et en Afrique.

Parallèlement, moins il y aura de tourteaux de colza et de tournesol produits en France, plus il y aura d'importation de tourteaux de soja en provenance des pays du Mercosur*, avec, là encore, plus de déforestation.

L'huile de palme est la cause majeure de déforestation massive dans le monde. Par an, ce sont plus de 500 000 nouveaux hectares de palmiers qui voient le jour sur le seul territoire indonésien. Depuis plusieurs dizaines d'années l'Indonésie et la Malaisie sont les premiers producteurs mondiaux (84% de parts de marchés cumulées en 2009) ce qui concentre la grande majorité des cultures de palme sur l'île de Bornéo.                                                    Les palmeraies indonésiennes appartiennent pour la majorité de la surface productive à des compagnies privées créant de grands champs de palmiers, bien souvent en empiétant sur la forêt primaire.

L'île de Bornéo, un peu plus grande que la France, a vu la forêt primaire de son territoire fondre de moitié en 60 ans, sous l'effet des bulldozers et des tronçonneuses. La vente de bois tropicaux est effectivement une ressource très lucrative. Et que voit-on bien souvent apparaître juste après une coupe à blanc : une palmeraie.

On passe d'une forêt riche en biodiversité (Bornéo, comme toutes les forêts équatoriales, possède une biodiversité d'une richesse inouïe) à une monoculture où rien ne vit, si ce n'est les palmiers.

La perte d'habitats que subissent les animaux de la forêt poussent certaines espèces à l'extinction, la culture massive des palmiers à huile en est clairement responsable. L'écosystème terrestre local en est bouleversé mais pas seulement : la déforestation a aussi une grande influence à l'échelle globale en terme de réchauffement climatique.

Les animaux de la jungle n'y trouve rien à manger, et si par malheur ils mettent les pieds dans les champs de palmiers, ils sont parfois abattus comme ces 12 éléphants, pour cause des dégâts commis dans les palmeraies.

Les animaux ne sont pas les seuls à être touchés. Des peuples entiers d'indigènes sont rayés de la carte, évacués manu-militari par les compagnies privées aux mains des pétroliers, (les nouveaux chercheurs d'or.)

Les Penan, par exemple, un peuple de Bornéo, voient leur territoire réduit à peau de chagrin et leur mode de vie disparaître petit à petit. Voici ce que rapporte le site survivalfrance.org à ce sujet :

Matu, un chef penan dont la terre a déjà été couverte de plantations de palmiers à huile a dénoncé : « Nous avons été dépossédés par la force de notre terre et de nos forêts. Nos arbres fruitiers ont disparu, nos zones de chasse ont été considérablement réduites et nos rivières sont polluées, les poissons meurent. Auparavant, il y avait plein de sangliers par ici. Aujourd’hui, nous en chassons à peine un tous les deux ou trois mois. »

La déforestation à tout va est encore en cours et dans l'immédiat la seule chose à faire est de réduire notre demande d'huile de palme. Cette solution n'est évidemment que temporaire, non pérenne, mais le débat et de notre « dépendance » à l'industrie de la palme est bel et bien lancé.

L'Union Européenne représente seulement 12% de la demande mondiale en huile de palme, où les pays émergents que sont l'Inde et la Chine sont les premiers demandeurs. Quant à la France, celle de la COP 21 et des grands engagements, elle et son président, oublient surtout ses engagements quand ce sont les compagnies pétrolières « ultra-riches » qui sont au premier plan de la discussion.


 

* Mercosur, c'est l'abréviation de Marché commun du Sud,"Mercado común del Sur" en espagnol. C'est une communauté économique qui regroupe quatre membres fondateurs : l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay.

La Bolivie a entamé un processus d'adhésion en 2012, mais attend toujours la ratification définitive. D'autres pays sont considérés comme "associés" : le Chili, la Colombie, l’Équateur, le Pérou. Le Venezuela en a été suspendu en décembre 2016

C'est le même principe que l'Union européenne, mais l'intégration des pays est différente. Créé en 1991, le Mercosur prévoit la libre circulation des biens, des services et des personnes entre ses États membres, mais n'a pas de monnaie commune.                                                                              C'est surtout " l'une des régions les plus compétitives au monde pour la viande bovine", explique Le Monde.

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